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    L'ancien secrétaire d'état au Trésor de Reagan redoute une dérive autoritaire de l'administration Bush qui planifierait une opération contre l'Iran. Avec l'échéance des élections se rapprochant, Roberts pense que Bush et Cheney vont se lancer dans une fuite en avant pour tenter de provoquer un réflexe patriotique qui rassemblerait autour d'eux l'opinion américaine.

    Le républicain Paul Craig Roberts, ancien sous-secrétaire aux Finances de l'administration Reagan, a expliqué que George W. Bush avait élaboré les bases juridiques permettant d'instaurer l'état d'urgence et que d'ici un an, les Etats-Unis pourraient devenir un Etat policier dictatorial, en guerre contre l'Iran.

    Il a déclaré que dans une telle situation, les militaires américains pourraient constituer l'unique force d'opposition.

    "Il est possible qu'ils (les militaires) en aient assez et qu'ils n'aient plus envie de se soumettre", a-t-il ajouté lors d'une interview à la radio, retransmise simultanément jeudi sur les ondes de plus de 50 stations américaines.

    Lire la suite et voir les liens US : http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1194


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    Au gouvernement depuis près de cinq ans, le Parti de la justice et du développement (AKP), groupant divers courants autour d'un noyau islamiste modéré, est donné gagnant des élections législatives de dimanche 22 juillet en Turquie. L'incertitude, selon tous les sondages, porte sur la marge de victoire du parti, qui se veut l'héritier de ceux qui se sont toujours opposés aux excès jacobins légués par la révolution laïque de Mustafa Kemal, fondateur de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la République" w:st="on">la République</st1:PersonName> turque. L'écart de voix dictera la nature du compromis que le parti du premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, devrait passer avec les kémalistes, soutenus par l'armée et qui gardent une partie du pouvoir réel en Turquie.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-937948,0.html

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  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 

    L'ex-colonel du KGB devenu patron du Kremlin a remis un prestigieux prix d'État, hier, à l'ancien dissident soviétique, un « écrivain majeur » qui a « dédié sa vie à sa patrie ».

    C'est une ironie de l'histoire. Alexandre Soljenitsyne, le pourfendeur du totalitarisme soviétique, décoré de l'une des plus hautes distinctions officielles russes par Vladimir Poutine, le chef du Kremlin, accusé de faire reculer la démocratie dans son pays. L'auteur de L'Archipel du goulag, expulsé d'URSS en 1974, récompensé par l'ancien colonel du KGB qui a qualifié la disparition de l'Union soviétique de « plus grande catastrophe géo-politique du siècle ».

    Et pourtant, à l'occasion de la fête nationale célébrée hier, Vladimir Poutine a bel et bien signé, la semaine dernière, un oukase décernant le prix d'État à Alexandre Soljenitsyne, « historien majeur », le premier à avoir rapporté « l'une des tragédies de la période soviétique », selon le communiqué du Kremlin. Âgé de 88 ans, affaibli, le lauréat du Nobel de littérature (1970) ne s'est pas déplacé pour recevoir son titre prestigieux. « Alexandre Issaïevitch voit ce prix comme une marque d'attention pour l'oeuvre de toute sa vie », a commenté son épouse Natalia à l'agence Interfax. « Ce prix donne un certain espoir, poursuit-elle, [...] que notre pays tire la leçon de son autodestruction au XXe siècle et qu'il ne la répète jamais. » (...)

    Le paradoxe n'est qu'apparent. Car depuis son retour d'exil, en <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:metricconverter w:st="on" ProductID="1994, l">1994, l</st1:metricconverter>'écrivain à la barbe de prophète, qui vit reclus dans la région de Moscou, s'est montré de plus en plus sévère pour l'Occident. Il y a un an, dans l'une des rares interviews accordées à la presse, il avait fustigé « l'encerclement total de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Russie">la Russie</st1:PersonName> » par l'Otan et les États-Unis qui « placent leurs troupes d'occupation dans les pays, l'un après l'autre ». Pour lui, avait-il confié à Moskovskyie Novosti, le rapprochement de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Russie">la Russie</st1:PersonName> avec l'Otan pourrait conduire « à la chute de la civilisation chrétienne ».

