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    C'est le printemps des poètes du 2 au 15 MARS !

     

    http://www.printempsdespoetes.com/index.php


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    Il n'est pas correct politiquement, me dit-on, de réfuter ou critiquer Le Clézio, tellement porteur, en ces temps de grande confusion, de bons sentiments, de nobles causes. Il fait donc l'unanimité. Or les bons sentiments et les causes justes ne produisent pas nécessairement de bonnes phrases, et la littérature n'appartient pas au domaine du sentiment.

    Quelqu'un que je n'estime pas a publié en 1985 dans L'Express un article dont le sens était que le Nobel de cette année-là (Claude Simon) était une honte pour la littérature française. Entendons-nous sur le sens des mots. La France a produit depuis cinquante ans de grands écrivains (Gracq, Sarraute, Simon, Des Forêts, Blanchot, Duras, Butor, Pinget, Cixous, Michon, Ernaux, Bergounioux, et quelques autres), auteurs d'oeuvres universelles et reconnues comme telles. Elle exporte aussi un certain nombre d'auteurs français ou de langue française, publiés par des éditeurs parisiens, qui se vendent et se traduisent bien : Amélie Nothomb, JMG Le Clézio, Alexandre Jardin, bien d'autres. Ces auteurs franchissent sans encombre les frontières et véhiculent des idées plus ou moins honorables mais sont-ils pour autant nobélisables ? En quoi distinguez-vous, me dira-t-on, un grand écrivain d'un petit, ou d'un simple best-seller, et qui suis-je pour déclarer que Michon ou Cixous méritaient le Nobel alors que Le Clézio en est indigne ?

     

    http://www.lemonde.fr/archives/article/2008/10/18/jean-marie-le-clezio-ou-le-nobel-immerite-par-frederic-yves-jeannet_1108474_0.html


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    Patrie de Paul RIQUET, ville d'art et d' histoire
    Il manquait, ô BEZIERS, quelque chose à ta gloire
    Mais à jamais marquée du sang de TRENCAVEL,
    Et toujours animée de l'esprit des Cathares,

    Les fils de ta cité  honoraient leur mémoire.

    Sur ce terreau de tolérance,
    E n prophète, INJALBERT a sculpté Marianne,
    Et tu vis naître l'espérance   de bâtir un univers de paix.
    Capitale du vin tu étais surtout connue pour ton goût de la fête,
    Construisant des Folies, dansant dans les guinguettes
    Et dans la bonne humeur, les siècles défilaient.
    Mais dans un bruit de bottes, la nuit couvrit l'Europe,
    Ce fut Quarante et la débâcle
    Malgré tous les obstacles
    S'organisa la résistance
    De tous ceux qui croyaient en ta devise,FRANCE
    Au combat pour l'égalité
    Au souffle de la liberté

    A l'esprit de fraternité

    Et c'est toi BEZIERS qui vit naître un enfant ardent de générosité
    Petit prince rêvant à l'aube du printemps devant la semeuse, emblème du pays
    Souverain, il resta quand à l'âge d'homme
    Il se dressa bastion inaccessible comme les citadelles du catharisme
    Contre l'esclavage et la barbarie      
    Pour la FRANCE, il fit le sacrifice de sa vie
    Jean MOULIN, fils de BEZIERS,
    Tu dois être pour nous plus qu'un nom sur un monument
    Mais celui qui nous montre la route, la flèche qui trace le chemin

    Comme un phare éclairant la vie de ta cité.

    Françoise RAYSSEGUIE.

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    Ecoutez-moi ! Redonnez à <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="La France" w:st="on">la France</st1:PersonName> l'esprit hautain des cruelles vengeances, lorsque pour tous ses bienfaits on l'insulte et, pour ses reculades, on l'exulte. (...)

     

    « Républicains ! Imitez donc nos rois qui giflaient d'oriflammes le minois des insulteurs, ou les perçaient de lances, lorsqu'ils osaient hurler à bas <st1:PersonName ProductID="La France" w:st="on">la France</st1:PersonName> ! » Eclairs et foudre ! Ah ! Tonnerre de Dieu ! Revenez donc, faites-leur voir un peu ce que c'est Grandeur d'âme et Bonne foi : tempête ardente, immense et de quel poids !

     

    Bons chevaliers, paladins d'autrefois.

     

    Paul FORT - Ballades Françaises.


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    « Ma bouche sera la bouche des malheurs qui n'ont point de bouche, ma voix, la liberté de celles qui s'affaissent au cachot du désespoir. »

     

    AIME CESAIRE


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  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 

    http://www.printempsdespoetes.com/


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    Vous n'avez jamais changé sur ce point, votre œuvre entière semble être un acte de résistance... <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Litt←rature">la Littérature</st1:PersonName> à l'estomac et le refus du Goncourt... N'est-ce pas ce mouvement individualiste qui fait paraître, à certains, l'écrivain arrogant ?

     

    - C'est possible. Cela tient peut-être aussi au goût effréné que trahit notre époque pour l'état de disponibilité et de communication instantanée. On demande aujourd'hui à l'homme d'État d'être constamment en prise, en état de dialogue familier et immédiat avec les citoyens. On le demande aussi à l'écrivain avec son public, alors que son travail essentiel est d'écrire des livres - de qualité si possible - et non de « causer dans le poste », de parader sur les estrades télévisuelles, ou de discuter de ses livres avec les bambins des classes élémentaires. Cela n'a pas grand sens, ni grande portée, et on a le droit de s'en abstenir.

     

    (Extrait tiré de l'entretien de Julien Gracq avec Jean-Paul Dekiss.)

     

    SITE sur Julien GRACQ :  http://www.jose-corti.fr/auteursfrancais/presentation-gracq.html


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  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    Le grand poète français YVES BONNEFOY vient de se voir attribuer le grand Prix Kafka 2007

     

    AUCUN MEDIA Français - ou presque - n'en a parlé !!

     

    AFP (Prague) : Le poète et essayiste français Yves Bonnefoy, 84 ans, a reçu mardi à Prague le prix Kafka 2007 en soulignant "le rôle fondamental" de la poésie dans le monde actuel.

    Pour lui, un prix qui "récompense la poésie" mérite plus que tout d'être salué dans un monde où "la création poétique est négligée, méconnue et objet de méfiance" parce qu'on la croit inutile et empreinte de bons sentiments, comme il l'a confié à l'AFP en marge de la cérémonie organisée à la mairie.

    Son oeuvre célèbre "la fugacité de nos vies, leur finitude et le mensonge de la mort", sa poésie est "une célébration homérique du monde", a souligné le jury lors de la remise du prix.

    Pour sa part, le poète a salué la démarche littéraire de Kafka qui, loin de tout "nihilisme pessimiste", a mis en évidence le non-sens et l'opacité du monde "grâce à son travail de sape à l'encontre de la métaphore (...) et du symbolisme".

     


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