• UNE CERTAINE TENDANCE AU REJET DU REEL...

    La dernière séance boursière du mois d'août a donné lieu à une consolidation des plus symboliques (-1%) dans des volumes carrément anémiques : deux milliards d'euros échangés à Paris... alors que certains morning briefings anticipaient un lundi de rentrée. L'amplitude des variations en intraday n'a jamais dépassé les 0,5%. Le repli du CAC 40 a constamment paru sous contrôle -- ce qui était certainement le cas --, de telle sorte que le score mensuel avoisine les +7% après +9% en juillet.
    Avec un rally de 16%, le CAC 40 vient de connaître une des plus fortes hausses estivales jamais observée en 20 ans. Les valeurs françaises enregistrent sans conteste la plus forte hausse de leur histoire en cinq mois (+50%). [NDLR : Et certaines valeurs sont particulièrement bien placées pour profiter de cette hausse.

    continuez votre lecture pour tout savoir...

    [Merci à Nicolas !]


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  • À l'occasion du G9 de L'Aquila (Italie), la Chine et la Russie ont réitéré leur demande d'abandon du dollar comme monnaie de réserve et son remplacement par un panier de devises. Il s'agirait d'une monnaie commune (et non unique) comparable à l'écu (et non à l'euro).

    Lors du sommet, le président russe Dmitry Medvedev a sorti de sa poche une pièce prototype pour illustrer sa proposition.

    Frappée en Belgique, elle porte sur la face les portraits des huit chefs d'État du G8 et sur le revers la devise "Unité dans la diversité".

    (A SUIVRE)


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  • « L'impact de la crise sur la stabilité de l'Euro »

    Séminaire de la Fondation Res Publica avec : Dominique Garabiol,  Jean-Luc Gréau, Christian Saint-Etienne, Jean-Pierre Patat, entourés de Alain Dejammet, Francis Gutmann, Jean-Pierre Cossin, Jean-Paul Escande.


    Jean-Pierre Chevènement :

    La Fondation Res Publica est très heureuse de vous accueillir pour cette table ronde.
    Nous réfléchissons sur les développements de la crise en général et, sur décision de notre conseil scientifique, nous nous concentrons aujourd'hui sur la question de l'euro.

    Nous avons invité, outre Monsieur Dominique Garabiol, directeur à la Caisse nationale des caisses d'épargne qui va ouvrir cet échange, Monsieur Christian Saint-Etienne que je remercie d'avoir accepté notre invitation (professeur à Paris Dauphine, membre du Conseil d'analyse économique, il est l'auteur d'un livre que certains d'entre vous ont peut-être lu : « La fin de l'euro » qui vient de paraître aux éditions Bourin), puis Monsieur Jean-Pierre Patat, conseiller au CEPII et ancien Directeur général à la Banque de France, auteur d'une « Histoire monétaire de la France » et d'une « Histoire de l'Europe monétaire », enfin Monsieur Jean-Luc Gréau, économiste indépendant, auteur de « L'avenir du capitalisme » et de « La trahison des économistes » dont nous connaissons bien ici les analyses toujours aigues et pertinentes.

    Je remercie de leur présence Monsieur Alain Dejammet, ambassadeur de France, Monsieur Francis Gutmann, également ambassadeur de France et ancien Président de Gaz de France, Monsieur Jean-Pierre Cossin, conseiller maître à la Cour des Comptes et Monsieur Jean-Paul Escande, ancien président de banque.

    http://www.fondation-res-publica.org/L-impact-de-la-crise-sur-la-stabilite-de-l-Euro_a411.html?preaction=nl&id=1547296&idnl=52663&


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    L'euro, qui vient de fêter ses dix ans, passe pour être une monnaie forte, rivale du dollar, et à la pérennité assurée. Ce n'est pas l'avis de Christian Saint-Etienne. Non seulement la zone euro n'est pas une zone monétaire optimale, mais son avenir lui paraît gravement compromis. Au lieu d'accroître la coopération entre les pays membres, les disparités et les rivalités s'aggravent. Une concurrence fiscale de plus en plus exacerbée s'est installée. Mais plus inquiétant encore, l'Allemagne ne cherche-t-elle pas à faire éclater la zone euro pour en reprendre le contrôle ?

