•  

    Au coeur de la période de suspension des travaux du Parlement, le gouvernement a décidé d'imposer la procédure d'urgence à l'examen et l'adoption du texte censé constituer le « grand rendez vous de la France avec ses prisons ». Dans ce contexte, et à la veille de l'ouverture le mardi 3 mars de la discussion au Sénat du projet de loi pénitentiaire, l'Observatoire international des prisons (OIP) entend rappeler la situation inacceptable au regard des exigences de l'Etat de droit et indécente au regard des droits de l'homme qui caractérise notre système carcéral. Il entend le rappeler avec d'autant plus de force que cette situation rend impérative l'intervention d'un législateur renouant avec la lettre et l'esprit des conclusions de ses commissions d'enquête d'antan, et assumant sa compétence exclusive pour fixer les restrictions apportées à l'exercice des droits et des libertés en milieu pénitentiaire.

    Prenant connaissance avec consternation de la décision gouvernementale, les Etats généraux de la condition pénitentiaire ont immédiatement et unanimement déploré une démarche « injustifiable et illégitime » qui, ayant pour objet de limiter les débats à une seule lecture dans chacune des deux assemblées, a pour effet de « faire obstacle » à ce que la représentation nationale « exerce pleinement ses responsabilités ». Ils ont estimé ce choix d'autant plus surprenant que le président de la République avait pris l'engagement de soumettre au législateur une réforme ambitieuse de l'institution carcérale, et d'autant moins opportun, qu'au terme de ses travaux, la Commission des lois du Sénat avait souligné la « déception largement partagée » parmi les acteurs du monde des prisons vis-à-vis d'une réforme « à droit constant », voire « en retrait par rapport au droit en vigueur ». Ils ont en conséquence interpellé le Parlement, au travers des Conférences des présidents des deux assemblées, pour qu'il fasse usage de son pouvoir de refuser la procédure accélérée, tel qu'il résulte de l'article 45 nouveau de la Constitution.

     

    http://www.oip.org/sinformer/communiques-oip/loi-penitentiaire--le-legislateur-face-a-sa-responsabilite-634-156.html


    votre commentaire
  •  

    PARIS (Reuters) - Les trois principaux syndicats de personnels pénitentiaires ont menacé jeudi le gouvernement d'une "action" si le ministère de la Justice ne procède pas à des recrutements pour régler la crise des prisons.

    "L'unité syndicale exige que la ministre, comme elle s'y est engagée, annonce la création d'emplois supplémentaires, (...) Dans le cas contraire, l'unité syndicale refusera le pourrissement de la situation et engagera les personnels à passer à l'action", déclarent dans un communiqué commun les syndicats Ufap, FO et CGT.

    Cette déclaration fait suite à un entretien place Vendôme entre la ministre de la Justice Rachida Dati et les représentants de ces syndicats, jeudi matin, suite à une série d'incidents dans les prisons, lourdement surpeuplées avec 62.744 détenus pour 51.000 places.

    Les suicides, homicides et incidents divers se multiplient. Un détenu a été tué par un autre prisonnier mardi dernier à la prison centrale de Lannemezan (Hautes-Pyrénées). Le 15 février, utilisant des explosifs, deux détenus se sont évadés d'une autre maison centrale, à Moulins (Allier), avant d'être repris.

    Les syndicats demandent des mesures immédiates. Dans un communiqué, le ministère évoque une "optimisation du budget" qui permettra selon lui de créer 177 en emplois de plus, ce qui porterait les créations de postes en 2009 à 1.264 au total.

     

    http://www.latribune.fr/depeches/reuters/le-gouvernement-menace-par-une-crise-dans-les-prisons.html


    votre commentaire
  •  

    « Pas de "nouvelle criminologie" au CNAM »

     

    Laboratoire des luttes : La création d'une chaire de Crimonologie au CNAM attribuée à Alain Bauer, consultant en sécurité, entres autres titres, suscite inquiétude et critiques dans le milieu de la recherche et au CNAM même. Mouvements reproduit ici une pétition qui est ouverte à la signature sur le site de Sauvons la recherche.

     

    L'avenir des recherches publiques sur les questions de "sécurité intérieure" fait actuellement débat au sein du monde la recherche et de l'enseignement supérieur, de même que la question de la création d'une nouvelle discipline de "Criminologie". Afin d'alerter sur les risques que présentent les projets contenus notamment dans un récent rapport public (Déceler – Etudier – Former : une voie nouvelle pour la recherche stratégique) publié sous la direction d'Alain Bauer.

