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    « SOUTENIR <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="LA CONSOMMATION PAR LES">LA CONSOMMATION PAR LES</st1:PersonName> AUGMENTATIONS DE SALAIRES » par JEAN-CLAUDE MAILLY

     

    Quel était l'objectif du discours du président de la République à Toulon le 25 septembre?

    - Rassurer? Il n'est pas certain que cela soit vérifié dans la mesure où, pour les salariés, il a souligné que ce serait difficile en termes de pouvoir d'achat et de croissance.

    - Apporter des réponses? S'il est vrai que la crise est internationale et ne s'arrête pas aux frontières des États-Unis (cf. le nuage de Tchernobyl en 1986), il n'en reste pas moins qu'aux niveaux international et européen les choses se sont aggravées depuis longtemps. Cela fait des années que Force Ouvrière, dans le cadre de la CISL puis de la CSI et du TUAC, tire la sonnette d'alarme. 
    - Préparer l'opinion publique à une aggravation de la situation? On ne peut écarter cet objectif même si, sur la forme, il l'a accompagné d'un ton volontariste.

    Qu'il faille de nouvelles réglementations internationales et de nouvelles règles européennes est une évidence. Mais qui dit réglementation impose un rôle accru des pouvoirs publics, non seulement dans la définition des règles mais aussi dans leur contrôle et leur sanction.

    http://www.force-ouvriere.fr/page_principal/edito/index.asp?lk=e&id=549&theme_choisi=Organisation


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  • Yvon Gattaz a jeté un pavé dans la mare en s'exprimant sur l'affaire déclenchée par la mise en cause de Denis Gautier-Sauvagnac, président de l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), à propos de mystérieux retraits de millions d'euros en liquide. Pour l'ancien patron des patrons - M. Gattaz a présidé le CNPF de 1981 à 1986 -, c'est la fin de l'"omerta" sur un fait "de notoriété publique": depuis plus d'un siècle, une caisse du patronat "servait au financement des syndicats". Alors que tous les syndicats ont nié avec véhémence avoir reçu le moindre centime du monde patronal, Laurence Parisot, la présidente du Medef, a parlé de la "révélation d'un secret de famille", recourant, pour l'occasion, à un étrange oxymore : "Beaucoup savaient inconsciemment."

    Gigantesque et gravissime entreprise de corruption des syndicats ? Histoire fantasmagorique sur l'argent noir du patronat et des syndicats, où c'est le numéro deux du Medef qui est incriminé mais où le soupçon se déplace sur les syndicats qui, en définitive, trinquent ? En l'absence de règles claires et transparentes, le financement des syndicats alimente la boîte à rumeurs, mêlant interrogations justifiées et faux procès. Il en est ainsi de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Caisse" w:st="on">la Caisse</st1:PersonName> centrale des activités sociales (CCAS) d'EDF, au budget annuel de 480 millions d'euros, qui a fait l'objet d'une information judiciaire, en 2004, et a été épinglée, en avril, par <st1:PersonName ProductID="la Cour" w:st="on">la Cour</st1:PersonName> des comptes qui lui a reproché en vrac "absence totale de transparence, incohérence, non-respect du droit fiscal et social". En creux, <st1:PersonName ProductID="la CCAS" w:st="on">la CCAS</st1:PersonName> est soupçonnée, depuis sa création en 1946, de financer le Parti communiste et <st1:PersonName ProductID="la CGT." w:st="on">la CGT.</st1:PersonName>

    <st1:PersonName ProductID="la CGT." w:st="on"></st1:PersonName> 

    <st1:PersonName ProductID="la CGT." w:st="on"></st1:PersonName>http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-971537,0.html


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    PARIS, 18 sept 2007 (AFP) - La Confédération syndicale internationale (CSI) a recensé 144 syndicalistes assassinés dans le monde en 2006 en raison de leurs activités militantes, un chiffre en hausse par rapport à 2005 (115), révèle son rapport annuel sur les violations des droits syndicaux.
    Avec 78 tués, " la Colombie reste le pays le plus meurtrier dans le monde pour les syndicalistes", souligne le secrétaire général de la CSI , le Britannique Guy Ryder, en ouverture du rapport, rendu public mardi.
    La CSI alerte également sur l'augmentation du nombre de "personnes assassinées en raison de leurs activités syndicales" en Asie, notamment aux Philippines, où 33 syndicalistes ont perdu la vie en 2006, et en Afrique, particulièrement en Guinée à cause de "violences policières" contre des manifestations syndicales.
    Au-delà, la confédération recense pour 138 pays la liste de toutes les formes de "violences" et des "arrestations" et "licenciements" frappant les syndicalistes. En 2006, elle a recensé plus de 800 cas de "blessures ou tortures" sur des syndicalistes, près de 5.000 arrestations et quelque 500 emprisonnements.
    Elle pointe un certain nombre de pays où les syndicats sont interdits, comme les Émirats arabes unis ou l'Arabie Saoudite, et ceux qui prohibent tout syndicalisme indépendant, comme la Chine , la Birmanie ou Cuba.
    Les pays occidentaux sont loin d'être exempts de toute critique et la CSI relève qu'aux Etats-Unis "des millions de travailleurs ont été privés de leurs droits d'organisation et de négociation en 2006" par une ordonnance fédérale.
    En Europe, "moins de 10% des entreprises prennent véritablement au sérieux le respect de la liberté syndicale et la promotion de la négociation collective", souligne la confédération.
    La CSI , basée à Bruxelles, fédère quelque 168 millions de salariés de 304 syndicats nationaux dans 153 pays.

    Voir le rapport 2006 : http://www.icftu.org/survey2006.asp?language=EN


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    Bien qu'inattendu, le constat est réel : Nicolas Sarkozy, qui a achevé le 30 mai sa réception des partenaires sociaux à l'Elysée, bénéficie d'un état de grâce social. Pourtant, le candidat de l'UMP n'était à l'évidence pas le favori des syndicats. Indépendance oblige, aucune centrale n'avait donné de consigne de vote, mais les projets sociaux de M. Sarkozy - de la détaxation des heures supplémentaires au contrat unique de travail en passant par le service minimum en cas de grève dans les transports publics - inquiétaient. Pis encore, le champion de la droite était perçu comme un adepte d'une méthode "à la hussarde", celle du passage en force. <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="La CGT" w:st="on">La CGT</st1:PersonName> l'avait pris pour cible, Bernard Thibault établissant même un parallèle avec la brutalité antisyndicale de Margaret Thatcher.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-917680,0.html

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    "La Charte d'Amiens exprime la conscience et la volonté de puissance de la classe ouvrière. Réunir sous ce drapeau tous les exécutants de toutes les industries, de toutes les administrations et ranimer leur force vitale, c'est pour nous le seul moyen d'empêcher la formation de classes parasitaires indispensable à un Etat totalitaire... Mais la Charte d'Amiens réclame tout autre chose qu'une adhésion de principe: elle fait de "l'action directe", au sens complet du mot, le seul moteur de tout progrès social et humain." Roger Hagnauer (1956)


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