     

    http://www.lefigaro.fr/international/20070613.FIG000000051_vladimir_poutine_rend_hommage_a_soljenitsyne.html


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    JERUSALEM, 12 juil 2007 (AFP) - L'ancien Grand rabbin de France, René Sirat, estime que "le peuple juif n'a pas d'avenir sans la paix", s'élevant contre l'absence de ce thème lors d'une récente conférence à Jérusalem.
    "Il est inacceptable qu'une conférence sur l'avenir du peuple juif ne traite à aucun moment de la paix" avec le monde arabo-musulman, a ajouté le rabbin Sirat dans une interview publiée jeudi par le quotidien israélien Haaretz.
    La conférence organisée cette semaine par l'"Institut de planification pour le peuple juif", a discuté notamment des moyens de combattre l'antisémitisme et du risque d'une perte de la majorité juive en Israël. Là, la question de la paix n'était pas à l'ordre du jour.
    "C'est incroyable. La paix serait elle devenue un mot grossier? Comment peut-on planifier le futur du peuple juif sans traiter de la question de la paix?, s'est interrogé l'ancien Grand rabbin.
    Il a indiqué qu'il ne nourrissait pas d'illusions sur la possibilité de parvenir à la paix en 2007. "Je comprends qu'il y a des menaces et suis conscient des effets du terrorisme", a-t-il poursuivi, rappelant que son jeune frère avait été tué en 1962 dans un attentat en sortant d'une synagogue d'Alger.

     


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  • « La kermesse des fous » par STRELNIKOV

     

    "L'insensé reconnaissant sa folie est, en vérité, sage. Mais l'insensé qui se croit sage est vraiment fou." Bouddha

     

    Tout d'abord, considérez, je vous prie, mon récit comme un conte à dormir debout, surtout de la part de certains membres de « services » cruels et nocifs. Ce n'est qu'un jeu vous dis-je, un simple jeu de l'esprit.
    Donc il était une fois deux pays amis : Israël et les USA. Enfin amis.
    Le 8 juin 1967 des jets israéliens attaquent le navire-espion américain USS Liberty : 34 morts, 171 blessés. Pas sympa.
    Pour la classe politique israélienne, se souvenant des pressions américaines de 1956 au moment de Suez, c'est le moyen de rappeler à Washington que l'État hébreux n'entend certes pas se contenter de jouer les Républiques bananières pour son compte, mais au contraire, de récupérer sa liberté d'action pleine et entière.

     

    La suite : http://www.houmous.net/2007/07/10/la-kermesse-des-fous/

     


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  •  Jean-Pierre Dubois, président de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Ligue" w:st="on">la Ligue</st1:PersonName> des droits de l'homme, Gustave Massiah, président du CRID, Patrick Peugeot, président de <st1:PersonName ProductID="la Cimade" w:st="on">la Cimade</st1:PersonName>, Bernard Ravenel, président de l'Association France Palestine solidarité, Joël Thomas, président du Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD).<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    A peine Mahmoud Abbas venait-il de former un gouvernement d'urgence pour répondre à la prise de contrôle de la bande de Gaza par le Hamas, qu'Américains, Européens et Israéliens annonçaient la fin des sanctions économiques à l'encontre de l'Autorité palestinienne et proclamaient leur soutien au président palestinien pour lutter contre le Hamas.

    Ces élans de sympathie, comme les larmes de crocodile versées sur la tournure tragique que viennent de prendre les divisions interpalestiniennes, sont malvenus de la part de gouvernements dont la responsabilité dans cette situation est écrasante.

    Après avoir privé l'Autorité palestinienne de ses ressources financières et l'avoir ainsi privée du peu qui lui restait de sa capacité à exercer son pouvoir, après avoir poussé les Palestiniens dans une régression économique et sociale catastrophique, après avoir sapé la politique de cooptation de l'aile pragmatique du Hamas choisie par Mahmoud Abbas, après le refus américain et israélien de reconnaître le gouvernement d'union nationale formé grâce à la médiation saoudienne en mars de cette année... en un mot, après avoir créé les conditions d'un chaos économique et d'une confrontation politique radicale, les pompiers pyromanes alimentent encore l'incendie en renforçant la division entre Palestiniens.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-933345,0.html

     


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    « The Road Home »

    It is time for the United States to leave Iraq, without any more delay than the Pentagon needs to organize an orderly exit.