    Pourquoi nous ne voulons pas de la « nouvelle criminologie » et des projets de contrôle de la recherche sur la « sécurité intérieure » dans lesquels elle s'inscrit Alain Bauer, propriétaire de la société privée de conseil en sécurité AB Associates – mais se présentant comme « criminologue » – s'est fait charger en 2007 d'une mission sur la formation et la recherche en matière stratégique, après avoir été nommé en 2003 président d'une instance liée au ministère de l'Intérieur, le conseil d'orientation de l'Observatoire national de la délinquance. Après la remise du rapport de mission le 20 mars 2008, il s'est fait confier une « mission de préfiguration » dans laquelle il a délégué le volet « développement de la criminologie à l'Université » à Pierre Tournier, directeur de recherches au CNRS, et Xavier Raufer, un journaliste qui a obtenu récemment un doctorat de géographie et se présente comme « directeur des études et de la recherche du département de recherche sur les menaces criminelles contemporaines de l'Université Paris II ». Ces personnalités ont par ailleurs exprimé les conceptions (diverses) qu'elles se faisaient de la « nouvelle criminologie » qu'ils appellent de leurs vœux. Leurs projets partagent néanmoins plusieurs orientations fondamentales plus globales, visant la réorganisation de la recherche sur la « sécurité intérieure », qui nous semblent des plus dangereuses pour l'avenir de la recherche publique.

     

    http://www.mouvements.info/spip.php?article376


    votre commentaire
  •  

    « Vous habitez Saint-Denis, donc vous êtes anarchiste, affirmait Rochefort dans L'Intransigeant du 16 mars 1892. Si vous n'étiez pas anarchiste, vous n'habiteriez pas Saint- Denis. Or, une bombe a fait explosion à la porte de l'hôtel de Sagan ; et comme les bombes ne peuvent être lancées que par des anarchistes... Je vous envoie au dépôt parce que vous êtes certainement anarchiste, puisque vous habitez Saint-Denis, et qu'étant anarchiste, il est évident que c'est vous qui avez lancé la bombe."

    La boutade de Rochefort pourrait s'appliquer à la construction médiatico-policière de la prétendue "cellule" terroriste basée à Tarnac, en Lozère. La prise d'assaut de ce paisible village situé sur le plateau de Millevaches par les brigades antiterroristes avec hélicoptères, troupes d'élite et caméras de France Télévisions est la plus grande opération d'intoxication de l'opinion réalisée par un gouvernement depuis plusieurs décennies. Qualifiée alternativement d'anarchistes ou d'autonomes, voire d'anarcho-autonomes, une vingtaine de jeunes gens qui avaient entrepris de redonner vie à ce petit village, ouvrant une épicerie-restaurant, une bibliothèque et un ciné-club, avec le but innocent et peut-être naïf de vivre et de penser autrement, se sont retrouvés embrigadés, profilés, enfermés dans la fiction d'une dangereuse organisation terroriste invisible qui complotait contre la sécurité de l'Etat. Un récit policier. A leur tête, un chef, doctrinaire et omniprésent, que son père décrit comme incapable de planter un clou sans se blesser ou de transporter une brouette sans renverser son contenu, aurait manigancé toutes sortes d'actions périlleuses contre l'Etat démocratique.

     

    http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/12/05/fictions-du-terrorisme-par-christian-salmon_1127339_3232.html


    votre commentaire
  •  

    Le 16 octobre, nous dirons tous « Non à EDVIGE »

     

    À Paris comme dans toutes les régions de France, citoyens et élus diront « Non à EDVIGE » au cours de rassemblements organisés par le Collectif national et par un nombre croissant de Collectifs locaux.

    Le Collectif a pu avoir connaissance de l'ensemble des documents transmis à <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la CNIL">la CNIL</st1:PersonName> pour avis par le gouvernement. Un projet de texte portant retrait du décret EDVIGE en fait bien partie, malgré les petites cachotteries mesquines du ministère de l'Intérieur qui n'avait transmis sciemment qu'une partie des documents aux organisations syndicales membres du Collectif.

    Cette nouvelle version est le résultat de la première vague d'une formidable mobilisation citoyenne. Cette mobilisation va se poursuivre et se manifester avec force le 16 octobre pour dire « Non à EDVIGE », parce que la version 2.0 n'est pas plus acceptable que la version 1.0.

    Plusieurs aspects importants et tout aussi dangereux demeurent dans la version 2.0.

    Deux finalités très différentes sont toujours amalgamées : enquêtes administratives et suspicion de risques pour la sécurité publique. Par ailleurs rien n'indique que le fichage départemental des « personnalités » sera dénué de tout danger puisqu'aucun texte n'est encore paru à ce sujet.