    Aujourd'hui, quel est l'avenir de l'euro ? Quel impact va avoir la crise économique et financière sur lui ? Que penser de sa probable implosion ? Que vont faire les grands pays concernés ?

    Dans cet essai court et limpide, Christian Saint-Etienne nous décrit la situation actuelle de l'euro, les risques qu'il court et les différents scénarios possibles pour éviter le pire, s'il en est encore temps.

    Christian Saint-Etienne est professeur titulaire de la chaire d'économie industrielle au Conservatoire national des arts et métiers, professeur à l'université Paris-Dauphine et membre du Conseil d'analyse économique (CAE). Il est président de l'Institut France Stratégie. Il est docteur d'État en sciences économiques et titulaire d'un master d'économie de la London School of Economics et d'un master d'économie mathématique de Carnegie Mellon University. Il a été économiste au Fonds monétaire international et à l'OCDE.

    [Merci à Gaël]


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    Malgré les mesures exceptionnelles déployées par la Fed et le Trésor, les taux longs remontent.

    Mauvaise nouvelle pour l'économie américaine : les taux longs remontent. Mercredi soir, les rendements des bons du Trésor américain à 10 et 30 ans ont touché des plus hauts depuis six mois. Les explications ne manquent pas pour justifier cet accès de tension.

    Ce qui inquiète, c'est l'envolée du déficit budgétaire américain et donc l'explosion de la dette publique qui va contraindre Washington à émettre quelque 2 000 milliards de dollars de dette nouvelle sur les marchés cette année. Les investisseurs s'interrogent sur la solidité à moyen terme de la note «triple A» attribuée aux États-Unis par les agences de notation. Ils craignent aussi un retour de l'inflation.

    La conjonction de ces inquiétudes, amplifiée par les doutes récemment émis sur la solidité financière de la Grande-Bretagne, pousse les taux vers le haut. Sans que - et c'est ce qui est nouveau depuis quelques semaines - l'arsenal de mesures déployées par la Réserve fédérale parvienne à contenir le mouvement. Non contente de ramener ses propres taux directeurs à un plancher historique (entre 0 et 0,25 %), la banque centrale a engagé en mars un programme d'achats sur le marché de 300 milliards de dollars de dette publique américaine. Pour certains experts, ce ne sera peut-être pas suffisant, au regard des volumes en jeu : sur cette seule semaine, le Trésor aura émis une centaine de milliards de dette.

    http://www.lefigaro.fr/tauxetdevises/2009/05/29/04004-20090529ARTFIG00286-les-rates-de-la-strategie-anticrise-des-etats-unis-.php


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    Willy Wimmer, ex-secrétaire d'Etat au ministère allemand de la Défense, et député CDU/CSU au Bundestag durant de longues années, a écrit un article* très intéressant sur le paysage politique allemand actuel. Voici son message central: Les députés au Bundestag débattent enfin avec beaucoup de sérieux et d'honnêteté de la crise financière et écono­mique mondiale et de ses retombées en Allemagne. Wimmer parle par exemple d'une séance de sa fraction comme d'«un des rares grands moments parlementaires», où «l'un après l'autre» s'est levé pour dire quelque chose et «ce qui a été dit avait du poids.»


    Cependant le débat sur la politique extérieure et de sécurité allemande n'est toujours pas à l'ordre du jour. Wimmer fait remarquer que les diverses fractions peinent désormais à trouver suffisamment de candidats aux commissions et cercles de travail du Bundestag et en conclut: «On ne peut échapper à l'impression que beaucoup, dans ces commissions, et plus encore parmi les autres membres du Parlement, sont devenus des émigrés de l'intérieur pour éviter d'être mêlés à ces nombreuses décisions désagréables car impliquant des guerres et des combats. Si l'on n'a personnellement aucune part à ces domaines, pourtant cruciaux pour notre pays, il est beaucoup plus facile de se rallier aux vues du gouvernement fédéral, liées à l'Alliance (les USA et l'OTAN): on passe à travers en fermant les yeux.»


