• AVERTISSEMENT - Dimanche 20 avril 2014

    M. Laurent VASSALLO n’est plus membre ni des Clubs « Penser la France » ni de la rédaction de POLITIQUE-ACTU.

    Contre toute attente, et en totale trahison des engagements pris auprès de la rédaction de Politique-actu et des Clubs « Penser la France », M. Laurent VASSALLO a décidé de rejoindre le cabinet de M. ROBERT MENARD (Front National), de Béziers après avoir travaillé durant des mois avec lui en toute confidentialité.

    En conséquence, M. Laurent VASSALLO a été exclu du comité de rédaction de POLITIQUE-ACTU.

    Par ailleurs, et pour les mêmes motifs, LAURENT VASSALLO a quitté les Clubs « Penser la France » (PLF) alors qu’une procédure d’exclusion était pendante.

    Lire le communiqué national des Clubs « Penser la France »

    http://www.politique-actu.com/actualite/laurent-vassallo-penser-france-vassallo/1013835/


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  • H1N1 : immunité juridique pour les labos américains

    Au moment où les premiers résultats des essais cliniques sur les vaccins contre la grippe A sont publiés et que monte une controverse tant sur le bien-fondé de la vaccination de masse que sur les risques potentiels de ces vaccins préparés en urgence, les laboratoires pharmaceutiques américains, eux, n'ont rien à craindre. Ils sont en effet protégés contre la menace d'éventuelles poursuites judiciaires et d'indemnités à payer en cas d'effets indésirables survenant chez des personnes vaccinées contre le virus H1N1.

    Depuis le 15 juin, ils bénéficient en effet d'une immunité juridique accordée par le gouvernement américain, dans le cadre d'une législation sur la préparation et les urgences publiques (PREP Act). Récemment disparu, le sénateur démocrate Ted Kennedy estimait que le PREP Act représentait un cadeau pour l'industrie pharmaceutique et en avait demandé le retrait.

    Lire la suite :

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/09/15/h1n1-immunite-juridique-pour-les-labos-americains_1240711_3244.html


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    Jamais un hôpital psychiatrique n'avait encore reçu un président de la République en ses murs : la visite de Nicolas Sarkozy, mardi 2 décembre, au centre hospitalier spécialisé d'Antony (Hauts-de-Seine) devait donc faire date. Elle restera effectivement dans les annales mais comme un point de rupture, un moment de fracture entre la communauté médicale et les pouvoirs publics. Annonçant la multiplication des moyens d'enfermement au sein des établissements et un durcissement des conditions de sortie des patients hospitalisés d'office, le chef de l'Etat a surpris et choqué les professionnels du soin : l'ensemble des organisations publiques représentatives des psychiatres a dénoncé "une approche exclusivement sécuritaire de la psychiatrie, qui apparaît comme une régression inacceptable".

    Alors que la psychiatrie publique traverse une crise profonde - crise de moyens, d'identité et de valeurs -, le discours de M. Sarkozy paraît au mieux inadapté, au pire dangereux. Prononcé trois semaines après le meurtre, le 12 novembre, d'un jeune homme par un patient schizophrène échappé de l'hôpital psychiatrique de Grenoble, il tourne le dos à toute amélioration de la prise en charge sanitaire pour ne retenir que des solutions de type carcéral : création d'unités fermées avec vidéosurveillance, multiplication des chambres d'isolement, pose de bracelet GPS aux patients en promenade, sorties décidées par les préfets après avis d'un collège de trois professionnels du soin au lieu d'un seul aujourd'hui... On ne saurait mieux faire passer le message que tout patient hospitalisé sous contrainte est un individu dangereux dont la société doit se prémunir.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/12/05/psychiatrie-la-regression-securitaire-par-cecile-prieur_1127251_3232.html

     


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    La Haute Autorité de Santé vient de publier le manuel de certification, dans sa version 2010, des établissements de santé. Rappelons que la procédure de certification des établissements de santé, introduite par l'ordonnance n°96-346 du 24 avril 1996 portant réforme hospitalière a pour objectif « de porter une appréciation indépendante sur la qualité des prestations d'un établissement »[1].