     

    http://www.ldh-france.org/actu_derniereheure.cfm?idactu=1798

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    votre commentaire
  •  

    Les gendarmes bataillent pour conserver leur identité, en vue du passage sous la tutelle du ministère de l'intérieur, aux côtés des policiers, au 1er janvier 2009. Leur statut militaire va être sanctuarisé dans un texte de loi. Une première. Le seul texte spécifique date de 1903 : un simple décret portant sur l'organisation de la gendarmerie.

    Un avant-projet de loi très court, de huit articles, sera examiné lors d'une réunion interministérielle lundi 9 juin, avant d'être présenté en conseil des ministres à la fin du mois ou début juillet. Il consacre l'existence d'une police militaire.

    Le texte prépare ainsi, en apposant des verrous, le transfert de la tutelle du ministère de la défense à celui de l'intérieur. Il est surtout destiné à rassurer des gendarmes qui, depuis plusieurs mois, expriment de plus en plus ouvertement leur malaise, en prenant souvent pour référence 2001, année où, pour la première fois, ils avaient osé descendre dans la rue avec leurs familles. "Fuites" organisées dans la presse, témoignages relayés par des gradés, ou véhiculés par Internet, les exemples abondent.

    La rumeur de la fermeture de la moitié des brigades dans le cadre de la révision générale des politiques publiques, a envenimé la situation. Les comparaisons d'heures de travail et de salaires entre policiers et gendarmes n'ont cessé de se multiplier, parfois à tort et à travers. Les responsables hiérarchiques assurent que la "parité" des conditions sera assurée au terme de la réforme.

     

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/06/04/la-loi-va-sanctuariser-l-existence-d-une-police-militaire_1053600_3224.html#ens_id=1051549


    votre commentaire
  •  

    « Congédié par Nicolas Sarkozy, le directeur de la police générale à Paris s'explique"

     

    Alerté par un simple coup de téléphone du ministère de l'intérieur, Yannick Blanc, directeur de la police générale de la préfecture de police de Paris (DPGPP), a été brutalement débarqué de ses fonctions "avec quelques jours de préavis" par un décret signé du président de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la République">la République</st1:PersonName>, Nicolas Sarkozy, le 16 janvier. Nommé en octobre 2005 à la tête de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la DPGPP">la DPGPP</st1:PersonName>, composée de 450 fonctionnaires et chargée de la délivrance des titres de séjour aux étrangers résidant à Paris et des reconduites à la frontière, M. Blanc ne s'est vu proposer aucune autre affectation crédible. Autant dire que ce haut fonctionnaire de 53 ans, administrateur civil, et non policier, a été sanctionné.

     

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/01/25/congedie-par-nicolas-sarkozy-le-directeur-de-la-police-generale-a-paris-yannick-blanc-s-explique_1003629_3224.html


    votre commentaire
  •  

    « La police de proximité » par Jean-Pierre CHEVENEMENT

     

    Selon la presse, Madame Alliot-Marie prévoit de relancer une forme de police de proximité « proche des gens » dans les quartiers les plus difficiles ». Je me réjouis de voir que, comme bien souvent, on rend hommage à mon action longtemps après que je l'aie entreprise. Il faut toutefois rappeler que la police de proximité ce n'est pas seulement une politique de territorialisation, c'est une police qui est à la fois préventive, dissuasive et répressive. A cet égard, elle exerce pleinement ses prérogatives de police judiciaire, participe aux renseignements, met en œuvre les techniques de la police scientifique technique. Enfin, une dimension importante est le suivi et l'aide aux victimes.

    Cette police de proximité n'est pas tombée du ciel : cinq circonscriptions expérimentales avaient été désignées en 1998 et 62 en 1999.

    La « polprox » a été lancée en juin 2000 pour ces 62 grandes circonscriptions ; la seconde vague a été lancée en 2001 et la troisième pour les plus petites circonscriptions en 2002. Dans celles-ci on aurait peut-être pu faire l'économie de la police de proximité.

    Madame Alliot-Marie ferait bien de ne pas recourir à des expérimentations dans la seule Seine-St-Denis mais d'étendre son action à d'autres circonscriptions de police : en région parisienne, dans le Rhône, les Bouches du Rhône, le Bas-Rhin, etc.

    Au total, je me réjouis de cette inflexion mais je jugerai aux actes.

     

    http://www.chevenement.fr/index.php


    votre commentaire
  •  

    "Pourquoi ne pas les relayer directement au Pentagone ?" (tant qu'on y est !?!)

