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    Dans un réseau électrique interconnecté, le bouclage de l'offre sur la demande se fait dans ce que les anglosaxons appellent « l'ordre de mérite ». A chaque instant, on fait appel d'abord aux usines hydroélectriques « au fil de l'eau », dont la production est perdue si elle n'est pas sollicitée, puis aux usines dont le coût de combustible est le plus faible – les centrales nucléaires en l'occurrence. Et quand cela ne suffit pas, il faut s'adresser aux centrales classiques1, d'abord les moins coûteuses en combustible par Kwh produit, puis des centrales plus gourmandes, jusqu'au moment où l'offre couvre enfin la demande. C'est, à chaque instant, le coût par Kwh du combustible consommé dans cette dernière centrale alors mobilisée, « la centrale marginale », qui fixe le prix du marché : en dessous de ce prix, la dite centrale refuserait de tourner ; au dessus, d'autres centrales plus coûteuses s'offriraient aussitôt en substitution de la centrale marginale, ce qui obligerait celle-ci à réduire immédiatement ses prétentions.

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    http://sauvonsleclimat.org/new/spip/IMG/pdf/Boiteux-rente.pdf

     

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    Le Personnel d'AIRBUS Toulouse inquiet, multiplie les débrayages...

     

    Ils dénoncent la parité Euro/Dollar : « A-t-on fait l'Europe et sa monnaie unique pour tuer notre industrie et nos emplois ? »

    Mais aussi les tensions exacerbées entre personnels français et Allemands, qui font craindre le pire : « (...) le climat social au sein de l'usine d'assemblage de l'A380 est particulièrement tendu entre français et allemands et le risque d'affrontements physiques est permanent. Et ce qui vient de se passer à Hambourg n'est pas fait pour diminuer la pression (...)»

     

    « Airbus : Français et Allemands prêts à s'étriper »

     

    Un document interne explosif révèle qu'au sein d'EADS, la guerre est déclarée entre Français et Allemands. Et pendant ce temps-là, le 6 mai, le grand patron allemand de la boîte, Thom Enders, a annoncé de possibles nouveaux retards dans la livraison de l'A380.

    Deux ans après les graves retards rencontrés par le programme de son avion géant A380, loin d'être résolue, la crise paraît s'amplifier chaque jour un peu plus au sein d'Airbus. Ainsi de nouveaux retards, après une série de propos ambigus, viennent d'être confirmés par Thomas Enders, patron du groupe aéronautique européen Airbus et filiale d'EADS : « Airbus étudie actuellement le calendrier de livraisons de l'appareil ».

    Dans le même mouvement, à la veille du 8 mai, la direction d'EADS vient subitement de renoncer à l'une des mesures « phares » du plan Power 8 – supposé redresser la situation – avec l'abandon des négociations avec l'équipementier aéronautique Latécoère supposé reprendre deux sites majeurs d' Airbus de Méaulte et de Saint Nazaire avec pour seule explication que la conjoncture économique n'y serait plus favorable...

    Quant aux nouveaux retards pas un mot d'explications sur leur origine. Seule promesse celle de la nécessité « d'encore verser du sang et des larmes ».

     

    http://www.bakchich.info/article3673.html

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    [Merci aux correspondants des Clubs à Toulouse]

     


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    Nicolas Sarkozy en a fait son pont d'Arcole. "J'ai sauvé Alstom". Dans ses discours et livres (Témoignage), tout du long de la campagne électorale, lors de chacune de ses visites de sites industriels, le chef de l'Etat fait référence à cet épisode qui l'a vu en 2004, comme ministre de l'économie, faire accepter par Bruxelles un plan de recapitalisation de ce groupe.

    Le président a raison de se féliciter de ce fait d'armes. Alstom se porte aujourd'hui très bien. L'Etat qui a participé à ce sauvetage s'en porte lui aussi très bien, puisque les 725 millions injectés à l'époque au capital ont été revendus deux ans plus tard à Bouygues pour 2 milliards. Joli coup !

    Le malheur pour le président est qu'aucun de ses conseillers n'ose lui expliquer que les conditions ont fait de ce sauvetage un cas exceptionnel et qu'il se fourvoie à en faire un cas général.

     

    http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/02/09/en-finir-avec-son-sauvetage-d-alstom-par-eric-le-boucher_1009471_3232.html?xtor=RSS-823353

     


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