    La nouveauté dans cette version du référentiel est l'apparition d'un chapitre sur l'engagement de l'établissement dans le développement durable. On ne peut que se réjouir de cette insertion qui s'inscrit dans la proclamation constitutionnelle et législative que « Les politiques publiques doivent promouvoir un développement durable »[2]. La Haute Autorité de Santé explicite d'ailleurs dans son référentiel que l'objectif dans la V2010 est d'engager les établissements à promouvoir le développement durable dans leur stratégie et dans le management »[3]. L'HAS souligne également la transversalité de cette démarche d'intégration du développement durable

    Au-delà de cette proclamation, le temps est donc venu pour les établissements de santé d'envisager une méthodologie pour s'engager dans le développement durable. Déjà quelques établissements précurseurs comme la Clinique Champeau à Béziers avec la norme ISO 14001[4], l'Institut Paoli Calmette à Marseille avec le règlement Européen EMAS[5] et l'hôpital de Brest avec l'agenda 21 s'étaient lancés dans une démarche qui doit conduire à une approche globale de la prise en compte du développement durable dans l'ensemble des activités et le bâtiment de l'établissement de santé.

    Le pas supplémentaire que franchit la Haute Autorité de Santé consiste à poser un diagnostic développement durable de l'établissement en définissant en amont dans son référentiel les trois dimensions du développement durable à savoir une gestion économique fiable, un établissement socialement intégré et un établissement de santé écologiquement respectueux.

    Il est donc maintenant important de construire les indicateurs de développement durable en établissement de santé, afin de réaliser ce diagnostic.

    Pour conclure, il nous semble important de rajouter une quatrième dimension en matière de développement durable en établissement de santé, celle du patient et de l'humanisme qui doit ressortir de sa prise en charge globale.

    [1]  HAS - Direction de l'Amélioration de la Qualité et de la Sécurité des Soins - Chapitre 1 - Partie 1 - Edition novembre 2008 - p.3

    [2] Article 6 de la Charte de l'Environnement

    [3]  HAS - Direction de l'Amélioration de la Qualité et de la Sécurité des Soins - Chapitre 1 - Partie 1 - Edition novembre 2008 - p.19

    [4]  Norme internationale rédigée par l'Organisation Internationale de Normalisation en 1996 et révisée en 2004.

    [5] Règlement (CE) n°761/2001 du Parlement Européen et du Conseil du 1 mars 2001 permettant la participation volontaire des organisations à un système communautaire de management environnemental et d'audit (EMAS)



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    Comme en boomerang, l'affaire réveille toutes les plaies de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la psychiatrie. Le">la psychiatrie. Le</st1:PersonName> meurtre d'un jeune homme en pleine rue, mercredi 12 novembre, par un patient schizophrène échappé de l'hôpital psychiatrique de Grenoble, a secoué les équipes soignantes en santé mentale. Comme après l'affaire du double meurtre de Pau, en 2004, commis par un ancien patient de l'hôpital psychiatrique de la ville, médecins et soignants témoignent de la crise profonde de leur discipline. "On ne parle de la psychiatrie que quand il y a des faits divers, s'alarme Séverine Morio, infirmière à l'hôpital parisien Maison-Blanche. Mais c'est toute l'année que nous sommes en difficulté. On organise les ruptures de soin en faisant sortir trop tôt les patients, et ensuite on s'étonne qu'il y ait des passages à l'acte..."

    Le drame de Grenoble intervient dans un contexte de crise latente, les appels à la grève se multipliant dans les services de psychiatrie. A l'hôpital de la Conception à Marseille, une équipe a observé un mois d'arrêt de travail, en octobre, pour refuser l'arrivée d'un patient réputé très violent ; le 6 novembre, une centaine de salariés de l'hôpital Saint-Jean-de-Dieu, à Lyon, ont débrayé pour protester contre l'agression d'une infirmière par un patient qui ne voulait pas sortir de l'hôpital ; mardi 18 novembre, des soignants des hôpitaux parisiens de Sainte-Anne, Esquirol et Maison-Blanche observaient également une grève pour "lancer l'alerte sur la dégradation de la psychiatrie en France".