    Et de fait, l'Allemagne aurait aussi grand tort de suivre la ligne décidée par Londres et Washington pour répondre aux défis posés par la crise économique et financière mondiale. De toute évidence une lutte titanesque se livre en ce moment: l'Allemagne doit-elle renouer avec le modèle continental européen des années d'après-guerre, l'économie sociale de marché, qui a apporté à l'Allemagne et à l'Europe bien-être et paix sociale? Doit-elle enfin prendre honnêtement en compte les réussites et les conquêtes de la RDA et les insérer dans ses projets d'avenir? Ou doit-elle, comme elle le fait depuis 20 ans, choisir le modèle capitaliste anglo-saxon, qui va contre les intérêts du pays et les souhaits de l'Europe?

    http://www.mondialisation.ca/index.php?context=viewArticle&code=M%C3%BCL20090527&articleId=13756


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  • « How to Understand the Disaster » By Robert M. Solow

    A Failure of Capitalism: The Crisis of '08 and the Descent into Depression by Richard A. Posner

    Harvard University Press, 346 pp., $23.95

    No one can possibly know how long the current recession will last or how deep it will go. That is because the dangerous combination of the "real" recession-the unemployment and idle productive capacity that come from lack of demand-and the financial breakdown, each being both cause and effect of the other, makes the situation more complex, more unstable, more vulnerable to psychological imponderables, and more distant from previous experience. Whenever the US economy returns to some sort of normality, or preferably before then, it will be necessary to improve and extend the oversight and regulation of the financial system. The main goal should be to make another such episode much less likely, and to limit the damage if one occurs.

    To make progress in that direction requires some understanding of the origins of the current mess. I once saw a hospital discharge diagnosis that read "sepsis of unknown etiology"; that sort of thing will not help in this case. The need is not only for a clear picture of what happened but for an assessment of the motives and actions of the main players, the causes and consequences of what they did, and the ideas and institutions that encouraged, inhibited, and shaped the outcomes. Richard Posner's book is intended to fill that need, in clear and understandable language. I think it is at best a partial success; it gets some things right and some things wrong, and the items on both sides of the ledger are important.

    More striking than what the book says is who says it. Posner is a judge of the US Court of Appeals for the Seventh Circuit, and so preeminently a lawyer. In addition, he is an apparently inexhaustible writer on...nearly everything. To call him a polymath would be a gross understatement. A partial list of his publications in the past ten years alone includes How Judges Think; Law, Pragmatism and Democracy; Frontiers of Legal Theory; the seventh edition of his Economic Analysis of Law (first published in 1973); the third edition of Law and Literature; three volumes of essays on The Economic Structure of Law; and books on plagiarism, constitutional aspects of national emergencies, the election of 2000, the US domestic intelligence system, countering terrorism, public responses to the risk of catastrophe, the Clinton impeachment, dealing with the AIDS epidemic, and, significantly, Public Intellectuals: A Study of Decline. There is a prehistory of still more books, and many articles in legal and other periodicals.

    http://www.nybooks.com/articles/22655


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  • « Déficits publics : d'où viendra le financement ? » par John Mauldin

    Où trouver 5.000 Milliards de $ pour financer la dette mondiale ? Qui va payer quand tout le monde a des déficits au même moment ?

    A l'image du célèbre paradoxe de l'épargne, John Mauldin pointe le paradoxe du déficit. Si un Etat peut mobiliser l'épargne mondiale pour financer une relance, qu'advient-il lorsque tous les gouvernements doivent s'endetter massivement au même moment ? Les énormes déficits publics prévus, pouvant encore s'aggraver avec la récession et si les pertes du secteur financier s'amplifient - tout particulièrement en Europe - ne trouveront pas les financements nécessaires, estime Mauldin. Et les premiers signes de faiblesse des bons du Trésor US apparus ces derniers jours indiquent que l'heure de vérité pourrait sonner bien plus tôt que prévu. Une remarque. Si le diagnostic porté sur l'Europe peut sembler forcer le trait, la réalité des risques soulignés face à l'exposition à l'est n'en est pas moins incontestable, et la situation de l'Espagne reste singulièrement préoccupante.

    Il y a quelque chose qui s'agite dans le placard où sont enfermés mes soucis. Le marché obligataire ne se comporte pas comme si la déflation était inscrite dans notre futur, et le dollar s'affaiblit. Le taux de chômage ne cesse d'augmenter, mais plus encore, le déficit du gouvernement américain semble échapper à tout contrôle.

