• « Après la crise, le rôle du secteur public dans l'économie doit être repensé » Jean-Claude Mailly 

    En France comme ailleurs, les travailleurs ne supportent pas de payer une addition qu'ils n'ont pas commandée. Ils sont les victimes d'une crise dont ils ne sont pas responsables.

    Ils l'ont exprimé depuis le début de l'année dans plusieurs mobilisations nationales. Ils l'expriment aussi quotidiennement dans les entreprises et services publics, parfois durement, quand ils font le constat d'être face à un mur.

    Comme l'explique Force ouvrière depuis quelques semaines, l'absence de réponses fortes, tangibles et crédibles de la part du gouvernement et du patronat nécessitera d'autres modalités d'action que la seule manifestation. La question, en particulier, d'une journée de grève franche, interprofessionnelle, est obligatoirement posée. C'est une question d'efficacité et de pragmatisme. Le rôle de syndicat n'est pas de cogérer la crise mais de défendre les intérêts des salariés.

    Nous ne sommes pas dans un conflit mono-revendicatif comme ceux menés contre le contrat première embauche (CPE) ou la contre-réforme des retraites. La crise est internationale, c'est une crise de système dont nul encore, aujourd'hui, ne peut ni dérouler le scénario ni prévoir le calendrier.

    http://www.lemonde.fr/opinions/article/2009/05/11/apres-la-crise-le-role-du-secteur-public-dans-l-economie-doit-etre-repense-jean-claude-mailly_1191514_3232.html


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    Les syndicats appellent à manifester le 29 janvier !


    La CFDT, la CFE-CGC, la CFTC, la CGT, FO, la FSU, Solidaires et Unsa appellent les salariés du public et du privé à une journée nationale de mobilisation interprofessionnelle contre les mesures d'austérité liées à la crise financière.


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  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 

    Petit arrêt sur image sur un chapelet de grèves, un recueil à la Prévert, il y en a à tous les étages... Dans les écoles parisiennes, où un professeur sur trois, jeudi 16 octobre, a débrayé, secouant le cocotier du service minimum. A Météo France, où l'on poursuivait un mouvement entamé lundi pour protester contre des suppressions de postes. A M6, où l'on s'insurge contre la fin des journaux régionaux. A FIP, où les animateurs radio redoutent un appauvrissement des antennes locales.

    Et l'on peut continuer. Dans les centres hospitaliers universitaires, où les médecins hospitaliers ont opéré, si l'on peut dire, une grève des soins pour dénoncer la réforme de leur régime de retraite. A Lyon, où une partie de la police municipale a cessé le travail. A Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne), où il a fallu discuter des plages horaires des agents de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la piscine. A Suze-sur">la piscine. A Suze-sur</st1:PersonName>-Sarthe, où des salariés de Valeo contestent les conditions financières d'un plan de départs. A Boulogne et Calais, où les officiers des deux ports ont bloqué cette semaine la navigation - une histoire de prime à éclaircir...

     

    http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/10/18/pas-morte-la-greve-par-jean-michel-dumay_1108428_3232.html


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    Nicolas Sarkozy a détaillé, jeudi 28 août, le dispositif du revenu de solidarité active (RSA). Cette prestation a un double objectif : inciter les allocataires de minima sociaux à reprendre un emploi et améliorer le pouvoir d'achat des travailleurs pauvres. Sans condamner la réforme, Denis Clerc en souligne de possibles effets pervers. Ce conseiller de la rédaction d'Alternatives économiques fut membre, en 2005, de la commission présidée par Martin Hirsch qui a promu l'idée du RSA. Il publiera, le 23 septembre, <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="La France">La France</st1:PersonName> des travailleurs pauvres (Grasset).

     

    Quel jugement portez-vous sur le RSA?

    Un jugement nuancé : cela réduira (un peu) la pauvreté laborieuse, mais avec le risque d'augmenter les miettes d'emploi.

    Pensez-vous que le RSA encouragera les employeurs à proposer des emplois à temps partiel ?

    Le risque existe. Certains emplois à temps très partiel qui ne trouvent pas preneurs aujourd'hui pourraient bien, demain, être pourvus, car un complément de revenu social sera versé à ceux qui les occuperont. Non seulement les salariés seront plus enclins à les accepter, mais, probablement, ils seront contraints de le faire. Dans la nouvelle logique de droits et de devoirs, il y aura davantage de pression sur les candidats pour qu'ils acceptent ces emplois, qui sont paupérisants. L'Etat est déjà complice de cela puisqu'il incite, par des déductions fiscales et des baisses de cotisations sociales, les particuliers à multiplier ces emplois. Deux secteurs d'activité sont très exposés : les services à domicile (où la durée de travail hebdomadaire moyenne est de huit heures) et l'hôtellerie restauration. <st1:PersonName w:st="on" ProductID="La France">La France</st1:PersonName> compte déjà 1,75 million de travailleurs pauvres.

     

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/08/29/denis-clerc-le-rsa-risque-d-augmenter-le-travail-a-temps-partiel_1089451_3224.html#ens_id=1082530

     


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    Il s'est produit en une dizaine d'années une transformation considérable et inattendue dans la représentation de la fonction et de l'importance du travail dans la société française. Au milieu des années 1990 fleurissaient des discours sur le travail "valeur en voie de disparition", voire sur la "fin du travail". Ils traduisaient l'opinion - erronée mais à la mode - que le travail perdait son importance comme le socle privilégié de l'inscription des individus dans la société.