    De fait, malgré l'effort consenti par l'Etat au titre du plan santé mentale 2005-2008 (plus d'1,5 milliard d'euros consacrés surtout aux rénovations d'établissement), les hôpitaux psychiatriques sont soumis à une forte contrainte financière.

     

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/11/20/la-psychiatrie-francaise-va-de-plus-en-plus-mal_1120942_3224.html


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    « Des malades arrêtent de se soigner pour dénoncer les franchises »

     

    Il a choisi ce mode radical d'action car, "à notre époque, il faut faire des choses un peu provocantes si on veut se faire entendre". Bruno-Pascal Chevalier, 45 ans, travailleur social et malade du sida, a entamé "une grève des soins" pour protester contre l'instauration des franchises médicales et l'augmentation des déremboursements de médicaments.

    Affirmant agir au nom de "toutes les personnes exclues du système de santé", M. Chevalier ne prend plus son traitement depuis fin septembre 2007 mais n'a rendu publique son action qu'après l'entrée en vigueur des franchises, le 1er janvier. Jeudi 17 janvier, l'Association française des diabétiques a fait savoir qu'un patient traité à l'insuline avait lui aussi cessé son traitement, mettant dorénavant "sa vie en jeu". Un insuffisant rénal a fait part de la même initiative.

    Depuis le début de l'année, les assurés sociaux ne sont plus remboursés de 50 centimes d'euros par boîte de médicament et acte paramédical, et de 2 euros par transport sanitaire, dans la limite d'un plafond de 50 euros par an. Ces franchises, qui s'appliquent notamment aux malades en affection longue durée (ALD), s'ajoutent au forfait d'1euro sur le remboursement des consultations médicales, instauré en 2004, et aux 18 euros sur les interventions hospitalières dépassant 91 euros.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-1000921@51-1000929,0.html


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    Depuis trois décennies, les Etats démocratiques s'appuient sur la science pour gouverner les peuples. Si cette politique a permis de prévenir, soigner et guérir avec succès les maladies organiques et si elle a magnifiquement amélioré notre vie quotidienne, elle n'a pas produit de résultats aussi pertinents dans le domaine de la souffrance psychique.

    Ni l'étude des gènes ni celle de la plasticité cérébrale n'ont encore réussi à donner naissance à des traitements efficaces des maladies mentales, pas plus qu'elles n'ont permis de venir à bout de ces "maladies de l'existence" que sont névroses, dépressions, angoisses, passions, addictions, volonté de se détruire, etc. Tout au plus a-t-on mis au point des médicaments de l'esprit (ou psychotropes) qui ont contribué à faire vivre les psychotiques au sein de leur famille et surtout à apporter une tranquillité à ceux qui risquaient d'être dangereux pour eux-mêmes, pour leur entourage et pour leurs employeurs.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-1001019,0.html


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    La dépression, maladie du siècle ? Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), en 2020, la dépression devrait devenir la première cause de morbidité chez la femme et la deuxième chez l'homme (après les maladies cardiovasculaires). En France, cette maladie psychique touche quelque trois millions de personnes - dont deux fois plus de femmes que d'hommes - et représente la première cause de suicide.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />

    Deux années de discussions auront été nécessaires pour aboutir au lancement, mardi 9 octobre, par le ministère de la santé et l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes), d'une première campagne nationale "La dépression : en savoir plus pour en sortir". Ce dispositif d'information (guide, site Internet, spots radio et télé) intervient alors même que les décrets d'application réglementant l'usage du titre de psychothérapeute n'ont toujours pas abouti. Et qu'il n'est pas question, "dans un contexte de déficit de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Sécurité">la Sécurité</st1:PersonName> sociale", a justifié Roselyne Bachelot, ministre de la santé, de prendre en charge l'accès à un psychologue.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-967538,0.html

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  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 

    « Les Franchises médicales » dénoncées par les CPAM.

    <o:p> </o:p>

    Le conseil de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Caisse" w:st="on">la Caisse</st1:PersonName> primaire d'assurance-maladie (Cpam) de Seine-Saint-Denis (93) s'est prononcé, à l'unanimité, contre la création des franchises médicales, considérées comme un pas de plus « vers une médecine à deux vitesses ». La semaine dernière, les présidents des Cpam des trois départements de <st1:PersonName ProductID="la Basse-Normandie" w:st="on">la Basse-Normandie</st1:PersonName> avaient rejeté les franchises lors du conférence de presse, et ceux des 8 départements de Midi-Pyrénées avaient déclaré que ces franchises, comme les précédentes, ne servent à rien économiquement. On parle de dépenses, mais c'est le problème des ressources qui est en question, et derrière lui l'ensemble des exonérations de charges",

     

    Octobre 2007.


