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    « Une plainte pour "torture" déposée en France contre Donald Rumsfeld »

     

    Une plainte pour "torture" a été déposée, jeudi 25 octobre à Paris, par quatre organisations de défense des droits de l'homme, contre l'ancien secrétaire américain à la défense, Donald Rumsfeld, qui effectue une visite privée en France pour participer vendredi à une conférence au Cercle interallié.

    La plainte a été déposée auprès du procureur du Tribunal de grande instance de Paris, Jacques Marin, et elle s'assortit d'une demande de "détention" de M.Rumsfeld, ou de mesures assurant "sa présence sur le territoire" français.

    Les plaignants sont <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Fédération" w:st="on">la Fédération</st1:PersonName> internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH), <st1:PersonName ProductID="la Ligue" w:st="on">la Ligue</st1:PersonName> française des droits de l'homme, et deux organisations non gouvernementales étrangères, le Center for Constitutionnal Rights (Centre pour les droits constitutionnels), basé à New York, et le European Center for Constitutional and Human Rights (Centre européen pour les droits constitutionnels et humains), dont le siège est à Berlin.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-971351,0.html


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  • Le Chef de l'État a publiquement posé le dilemme entre « bombe iranienne » et « bombardement de l'Iran ». Son ministre des Affaires étrangères l'a relayé en déclarant qu'il fallait « se préparer à la guerre ».

    Affirmer d'emblée, au départ d'une crise, une « logique de guerre », c'est évidemment prêter la main à une prophétie autoréalisatrice.

    Après la rencontre de Nicolas Sarkozy avec George. W Bush, on peut craindre que ces déclarations ne marquent notre alignement et la résignation de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> à laisser le champ libre à l'aventurisme militaire des faucons américains.

    Que ceux-ci puissent laisser entrevoir la menace de frappes militaires sur les sites stratégiques de l'Iran pourrait à la limite se concevoir, si cette menace pouvait contribuer à amener ce grand pays à soumettre son industrie nucléaire civile à tous les contrôles de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). La menace cependant est à double tranchant : elle pourrait aussi favoriser en Iran le camp des durs, comme on croit l'apercevoir avec le remplacement du négociateur iranien, Ali Larijani.

     

    http://www.lefigaro.fr/debats/20071026.FIG000000055_non_a_la_logique_de_guerre_avec_l_iran.html


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  • SANS SURPRISE, <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Grande Assemblée">la Grande Assemblée</st1:PersonName> turque a adopté hier la motion du gouvernement qui autorise une opération militaire dans le nord de l'Irak pour traquer les sépara-tistes kurdes du PKK. Sur les 526 présents, 507 députés ont voté en faveur de la résolution, valable un an.

     

    Seuls les parlementaires du Parti prokurde pour une société démocratique (DTP) s'y sont opposés. Au sein même du Parti de la justice et du développement au pouvoir (AKP), de nombreux députés d'origine kurde avaient critiqué l'envoi des troupes en Irak, mais ils ont finalement suivi la consigne de vote. « Je ne crois pas qu'une opération militaire sera utile car il y en a déjà eu de similaires dans le passé », a estimé Ahmet Inal, élu de Batman, dans le Sud-Est, en faisant référence aux 24 interventions qui ont déjà été lancées depuis 1990 et qui ne sont jamais venues à bout du PKK. Les nationalistes, eux, ont approuvé le texte, qu'ils jugent encore insuffisant. Le leader du Parti de l'action nationaliste (MHP) a reproché au gouvernement de ne pas aller assez loin : pour Devlet Bahçeli, l'opération militaire devrait empêcher la création d'un Kurdistan indépendant et viser Massoud Barzani, le président de la région, et ses peshmergas, accusés de soutenir le PKK.