    Des déficits à 1000 milliards

    Cette semaine, la dette totale des États-Unis atteint 11 300 milliards et continue d'augmenter rapidement. L'Administration Obama projette de lever 1 850 milliards en 2009 (13% du PIB) et encore 1 400 milliards en 2010. Le Congressional Budget Office prévoit près de 10 000 milliards de dette supplémentaire entre 2010 et 2019. En janvier dernier, le déficit pour 2009 était estimé à « seulement » 1 200 milliards. Les choses se sont rapidement dégradées.

    http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2747


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  • « Comment sortir du dollar sans douleur ? »

    La Chine, le Japon et d'autres nations propriétaires de bons du Trésor voient leurs avoirs décliner et souhaitent sortir en douceur du système qui a fait du dollar la monnaie de réserve mondiale. Une transition délicate, selon Immanuel Wallerstein, du Centre Fernand Braudel à l'Université de Birmigham.

    Quand le Premier ministre chinois Wen Jiabao déclarait en mars 2009 qu'il était « un peu inquiet » de l'état du dollar américain, il ne faisait que répercuter le sentiment des Etats, des entreprises et des individus dans le monde. Il invitait les Etats-Unis à « tenir leurs promesses, honorer leurs engagements et garantir la sécurité des avoirs chinois ». Il y a encore cinq ans, de tels propos seraient passés pour une demande très présomptueuse. A présent, cette invite apparaît « compréhensible » aux yeux même de Janet Yellen, la présidente de la Réserve fédérale de San Francisco, qui considère cependant que les propositions chinoises d'une monnaie de réserve internationale sont « loin d'être une alternative réalisable».

    http://www.marianne2.fr/Comment-sortir-du-dollar-sans-douleur_a179920.html


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  • Ou comment les normes et réglementations sont évacuées par le Marché et les grandes banques ! Tout va nous sauter à la figure !

    « Fallait-il vraiment assouplir les règles comptables ? » Willem Buiter

    Professeur d'économie politique européenne à la London School of Economics

    Lors de sa réunion du 2 avril dernier, le Financial Accounting Standards Board (FASB, organisme qui établit les normes comptables aux Etats-Unis) a une fois encore assoupli les règles de la valorisation des actifs sur la base de leur valeur de marché (mark-to-market). Cette décision a suivi une réunion de la Commission parlementaire, le Financial Services Committee du Congrès américain (HFSC), dont on peut se demander si ce n'est pas une filiale à 100% de l'American Bankers Association : le 12 mars, le HFSC demandait au FASB de réviser sa doctrine sur la juste valeur dans les marchés inactifs, l'avertissant que s'il ne se montrait pas suffisamment accommodant, le Congrès légiférerait et accorderait aux banques zombies ce qu'elles demandent. Tout cela va-t-il dans le bon sens ? Résolument, non. Explications.

    Le FASB s'est couché, et ce n'est pas la première fois. Avec quelques révisions mineures, ces propositions sont en voie de s'imposer, en dépit des protestations des représentants des investisseurs et du secteur de la comptabilité, qui considèrent qu'en rendant plus rigoureuses les règles de valorisation des actifs, on force les entreprises à donner l'image la moins inexacte de leur santé financière. Lors de la réunion du 2 avril, le FASB a également décidé de donner plus de flexibilité dans l'évaluation de titres de dettes en difficultés.

    http://www.telos-eu.com/fr/article/fallait_il_vraiment_assouplir_les_regles_comptab


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    « Du G20 à Durban II, le dessous des cartes : Un entretien avec Thierry Meyssan » par Silvia Cattori

    Sur fond de crise économique et financière, du G20 à Durban II, les sommets et les conférences internationales se succèdent sans que les médias dominants nous éclairent beaucoup sur ce qui s'y joue et s'y décide vraiment. Silvia Cattori a demandé à Thierry Meyssan son appréciation de l'évolution des rapports de force induite par cette crise, et des politiques mises en œuvre par les Etats-Unis et la finance anglo-saxonne pour maintenir leur prééminence.

    Silvia Cattori : Quels étaient les objectifs des États-Unis au récent G20 de Londres ? Dans quelle mesure sont-ils parvenus à les atteindre ? Ont-ils réussi à se rallier une majorité de dirigeants politiques ?