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    Biologistes, Pharmaciens ... se préparent à des mouvements sociaux !

    Destruction complète de la biologie praticienne - Disparition du monopole pharmaceutique (discours du 30 août de Sarkozy : fin des rentes de profession telles que ... les pharmaciens, vive les médocs chez Leclerc) - Instauration d'un système de santé à deux vitesses - T2A à 100% dans les hôpitaux : les postes d'internes sont concernés, seuls les postes "rentables" seront maintenus ...

    « Nouveau rebondissement dans le dossier du PLFSS 2008 - j'ai pu apprendre par une voie n on officielle que la grande majorité des amendements décidés sur l'article 34 du PLFSS 2008 lors de la réunion du 27 septembre au ministère n'ont pas été retenus ! » peut-on lire sur les sites des Internes en biologie !Ainsi en l'absence des modifications décidés le 27 septembre la déréglementation voulu par le gouvernement aura les conséquences suivante : plus de normes en terme de nombre de directeur et directeurs adjoint de LABM et ce quelque soit l'activité du laboratoire ; plus de normes d'installation, de matériels ou de locaux ( en gros un laboratoire pourra se résumer à un centre de prélèvement de 3m²) ; déréglementation totale des modalité de transfert de prélèvement (un laboratoire n'aura aucune obligation de réaliser des analyses)

    http://www.siphif.org


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    Est-ce nouveau dans la santé ? Non. Les gouvernements successifs de droite et de gauche ont eu recours à ces mécanismes financiers faisant payer le malade : forfait hospitalier, 1 euro sur les consultations, ticket modérateur sur les actes techniques, etc. Les déremboursements successifs de médicaments participent de la même logique économique, en rupture avec le pacte social de 1945. Le financement des soins glisse du cotisant et du contribuable vers le malade. Alors, pourquoi les franchises médicales suscitent-elles un tel rejet, de la population, de la société civile et de politiques de tout bord ? Peut-être justement parce qu'il est dit franchement que désormais le malade doit financer les soins ! Peut-on attendre un quelconque effet positif de ces franchises médicales ? Non plus ! Le malade n'est pas un consommateur et ne réagira pas pour sa santé comme pour la carrosserie de sa voiture. Toutes les études internationales montrent un effet nul sur la consommation. Et pour équilibrer le déficit, il faudrait des franchises de plusieurs milliers d'euros par malade et par an. Les sommes espérées, 850 millions d'euros, sont sans commune mesure avec le déficit. Il est donc probable que les franchises seront étendues, augmentées à l'image du forfait hospitalier.

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-964322,0.html


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    Au moment où se tournent les dernières pages de ma vie politique et de ma vie médicale, un remords lancinant me taraude : ne pas m'être battu suffisamment pour sauver l'hôpital public. Il s'enfonce inexorablement dans un coma qui le ramène à ce qu'il était au milieu du siècle dernier : l'hôpital des pauvres et de la formation des médecins. Ainsi s'effondre l'immense espoir soulevé par les ordonnances de 1958 et l'élan inégalé qu'elles ont donné pendant une vingtaine d'années à la médecine française dont l'image s'affadit aujourd'hui.

    Au-delà de la nostalgie, au-delà des sentiments, le malade - l'essentiel - apparaît de plus en plus négligé, oublié. Sans évoquer l'accueil et les conditions d'hébergement, c'est la qualité des soins qui diminue avec des retombées sur l'ensemble du système de santé, en attendant que les hôpitaux privés qui s'organisent prennent le relais. Sous un autre angle, les coûts s'élèvent sans cesse et représentent près de 50 % des dépenses de l'assurance-maladie, dont le déficit pourrait disparaître en même temps que les gaspillages à l'hôpital, dont il existe des myriades d'exemples.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-960216,0.html


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