    Like many Americans, we have put off that conclusion, waiting for a sign that President Bush was seriously trying to dig the United States out of the disaster he created by invading Iraq without sufficient cause, in the face of global opposition, and without a plan to stabilize the country afterward.

    At first, we believed that after destroying Iraq's government, army, police and economic structures, the United States was obliged to try to accomplish some of the goals Mr. Bush claimed to be pursuing, chiefly building a stable, unified Iraq. When it became clear that the president had neither the vision nor the means to do that, we argued against setting a withdrawal date while there was still some chance to mitigate the chaos that would most likely follow.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>http://www.nytimes.com/2007/07/08/opinion/08sun1.html?em&ex=1184126400&en=e5a24f27f2faf8bb&ei=5087%0A

    [Merci à Nicole]
     


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    L'objectif du Millénaire de réduire de moitié la pauvreté dans le monde d'ici 2015 semble hors d'atteinte, si l'on en croit le rapport publié par l'ONU, le 2 juillet. Qu'en pense l'administrateur du PNUD (Programme des Nations unies pour le développement) que vous êtes depuis deux ans ?

     

    Depuis le tournant de ce siècle, la mondialisation vaut à l'espèce humaine une convergence remarquable, car l'Asie et l'Amérique latine rattrapent les pays riches grâce aux progrès extraordinaires qu'elles réalisent en matière de développement économique et social. Pourtant nous constatons qu'elle creuse un écart insupportable, car certains pays, et notamment en Afrique subsaharienne, n'avancent pas ou, pire, reculent. Cet écart a été mesuré : le revenu moyen par tête des dix pays les plus riches du monde était trois fois plus élevé que celui des dix pays les plus pauvres, en 1820. Aujourd'hui, il est cinquante fois plus élevé. Les causes de ce décrochage sont connues : le sida en Afrique australe et la guerre civile en Somalie ou au Soudan.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-933314,0.html

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    « A QUOI SERT <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="LA LITTÉRATURE SANS">LA LITTÉRATURE SANS</st1:PersonName> RÉSISTANCE ? » D'AHARON SHABTAI

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    Aharon Shabtai, grand poète israélien et hélleniste de renommée mondiale, nous livre ses réflexions sur l'art et la politique, et sur l'influence de l'occupation sur la culture israélienne. Dans ce très beau texte qu'il nous fait parvenir et qu'a traduit Anne-Marie Perrin, il souligne que "Dans les circonstances actuelles de barbarie, qui rappellent celles qui ont jadis prévalu en Allemagne, en Russie, en France et en Amérique, les écrivains sont sommés de prendre la parole, de prendre une posture politique claire et morale, de résister." "L'art sans espace politique, ajoute-t-il, est comme la pâte à modeler qu'on donne aux malades mentaux et aux enfants - parce que ceux qui n'ont pas de responsabilité relative à l'espace politique sont des esclaves et des enfants."

    <o:p> </o:p>

    http://www.europalestine.com/article.php3?id_article=2692


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    God bless America : http://lcweb2.loc.gov/natlib/ihas/service/patriotic/100010431/100010431.ram
    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p><o:p></o:p>

    The Declaration of Independence of the Thirteen Colonies In CONGRESS, July 4, 1776

    http://www.usacitylink.com/usa/declaration.html

    <o:p> </o:p>

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    Il y a une part de bluff chez Vladimir Poutine. Pour mieux faire comprendre son hostilité au projet américain de défense antimissile et prendre à témoin les Européens, le président russe a choisi de faire passer un frisson de guerre froide sur le Vieux Continent. La première salve avait été lancée le 10 février, à Munich : M. Poutine avait accusé les Etats-Unis d'unilatéralisme dans les affaires du monde, avant d'affirmer que "la guerre froide a laissé derrière elle des munitions qui n'ont pas encore explosé".

    Il y a une part de vérité et une autre de rodomontades dans ces propos. Sans doute est-ce dans le second registre qu'il faut ranger les déclarations du commandant en chef des forces stratégiques russes, le général Nikolaï Solovtsov, qui a menacé de pointer ses missiles sur les sites antimissiles que Washington se propose d'installer en Pologne et en République tchèque. Pour autant, Européens et Américains auraient tort de croire que la colère de Moscou est feinte et sans danger. Car, si la guerre froide est officiellement terminée, ses arsenaux perdurent, et le processus des traités de désarmement est stoppé.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-929114,0.html

     


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