     

    http://www.lefigaro.fr/international/20071018.FIG000000185_la_turquie_se_donne_le_droit_d_entrer_en_irak.html


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    La question européenne doit-elle sortir du débat au moment même où se conclut un traité plus supranational encore que ne l'était <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Constitution Giscard" w:st="on">la Constitution Giscard</st1:PersonName> ? D'abord nommé « minitraité », sa taille probable (3 000 pages !) en fait l'un des plus longs traités européens, modifiant tous les autres, article par article, pour y inclure l'essentiel du texte de M. Giscard d'Estaing - lequel s'est plaint de la lourdeur du remaquillage... Si l'on regarde de près le mandat donné aux rédacteurs par le sommet du 23 juin, on voit en effet que nous revenons au texte rejeté par les Français en 2005, au point qu'un de ses thuriféraires d'alors, M. Bourlanges, peut s'exclamer : « Toute <st1:PersonName ProductID="la Constitution" w:st="on">la Constitution</st1:PersonName> est là, il n'y manque rien. » L'examen de ses cinq points clés permet de dire que ce texte vise de nouveau à créer un superÉtat.

     

    http://www.lefigaro.fr/debats/20071018.FIG000000024_traite_simplifie_on_est_revenu_au_texte_refuse_par_les_francais.html


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  •  La saison électorale est ouverte aux Etats-Unis, les libéraux tendance "faucons" sont de retour. Souvenez-vous de ces politiciens et autres mandarins qui, en 2003, s'étaient ralliés à George Bush sur le thème de la "guerre préventive", une guerre programmée pour venger le 11-Septembre, purger l'Irak, éradiquer le terrorisme islamique, bombarder les valeurs démocratiques sur le Moyen-Orient et redorer le blason de l'interventionnisme américain. La suite des événements avait contraint les libéraux partisans du président, éberlués d'avoir pu prêter la main à la plus grave erreur diplomatique jamais commise par les Etat-Unis, à faire profil bas. Aujourd'hui, ils refont surface.

    Et ils sont déterminés à affirmer leur bon droit. Certes, concèdent-ils, le président a raté sa (notre) guerre. Mais, quand bien même cette guerre aurait été une erreur, l'erreur était noble et courageuse, et nous avons eu raison de la faire. Au fond, nous avons eu raison d'avoir tort, alors maintenant écoutez-nous ! Nous avons le cran d'appeler un chat un chat, de qualifier les kamikazes musulmansd' "islamo-fascistes" et de dénoncer les démagogues iraniens comme de "petits Hitler". Nous portons haut le flambeau de l'antifascisme : la guerre pour la liberté et contre le terrorisme est devenue la grande cause de notre époque.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-968398,0.html<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />

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    En visite en Iran, mardi 16 octobre, Vladimir Poutine a apporté son soutien au programme nucléaire iranien et s'est posé en adversaire résolu d'un recours à la force militaire contre Téhéran. "Nous ne devrions même pas songer à un usage de la force dans cette région", a déclaré le président russe. <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />

    M. Poutine participait, à Téhéran, au sommet des chefs d'Etat des cinq pays riverains de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Caspienne">la Caspienne</st1:PersonName> (Azerbaïdjan, Iran, Kazakhstan, Russie, Turkménistan). La déclaration finale engage les participants à ce sommet régional à ne pas utiliser l'un ou l'autre de leurs territoires "pour mener une agression ou une action militaire contre l'une des parties". Ce qui semble viser la coopération d'ordre militaire tissée entre les Etats-Unis et l'Azerbaïdjan, stratégiquement situé.

    Les cinq pays ont en outre souligné le droit, "sans discrimination", de tout pays signataire du Traité de non prolifération nucléaire (TNP) de "mener des recherches et d'utiliser l'énergie nucléaire dans des buts pacifiques", ce dont <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Caspienne">la République</st1:PersonName> islamique d'Iran veut se prévaloir.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-967773,0.html


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    En prononçant, lundi 15 octobre, un discours de deux heures et demie à l'ouverture du 17e congrès du Parti communiste chinois (PCC), le président de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la R←publique" w:st="on">la République</st1:PersonName> populaire de Chine, Hu Jintao, a mis l'accent sur la nécessité de corriger les impacts sociaux négatifs de la croissance, a promis de veiller à la défense de l'environnement et a appelé à la poursuite de la lutte contre la corruption. Il a également affirmé souhaiter un "accord de paix" avec Taïwan, dont l'indépendance ne sera "jamais tolérée".