     

    Un oiseau, une "mouette" de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:metricconverter w:st="on" ProductID="1 mètre">1 mètre</st1:metricconverter> de large et <st1:metricconverter w:st="on" ProductID="60 centimètres">60 centimètres</st1:metricconverter> de long, baptisé "Elsa". Ainsi décrit, le projet Engin léger pour la surveillance aérienne (ELSA) tient la vedette sur le stand de la police au salon Milipol consacré à la sécurité intérieure des Etats qui s'est ouvert à Paris, porte de Versailles, le 9 octobre. C'est un tout petit drone, muni d'une caméra, pas plus lourd qu'une bouteille d'eau, qui pourrait équiper, à terme, la police nationale pour surveiller à distance villes et quartiers.

    "Nous ne sommes pas sur la ligne d'une surveillance de longue durée, de type militaire, assure Thierry Delville, chef des services de technologie de sécurité intérieure. C'est un outil supplémentaire pour les interventions de la police." ELSA servirait pour les grandes manifestations et rassemblements, mais aussi dans le cadre des violences urbaines telles qu'elles se sont déroulées en novembre 2005. Autres exemples de scénario d'emploi avancés par les spécialistes : la surveillance des abords d'une maison dans laquelle se seraient installés des terroristes ; le repérage des voitures brûlées ; ou bien un zoom sur un groupe de personnes, en marge d'une manifestation, pour repérer un porteur de cocktail Molotov. Le survol des zones urbaines étant soumis à autorisation, le drone ne devrait pas dépasser <st1:metricconverter w:st="on" ProductID="150 mètres">150 mètres</st1:metricconverter> d'altitude, même si sa capacité peut atteindre <st1:metricconverter w:st="on" ProductID="500 mètres">500 mètres</st1:metricconverter>. Avec une autonomie de 40 minutes, il peut balayer un rayon d'action de <st1:metricconverter w:st="on" ProductID="2 kilomètres">2 kilomètres</st1:metricconverter>. Le type de caméra embarquée est variable, à infrarouge la nuit, à intensification de lumière dans la pénombre ou la grisaille...

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3208,36-965719@51-956422,0.html


    votre commentaire
  •  

    Dimanche 7 octobre à 16h30

     

    Le thème de l'émission est consacré aux Renseignements généraux.

    Autres invités : Charles Pasqua, ancien ministre de l'Intérieur et Rémy Bellon, journaliste à AFP, auteur d'un livre à paraître sur les RG.


    votre commentaire
  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 

    PARIS, 1 oct 2007 (AFP) - L'ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard et le criminologue Alain Bauer ont ressuscité le Conseil de sécurité nationale (CSN), souhaité par le candidat Nicolas Sarkozy, mais dont le président n'a dit mot depuis son élection.
    Dans un article à paraître le 8 octobre dans la revue Défense nationale et sécurité collective, MM. Bauer et Rocard esquissent les "contours" de cet "organe d'analyse et de conseil".
    MM. Rocard et Bauer relèvent que "les problèmes de sécurité intérieure et extérieure sont de plus en plus imbriqués" et jugent nécessaire "la mise en place d'un espace commun" pour police, défense et diplomatie.

    <o:p> </o:p>Il s'agit là de la définition  précise placée au cœur de la nouvelle rupture stratégique de l'OTAN, doctrine portée par les Néo-con's. Etonnant Non ?!
    Bravo ROCARD ! Bravo BAUER ! Rien d'étonnant en somme !

    votre commentaire
  • « Expulsions d'étrangers : les objectifs fixés mettent policiers et juges sous tension »

     

    Policiers, juges, avocats : ils sont de plus en plus nombreux à dénoncer la pression instaurée par le ministère de l'immigration pour atteindre ses objectifs en matière d'expulsion d'étrangers en situation irrégulière, 25 000 reconduites à la frontière prévues en 2007.

    Sous la protection de l'anonymat, des officiers de police expriment une exaspération, sur le forum Internet de leur syndicat. "Je me demande ce qui va se passer le jour où nos collègues, lassés d'être mobilisés sur des contrôles d'identité, trois à quatre fois par jour, rapporteront à la presse qu'ils ne contrôlent sur ces opérations que des individus susceptibles d'être étrangers en situation irrégulière en raison de leur couleur de peau", s'inquiète l'un d'eux. "Et, pendant ce temps-là, trafics en tout genre dans les cités, vols à l'arraché... sur lesquels nous n'avons même plus le temps de bosser. La culture du résultat, oui, je l'accepte, mais pas à n'importe quel prix !"

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-959216@51-928941,0.html


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique