• [Avertissement : Invité le samedi 11 septembre 2010 à s'exprimer sur « la sortie de l'Union européenne » dans le cadre d'une « rencontre pour la liberté d'expression », Jean-Luc Pujo a souhaité apporter la lecture hyper-républicaine des clubs « Penser la France » sur l'Islam en France. Il faut remercier les responsables du Rassemblement pour l'Indépendance de la France (RIF) - notamment M. Bournazel - pour avoir garantie une totale liberté d'expression à Jean-Luc Pujo.] (Photo : mosquée de Créteil)

    ***

    L'actualité nous amène en effet à nous saisir de cette question importante et je veux ici vous en dire quelques mots !

    ***

    La République laïque, c'est la concorde et la tolérance.

    Mais la tolérance et la générosité, ce n'est pas la faiblesse !

    Une république laïque qui interdirait une religion- quelle qu'elle soit - ne serait plus une république laïque.

    Mais là où la République doit garantir la liberté religieuse, elle ne doit tolérer aucun parti religieux.

    La France est riche de cette expérience. Chaque fois qu'un parti religieux s'est dressé en France, cela s'est très mal terminé, dans le sang et par des expulsions massives.

    Aucun parti religieux ne doit être toléré en France, ni catholique, ni juif, ni musulman (1).

    LIRE LA SUITE :

    http://www.politique-actu.com/osons/islam-republique-pujo/178627/


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  • « Jean CARDONNEL » Par le philosophe Manuel de Dieguez

    « Je suspends pour cause de trêve estivale mes analyses anthropologiques de l'actualité internationale. Je le regrette, parce qu'à la rentrée, il sera trop tard pour que j'évoque longuement le destin d'un ami, le Père Jean Cardonnel, qui est décédé le 4 juillet. Il m'avait fait l'honneur de me rendre visite en 1982. Sa conversation avait été un long éclat de rire. Son plus fidèle disciple, André Mallet, m'écrit que l'une de ses dernières paroles fut : "La seule chose que je regretterai après ma mort, c'est de ne pouvoir parler à mon enterrement."

    Mais il ne faut pas se méprendre sur son humour d'amuseur amusé. C'était un Molière du christianisme. Sa spiritualité s'éclairait des feux de l'intelligence dont il était habité. Socrate dansait de joie dans sa prison; et lui s'est rendu reconnaissable par ces mots : "J'arrive au terme de ma vie et je suis dans l'allégresse".

    Qu'est-ce que l'allégresse spirituelle sinon la lumière de la lucidité? Le Père Cardonnel était habité par l'allégresse socratique de triompher de la mort par la victoire de son intelligence sur sa charpente. Il ne méprisait pas sa carcasse, mais il en avait fait le serviteur de sa voix. Seule sa parole était sa demeure Son squelette a suivi comme une ombre errante le voyage rieur de sa raison sur les cinq continents. Je salue l'immortelle allégresse de ce guide de la vie spirituelle de l'intelligence. »

    Le site de Jean CARDONNEL :

    http://www.cardonnel.info/

    Réaction LA CROIX

    http://www.la-croix.com/photo2/index.jsp?docId=2381020&rubId=4085

    Réaction GOLIAS :

    http://www.golias.fr/spip.php?article2939

     


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    « Le pape ordonne une enquête chez les Légionnaires du Christ »

    La congrégation des Légionnaires du Christ a indiqué, mardi 31 mars, sur son site Internet que le pape Benoît XVI avait ordonné une "visite apostolique" de ses institutions. Un euphémisme pour annoncer une enquête au coeur des écoles et séminaires de cette congrégation touchée par des scandales liés aux moeurs de son fondateur, le prêtre mexicain Marcial Maciel, mort en 2008 à l'âge de 87 ans.

    Une équipe de prélats exceptionnellement dépêchée par le Vatican inspectera donc "de près", pendant plusieurs mois, le fonctionnement de ce mouvement élitiste et dynamique créé en 1941 au Mexique.

    L'ordre, qui évoque "les actuelles vicissitudes en relation avec les graves faits de la vie de notre père fondateur", reconnaît que cette "visite apostolique" constitue "une manière pour l'Eglise d'offrir un appui extérieur pour résoudre une situation difficile" ; un procédé qui laisse entendre que la congrégation n'est pas parvenue par elle-même à remédier à ses dysfonctionnements.

    DÉRIVES SECTAIRES

    En février, les responsables des Légionnaires du Christ ont dû admettre que leur fondateur charismatique, vénéré comme un saint, avait eu une fille, révélant un mode de vie incompatible avec son sacerdoce. Déjà, en mai 2006, le père Maciel avait été relevé de tout ministère public et invité par l'instance vaticane de la Congrégation pour la doctrine de la foi, avec l'aval de Benoît XVI, à "se retirer et à mener une vie discrète de prière et de pénitence". Cette sanction faisait suite à une enquête interne ouverte après des accusations de pédophilie contre le prêtre, soupçonné d'avoir abusé de séminaristes durant les années 1940 à 1960. Ces accusations ont alimenté les soupçons d'endoctrinement de jeunes garçons et de dérives sectaires. En 2005, le père Maciel avait donc laissé la direction de l'ordre à un autre prêtre mexicain, Alvaro Corcuera

    http://www.lemonde.fr/europe/article/2009/04/01/le-pape-ordonne-une-enquete-chez-les-legionnaires-du-christ_1175216_3214.html


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    Durant trois semaines, le synode, qui devait s'achever dimanche 26 octobre à Rome, a permis à 250 évêques du monde entier de s'interroger sur la meilleure manière de lire et de faire lire la Bible aux croyants. L'enjeu pour l'Eglise catholique est d'éviter le double écueil du fondamentalisme et du positivisme, dénoncé au fil des interventions.

    Sans remettre directement en cause le travail d'exégèse critique et historique effectué sur les textes bibliques depuis le concile Vatican II, Benoît XVI a dénoncé les "problèmes et les risques de l'exégèse moderne". Il a ainsi mis en garde contre une lecture "scientifique et sécularisée" de la Bible, qui perdrait de vue la dimension théologique et spirituelle des textes. "Ceux qui font de l'exégèse pure risquent de considérer la Bible comme un livre du passé", a-t-il prévenu.

    "Il faut conserver un travail complémentaire entre les exégètes et les théologiens", insiste Mgr Francis Deniau, l'un des évêques français présents au synode. Une nécessité rappelée par plusieurs évêques, inquiets d'un retour en arrière. D'autres ont aussi mis l'accent sur la dimension oecuménique et interreligieuse du texte biblique, notamment dans la perspective de meilleures relations avec les juifs et certaines communautés évangéliques.

    Le synode a aussi constitué un forum pour des déclarations plus politiques. L'évêque du Burundi, Mgr Venant Bacinoni, a ainsi rappelé que, "parmi les populations qui doivent lutter au quotidien pour leur survie, beaucoup ne croient plus à la capacité de la parole de Dieu pour changer leur vie et se tournent vers les sectes". "Sur tous les continents, on a souligné avec force les dangers du fondamentalisme et de la prolifération cancéreuse des sectes", indique un rapport publié durant le synode.

     

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/10/25/des-eveques-critiquent-certaines-interpretations-actuelles-de-la-bible_1111038_3224.html


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  • L'Eglise catholique ne sera réconciliée avec la raison qu'en faisant sienne la culture du débat et de l'esprit critique.


    Benoît XVI ne cesse d'affirmer que les convictions propres au catholicisme ont à s'ouvrir à la raison, et que la théologie doit être non seulement intelligible mais aussi argumentée. En même temps, il se heurte au soupçon persistant de défendre une vision obscurantiste du christianisme. Comment expliquer ce paradoxe ? Sans doute par le fait que Benoît XVI n'inclut pas dans sa définition de la raison ce que notre temps y associe le plus souvent, à savoir l'esprit critique.

    Le discours catholique n'est assurément pas irrationnel au sens où il serait purement émotif ou relèverait d'une adhésion à la seule lettre des Ecritures ou de la tradition. En revanche, au moins dans sa version « ratzingérienne », il est bel et bien affecté d'irrationalité en ce qu'il dénie, d'avance et par principe, toute légitimité à la critique qui le prendrait pour objet.

    La conscience contemporaine considère généralement qu'une conviction n'est digne d'estime que si elle est librement ratifiée et ne procède pas de la tutelle d'un maître. Elle considère en outre que cette conviction n'est crédible que si elle est capable de soutenir un dialogue loyal avec un interlocuteur qui serait à la fois en désaccord et de bonne volonté. Or l'attitude habituelle du magistère romain contrevient terme à terme à une telle conception de ce qu'est une conviction raisonnable. D'un côté, l'autorité ecclésiastique prétend être seule juge de la vérité. De l'autre, elle ne fait pas du débat un moyen d'authentification de la foi, mais tient celle-ci pour une adhésion sans nuance à un catéchisme défini d'en haut et une fois pour toutes.

    Cependant, moins que l'indifférence de l'Eglise à l'égard des interpellations extérieures, c'est la manière dont elle s'immunise à l'égard du débat interne qui est frappant. La pensée indépendante ne paraît pas avoir droit de cité à l'intérieur du catholicisme. Plus précisément, il semble y être aujourd'hui impensable de chercher à résoudre les embarras liés au discours du magistère par des discussions qui seraient publiques, pacifiques et constructives. Au nom de l'unité, l'explicitation du dissensus est diabolisée et se voit toujours préférer l'obéissance aveugle. Les catholiques sont priés de taire leurs perplexités et, à moins de plier bagages, de renoncer à tout esprit de libre examen.

     

    Lire la suite :  http://www.politique-actu.com/actualite/catholicisme-esprit-critique-gilles-marmasse/261416/ 


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  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 

    « Condamnation de deux Algériens convertis au christianisme »

     

    Six mois de prison avec sursis et 1 000 euros d'amendes. Tel est le verdict prononcé, mercredi 2 juillet, par le tribunal de Tissemsilt à l'encontre de deux Algériens convertis au christianisme. Rachid Mohammed Seghir, 40 ans, et Jamal Dahmani, 36 ans, tout deux informaticiens, avaient été condamnés, en novembre 2007, par contumace à deux ans de prison ferme et 5 000 euros d'amendes pour "prosélytisme et exercice illégal du culte non musulman". Des motifs d'accusation passibles, au regard de la loi du 28 février 2006, de cinq ans de prison et d'amendes de 5 000 à 10 000 euros.

    La loi considère comme prosélyte toute personne qui "incite, contraint ou utilise des moyens de séduction tendant à convertir un musulman à une autre religion".

    Les deux informaticiens avaient été arrêtés à Tissemsilt, à plus de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:metricconverter w:st="on" ProductID="300 kilom│tres">300 kilomètres</st1:metricconverter> au sud-ouest d'Alger, le 7 avril 2007. Des bibles et des CD-ROM religieux avaient été découverts lors d'une fouille de leur véhicule.

    Mustapha Krim, président de l'église protestante d'Algérie, s'est dit scandalisé par ces verdicts pour des délits d'opinion. Le verdict est sévère, selon l'avocate Khaddija Khalfoun, qui défend également d'autres Algériens convertis poursuivis en justice.

    Parmi eux, Habiba Kouider, une musulmane convertie au christianisme, accusée de pratique d'un culte non musulman sans autorisation et contre laquelle une peine de trois ans avait été requise.

    L'affaire avait fait grand bruit et une partie de la presse locale s'était indignée contre une atteinte à la liberté de conscience. L'affaire Habiba Kouider reste en suspens, le tribunal ayant demandé, le 27 mai, un complément d'information.

     

    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2008/07/03/condamnation-de-deux-algeriens-convertis-au-christianisme_1065896_3212.html?xtor=RSS-3210


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    LETTRES A <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="LA GENERATION DE">LA GENERATION DE</st1:PersonName> <st1:PersonName w:st="on" ProductID="LA LIBERTE">LA LIBERTE</st1:PersonName>

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    XV - Qu'est-ce qu'une religion?

     

    "Le discours de Latran et le Dieu de l'Amérique"

     

    Si une délégation d'intellectuels débarquait de la planète Mars sur notre astéroïde hébété, sa première surprise serait de découvrir que notre espèce se divise entre des croyants et des incroyants, mais que ni nos philosophes , ni nos Etats ne se posent la question première, qui devrait se formuler en trois mots : " Qu'est-ce qu'une religion? "

    Le 20 décembre <st1:metricconverter w:st="on" ProductID="2007, M">2007, M</st1:metricconverter>. le Chanoine honoraire Nicolas Sarkozy a prononcé en la basilique Saint Jean de Latran de Rome un discours pastoral qui marquera d'une pierre noire l'histoire des relations jusqu'alors globalement socratiques que les démocraties avaient entretenues avec la pensée rationnelle depuis Périclès ; car, ce jour-là ...

     

    http://pagesperso-orange.fr/aline.dedieguez/tstmagic/1024/tstmagic/europolitique/generation15.htm


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    D'un côté de la bibliothèque du palais pontifical, un pape âgé (80 ans), homme d'étude et de prière, timide et réservé, hanté par l'" apostasie" de l'Europe, son abandon de la foi et de ses valeurs chrétiennes. Un pape allemand qui aime citer son compatriote Goethe (1749-1832) : "L'Europe est née en pèlerinage et sa langue est le christianisme." Une Europe qui, par la "dictature du relativisme", risque demain d'être "mise en congé de l'Histoire". De l'autre, un jeune président (52 ans) d'une République laïque, se disant de culture catholique mais ne fréquentant pas régulièrement les églises, capable de citer de vieux poètes chrétiens, Péguy et Claudel, au panthéon des gloires de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName>, de faire sauter les tabous d'une laïcité "qui n'est pas l'adversaire des religions", d'écrire un livre sur <st1:PersonName ProductID="La R←publique" w:st="on">La République</st1:PersonName>, les Religions, l'Espérance (Le Cerf, 2003), d'assister aux obsèques de Frère Roger de Taizé, de l'Abbé Pierre, du cardinal Jean-Marie Lustiger.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-991387,0.html


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  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 

    Le Vatican réaffirme son droit d'évangéliser les non-chrétiens et les chrétiens non catholiques !

    <o:p> </o:p>

    La congrégation pour la doctrine de la foi a publié, vendredi 14 décembre au Vatican, une note, au ton sec, défendant le droit des catholiques à "évangéliser" partout où ils l'entendent. Elle réfute ainsi les accusations de "prosélytisme" catholique en territoire orthodoxe, souvent portées par l'Eglise orthodoxe de Russie. Cette note ne va pas améliorer les relations entre le Vatican et le patriarcat de Moscou.Son but est, d'abord, de répondre au "relativisme" ambiant et au "pluralisme indifférencié", selon lesquels toutes les options en matière de religion se valent. La conséquence en est que l'évangélisation n'est plus perçue par les fidèles comme une priorité mais comme "une entrave à la liberté d'autrui".

    Les catholiques sont donc fermement rappelés à leur devoir d'évangéliser. Evangéliser les "non-chrétiens" d'abord, qui doivent "connaître le vrai visage de Dieu et l'amitié avec Jésus-Christ". Evangéliser aussi "les pays où vivent des chrétiens non catholiques, surtout ceux qui sont de vieille tradition et d'ancienne culture chrétiennes". Soit une allusion directe à la situation des pays de l'ancien bloc soviétique où l'Eglise orthodoxe veut maintenir son monopole de juridiction.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-990199,0.html


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    « L'intégrisme, produit de la modernité » ( 53 mn - Vidéo)

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    REGIS DEBRAY - Ecrivain, Philosophe.

    <o:p> </o:p>

    Université de Tel-Aviv - ISRAËL, Mai 2007.

     

    http://a7fr.net/AK/41364.htm


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  • Quel dialogue avec les autorités religieuses musulmanes en Europe ?

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 

    L'Etat en France « ne reconnaît aucun culte » aux termes de la loi de décembre 1905 portant séparation des Eglises et de l'Etat. Mais il les connaît et entretient avec eux un dialogue régulier. Or, ce dialogue, en France, ne pouvait exister jusqu'à une date récente avec les autorités religieuses musulmanes puisque, à la différence des autres religions, l'Islam en France ne disposait d'aucune institution représentative (Assemblée des Evêques de France, Fédération protestante, Consistoire central israélite).
    Ce fait était choquant. Le Président de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la R←publique" w:st="on">la République</st1:PersonName>, pour la cérémonie des vœux des autorités religieuses ne recevait pas de représentant de l'Islam de France mais seulement Monseigneur Lustiger, le pasteur de Clermont et le Grand Rabbin Sitruk.

    D'autant plus choquant que le fait musulman existe puissamment en France, encore que la pratique effective ne concerne, selon plusieurs enquêtes, qu'environ 10 % des Français et étrangers régulièrement établis, de « tradition musulmane », et environ 30 % respectant les interdits alimentaires et le Ramadan.

    Le principe de laïcité interdit un recensement sur des bases ethniques ou confessionnelles. Nous en sommes réduits aux approximations : quatre à cinq millions de résidents en France, selon toute vraisemblance, dont une moitié sensiblement est de nationalité française.

     

    http://www.chevenement.fr/Quel-dialogue-avec-les-autorites-religieuses-musulmanes-en-Europe-_a425.html?preaction=nl&id=3345999&idnl=26080&


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    « L'adieu à Jean-Marie Lustiger » par Henri Tincq

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    Aucun homme d'Eglise en France n'aura eu un destin aussi singulier et une carrière aussi atypique. Pas seulement parce qu'Aaron Lustiger, fils d'une famille d'immigrés juifs de Pologne - né le 17 septembre 1926 à Paris - a gravi tous les échelons jusqu'à celui d'archevêque de la capitale et d'intime du pape à Rome, ce qui aurait déjà suffi à le distinguer. Mais parce que, en France, pendant plus d'un quart de siècle, il aura réussi à incarner le visage d'une Eglise sans doute plus brillante et consensuelle qu'elle ne l'est. Il réunissait la "verticalité" du juif qu'il était de naissance, radicalement tourné vers Dieu et sa parole, et l'"horizontalité" du chrétien qu'il était devenu à 14 ans, à la fois hyperclérical et de tempérament très laïque, traditionnel et moderne.

    Son grand-père maternel s'appelait comme lui Aaron Lustiger, un rabbin de Bedzin, en Silésie (Pologne), portant barbe et papillotes, arrivé en France avant la guerre de 1914. Naturalisés au début des années 1920, ses parents sont commerçants, rue Simart (18e arrondissement), à Paris. Ils ne vont pas à la synagogue, mais élèvent leurs deux enfants dans la conscience de leur identité juive, éveillent leur goût de l'étude, leur fidélité à une morale exigeante.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-942169,0.html

     


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