    M. Hu, qui est aussi le secrétaire général du PCC, a affirmé que le décollage de <st1:PersonName ProductID="la Chine" w:st="on">la Chine</st1:PersonName> s'est effectué au prix d'"un coût excessif pour nos ressources et notre environnement". "Le développement des villes et des campagnes et celui entre l'économie et la société demeure déséquilibré", a-t-il dit, annonçant que "les schémas de développement doivent être changés de manière significative".

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-966898,0.html


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  • Réaffirmer les grands axes de la politique suivie depuis cinq ans, renouveler une partie de l'équipe dirigeante, préparer la transition au sommet pour assurer l'avenir : à l'ouverture, lundi 15 octobre, du 17econgrès du Parti communiste chinois (PCC), ces trois objectifs vont être au centre des préoccupations de la hiérarchie d'un parti qui, fort de 72 millions de membres, continue de présider aux orientations de cet empire en mutation, le plus peuplé du monde, qui a accédé cette année au rang de troisième puissance économique de la planète.

    Le numéro un chinois, Hu Jintao, avait été nommé au poste de secrétaire général lors du dernier congrès de 2002. Les 2 217 délégués conviés à se réunir durant environ une semaine dans le Palais du peuple, place Tiananmen, sont appelés à voter pour renouveler le Comité central permanent, mais il ne fait pas de doute que M. Hu va être choisi pour se succéder à lui-même.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-966883,0.html


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    Impression fugace ou réalité profonde ? L'air semble moins pesant au Togo. Ce petit pays francophone habitué aux bruits de bottes s'est fait présentable à l'approche du scrutin législatif du dimanche 14 octobre. L'enjeu est déterminant pour un Etat qui, il y a vingt ans, se voulait la "Suisse de l'Afrique" mais a sombré depuis dans une pauvreté extrême. Si l'Union européenne, qui les a financées, estime que ces élections n'ont pas été entachées de fraudes, l'aide de Bruxelles, vitale mais interrompue depuis 1993, reprendrait intégralement. Le Togo cesserait de faire figure de repoussoir pour les investisseurs. Scènes inédites à Lomé, ces derniers jours, sous l'oeil indifférent de policiers sans arme, des opposants ont défilé sans crainte à moto et le journal télévisé du soir n'est plus monopolisé par les faits et gestes du président Faure Gnassingbé et de son parti, le Rassemblement du peuple togolais (RPT).

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-966552,0.html


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    MOSCOU, 12 oct 2007 (AFP) - <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="La Russie">La Russie</st1:PersonName> prendra "des mesures" pour "neutraliser la menace" si les Etats-Unis déploient leur bouclier antimissile en Europe, a annoncé le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov lors d'une conférence de presse avec Condoleezza Rice.


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    « Les vingt-sept imbéciles américains". En accord avec le titre du quotidien Vatan, <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Turquie">la Turquie</st1:PersonName> s'est réveillée de méchante humeur, jeudi 11 octobre, après l'adoption, la veille, devant la commission des affaires étrangères du Congrès américain, par 27 voix contre 21, d'une résolution reconnaissant le génocide arménien de 1915. "C'est la même déception que celle que nous avons connue avec <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France">la France</st1:PersonName>, soupire Mehmet Dülger, membre du Parti de la justice et du développement (AKP) et ancien président de la commission des affaires étrangères au Parlement. "Nous avons du mal à comprendre les Américains, alors qu'eux-mêmes sont en train de commettre un génocide en Irak", ajoute-t-il. En signe de protestation, <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Turquie">la Turquie</st1:PersonName> a rappelé, vendredi, son ambassadeur aux Etats-Unis pour consultation.

     

    La résolution américaine qui embarrasse <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Maison Blanche">la Maison Blanche</st1:PersonName> et hérisse Ankara pourrait fissurer un peu plus l'alliance stratégique entre les deux membres de l'OTAN, déjà ébranlée par les opérations de guérilla du Parti des travailleurs kurdes (PKK) et par des désaccords de plus en plus évidents sur la politique américaine au Moyen-Orient.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-966196,0.html

     


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