    Thierry Meyssan : Les deux sommets des chefs d'État et de gouvernement du G20 à Washington, puis à Londres, ont consacré la suprématie de la finance anglo-saxonne, et posé les prémisses d'un gouvernement économique mondial sous leadership anglo-saxon.

    Le troisième sommet est prévu à New York en marge de l'Assemblée générale de l'ONU ; ce qui est une manière d'humilier cette assemblée et d'affirmer l'existence d'un directoire économique des 20, équivalent au directoire politique du Conseil de sécurité, en dehors des institutions de l'ONU.

    Cependant, malgré les embrassades publiques, aucun accord significatif n'a été conclu entre les membres du G20. Les déclarations finales énumèrent des principes généraux qui n'engagent personne et des actions précises qui ont toutes été prises en dehors du sommet et dont aucune ne concerne les 20 à la fois [1]. Le sommet de Londres pourrait donc s'avérer être un sommet de dupes.

    La politique financière et économique de l'administration Obama est élaborée par un ensemble complexe d'organismes. Elle se situe en totale continuité de celle de l'administration Bush [2]. Vous vous souvenez d'ailleurs que les plans Bush-Paulson ont été soumis au candidat Obama et approuvé par lui avant d'être présentés au Congrès. Le secrétaire au Trésor Tim Geithner a succédé à Henry Paulson avec lequel il travaillait depuis plusieurs mois. Geithner a commencé sa carrière comme « nègre » d'Henry Kissinger dont il écrivait les textes économiques. Bref, le changement n'existe que dans les slogans de Barack Obama.

    Le Conseil économique national des États-Unis est présidé par Lawrence Summers, l'économiste qui a organisé, en 1999, le démantèlement des législations mises en place lors de la crise de 1929 pour en empêcher la répétition. À l'époque, son but était de favoriser une spéculation sans limites pour drainer les richesses du monde vers Wall Street. C'est toujours avec le même objectif qu'il poursuit son œuvre à travers les divers plans de sauvetage, de stabilisation etc. qu'il a imaginé.

    http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=13293


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  • LA PLAN OBAMA est largement insuffisant !

    LE coup de grâce de la crise immobilière : le grand crash s'en vient

    Un immense « inventaire caché » par Mike Whitne

    En raison de la levée du moratoire sur les saisies à la fin mars, la tendance à la baisse dans l'immobilier gagne en vitesse. Le moratoire a été mis en vigueur en janvier pour donner une chance de réussite au programme d'anti-éviction d'Obama, un programme qui est une combinaison de modifications et de refinancement hypothécaires. L'objectif de ce plan consistait à venir rapidement en aide à près de 9 millions de propriétaires qui luttent pour garder leurs maisons, mais il est dorénavant clair que le programme va se pulvériser de même que son objectif.
    En mars, l'accélération du mouvement à la baisse des prix de l'immobilier indiquait qu'il y aurait de plus importants ajustements à venir. Les tangentes sont plus fortes que jamais - presque perpendiculaires. Les prix de l'immobilier ne sont pas en baisse, ils s'effondrent et ils s'effondrent sérieusement. Maintenant que le moratoire sur l'éviction a pris fin, les Avis de défaut [de paiement] (NOD) ont grimpé à leurs plus hauts niveaux historiques. Dans 4 à 5 mois, ces avis vont devenir des saisies créant une autre série de saisies. Les analystes du marché prédisent qu'il y aura 5 MILLIONS DE NOUVELLES SAISIES ENTRE AUJOURD'HUI ET 2011. Il s'agit d'une catastrophe plus grande que l'ouragan Katrina. La sidérante augmentation du chômage et la hausse des saisies rendent certain que des centaines de banques et d'institutions financières vont être contraintes à la faillite. Quarante pour cent des propriétaires en défaut de paiement ont déjà évacué leurs maisons. Il n'y a rien qu'Obama puisse faire pour les faire rester. Pire encore, seulement 30 pour cent des [maisons] saisies ont été remises en vente suggérant ainsi encore plus d'entourloupettes au sein des banques. Où sont donc passées les maisons? Ont-elles tout simplement disparues?

    http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=13314


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