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    Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la privatisation en cours, sans jamais oser le demander...

    "Tout bien, toute entreprise dont l'exploitation a ou acquiert les caractères d'un service public national ou d'un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité".

    Article 9 du préambule de la Constitution

    Dans un article paru dans Le Monde du 19 septembre 2008, le sénateur UMP de Côte d'Or Louis de Broissia déclare : "Quant à la privatisation de La Poste, le gouvernement n'y est pour rien. C'est l'Europe qui nous oblige à ouvrir les entreprises publiques à la concurrence."

    L'ouverture du capital de La Poste est aujourd'hui au coeur de l'actualité et elle a suscité une réaction unanime d'opposition de la gauche qui a entrepris de lancer une pétition en vue de l'organisation d'un référendum sur cette question.

    Cette nouvelle possibilité offerte aux parlementaires et aux citoyens par la révision constitutionnelle du 21 juillet dernier serait, si elle aboutissait, une occasion de sanctionner la politique du gouvernement sur une question hautement symbolique, de surcroît avec un outil qu'il a lui-même mis en place.

    Le Mouvement Républicain et Citoyen (MRC) s'associe tout naturellement à cette initiative de référendum sur le sujet central de la défense d'un de nos services publics.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    Lire la suite :

    http://www.mrc-france.org/La-veritable-histoire-de-la-privatisation-de-La-Poste_a58.html?preaction=nl&id=8949171&idnl=39559&

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    Pour assurer le développement de son établissement, le président de La Poste explique qu'il a besoin de moyens financiers importants que l'Etat n'est pas en mesure de lui apporter. Cette affirmation ne peut entraîner comme unique réponse la privatisation de ce service public auquel les Français sont très attachés. Examinons les mauvais arguments avancés pour tenter de justifier ce projet qui doit être rejeté. On nous explique, en premier lieu, que la privatisation serait imposée par la déréglementation européenne. Cela est inexact. C'est l'actuel gouvernement qui a accepté, au sein des instances communautaires, la libéralisation totale du courrier à partir de 2011, alors qu'il aurait pu s'y opposer. Par ailleurs, les règles de l'Union ne fixent aucune obligation en matière de statut des entreprises intervenant sur le secteur postal, dès lors que sont respectées les règles de concurrence en vigueur du fait de la déréglementation.

    Je tiens à ce propos à souligner que celle-ci va déséquilibrer La Poste, qui ne pourra plus financer elle-même ses missions d'intérêt général, grâce au monopole dont elle bénéficiait pour assurer la distribution des lettres de moins de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:metricconverter w:st="on" ProductID="50 grammes">50 grammes</st1:metricconverter>, pour assurer la péréquation tarifaire, pour garantir la même qualité de service pour tous quel que soit le destinataire à tarif identique, pour assurer un accès égal pour tous au réseau postal et pour maintenir une présence postale sur tout le territoire...

    Quant aux fonds de péréquation proposés par la Commission, ils seront inopérants, soit parce qu'ils subiront la pression à la baisse des financements de l'Etat, soit parce que le financement par les concurrents de La Poste est illusoire. Au total, on se dirige vers la disparition d'un de nos meilleurs outils d'aménagement du territoire et vers le délitement des politiques de solidarité liées à l'accès au réseau postal et au service bancaire universel.

     

    http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/09/30/la-poste-ne-doit-pas-etre-privatisee-par-paul-quiles_1101255_3232.html


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    Comment une idée apparemment généreuse se révèle machiavélique : la suppression de la publicité pour l'audiovisuel public français. Réjouissons-nous. Libéré de la contrainte de l'Audimat puisqu'il n'est plus soumis à la nécessité de vendre des espaces publicitaires à un prix dépendant du niveau de l'audience, l'audiovisuel public pourrait proposer des programmes vraiment différents de ceux d'une télévision financée uniquement par la publicité.

    Mais il faut impérativement trouver d'autres sources de financement. La publicité a en effet rapporté environ 800 millions d'euros à France Télévisions en 2007, soit 30 % de son budget. Et le service public est déjà sous-financé en France, en regard des budgets dont il bénéficie au Royaume-Uni ou en Allemagne.

    Après le temps des promesses vint celui de l'étude de faisabilité, confiée à la commission Copé, dont le rapport à peine rendu a été amendé par le président de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la République. Ce">la République. Ce</st1:PersonName> dernier s'étant opposé à une augmentation de la redevance, la commission a seulement proposé - mais rien n'est acquis - son indexation sur l'inflation et l'élargissement de son assiette aux nouveaux supports de réception de la télévision - ordinateurs ou téléphones portables -, soit 20 millions d'euros par an. Une goutte d'eau en regard des besoins.

     

    http://www.lemonde.fr/archives/article/2008/07/01/l-audiovisuel-public-au-rabais_1064973_0.html


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    Le JDN Economie a étudié les budgets de personnel des grands ministères pour déterminer quels étaient les agents dont on pouvait penser qu'ils avaient gagné ou perdu du pouvoir d'achat. Premier budget de personnel, l'Education nationale avec 29,6 milliards d'euros consacrés à la paie de 1,13 millions d'agents dont 85% occupés au seul enseignement scolaire, c'est-à-dire avant le bac. Entre 2002 et 2005, le salaire moyen distribué aux agents de ce ministère a baissé de 1,9% quand l'inflation augmentait de 6,54% sur la même période. Les fonctionnaires de l'Education nationale auraient donc considérablement perdu du pouvoir d'achat (-4,6 points). Mais ce ne sont pas eux les plus mal lotis. Les agents du ministère des Affaires étrangères, beaucoup moins nombreux (9.141 emplois en 2005), ont perdu 5,47% de rémunération moyenne sur la même période, soit 12 points de perte de pouvoir d'achat.

    Les ministères de l'Economie (+4,81% soit -1,7 de pouvoir d'achat), de l'Intérieur (+5,52% soit -1 de pouvoir d'achat) et de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Défense">la Défense</st1:PersonName> (+6,47%, soit -0,1 de pouvoir d'achat) ont vu, pour leur part, leur budget de personnel par agent augmenter moins vite que l'inflation. En revanche ceux de l'Agriculture (+6,83% soit +0,3 de pouvoir d'achat), de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Justice">la Justice</st1:PersonName> (+9,47%, soit +2,9 de pouvoir d'achat), mais surtout de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Culture">la Culture</st1:PersonName> (+12,5%, soit +6 de pouvoir d'achat) auraient selon notre mode de calcul profiter d'une hausse de leur pouvoir d'achat.

     

    http://www.journaldunet.com/economie/magazine/enquete/pouvoir-achat-fonctionnaires/3-pouvoir-achat-ministere.shtml


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