    Parallèlement, le débat public était animé par des réflexions plus sérieuses sur la possibilité de lutter contre le chômage en réduisant la durée du travail afin de mieux le répartir. Réflexions plus sérieuses, parce que le plein-emploi ne se mesure pas à la durée du travail, ni sa productivité au temps passé à travailler. Il n'est donc pas déraisonnable de penser que dans le cadre d'une meilleure organisation du travail, compte tenu des gains de productivité et des progrès technologiques, on pourrait travailler moins en travaillant mieux, comme l'atteste l'histoire du capitalisme industriel.

     

    http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/07/08/travailler-plus-pour-gagner-quoi-par-robert-castel_1067614_3232.html


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    Manifestation du 15 MAI 2008 - PARIS


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    Le premier ministre, François Fillon, préconise la remise en cause de la référence à la durée légale du travail, fixée à 35 heures depuis la loi Aubry. Dans une lettre adressée le 26 décembre aux dirigeants syndicaux et patronaux, il souhaite que la définition du temps de travail soit intégrée dans la négociation interprofessionnelle sur la représentativité qui doit s'ouvrir le 24 janvier. Il fixe au 31 mars 2008 le délai pour qu'elle aboutisse avant que le gouvernement s'en saisisse.

    Après le déblocage des heures supplémentaires dans la loi sur le travail, l'emploi et le pouvoir d'achat (TEPA), puis l'annonce du rachat de jours de RTT, le gouvernement veut faire sauter un nouveau verrou. Il reprend à son compte la proposition de Laurence Parisot, la présidente du Medef, qui envisageait que la durée du travail puisse être négociée par les branches ou dans les entreprises après la signature d'accords majoritaires.

    "La juxtaposition de normes législatives, réglementaires ou conventionnelles a limité les possibilités de négocier sur la durée du travail au plus près des réalités vécues par les entreprises et les salariés", explique M. Fillon, qui propose de "parvenir à un droit plus lisible et plus adaptable". Et le premier ministre de soulever une série de questions concernant "le domaine réservé à la loi (qui) pourrait être recentré sur la définition des règles nécessaires à la protection et à la sécurité des salariés". Dans la foulée, il interroge les partenaires sociaux à propos des "conditions de validité d'un accord d'entreprise pour qu'il puisse librement déterminer les règles applicables : seuil de déclenchement des heures supplémentaires, taux de majoration..."

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-994201,0.html


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    Le financement de l'immobilier connaît une crise mondiale, montrant une fois de plus les risques que font courir à nos économies les comportements de certains établissements bancaires, lorsqu'ils sont dictés par la seule logique de court terme, et montrant aussi les limites des systèmes de régulation que sont les banques centrales et les instances nationales de contrôle des banques. C'est ainsi que Neelie Kroes, commissaire à la concurrence de l'Union européenne - qui par ailleurs exige la banalisation du Livret A - vient d'autoriser le gouvernement britannique à refinancer la banque Northern Rock, faisant ainsi supporter à la collectivité les errements de cette banque sur le marché des subprimes.  Cette crise montre bien l'intérêt d'avoir, pour le financement du logement social, un système stable et sûr, fondé sur la collecte de l'épargne populaire défiscalisée, elle-même entièrement centralisée par la Caisse des dépôts. Ce système plus que séculaire n'a jamais connu de sinistres : cela veut dire que l'épargnant n'a jamais risqué un centime, que la garantie de l'Etat n'a jamais été mise en jeu, et enfin que la production de logements sociaux ne s'est jamais heurtée à une insuffisance de prêts. Ces qualités sont particulièrement précieuses aujourd'hui, où les objectifs de construction de logements sociaux sont, dans le cadre de la loi sur le droit au logement opposable, très ambitieux.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-990662,0.html


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  • C'était il y a quatre ans, Nicolas Sarkozy et François Fillon étaient ministres, l'un à l'intérieur et l'autre aux affaires sociales. Le deuxième venait de faire passer, avec quelque difficulté, une loi allongeant la durée de cotisation des fonctionnaires qui désireraient obtenir une retraite à taux complet. A des journalistes qui demandaient à Gilles de Robien, chargé, à l'époque, des transports au gouvernement : "Pensez-vous aujourd'hui que le gouvernement a eu raison d'exclure les régimes spéciaux de la réforme ?", le ministre avait répondu : "Oui, absolument. Si la participation à la grève a été modérée, c'est justement parce que les agents de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la SNCF">la SNCF</st1:PersonName> et de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la RATP">la RATP</st1:PersonName> acceptent l'idée qu'il leur revient d'assurer la continuité du service public en contrepartie du maintien des régimes spéciaux. Cette continuité est historiquement la justification des régimes spéciaux, comme je l'ai rappelé dans une lettre aux présidents des entreprises concernées qui ont relayé le message auprès des personnels."

    Tout autant que certains cadeaux fiscaux et augmentation intempestive, perçus comme des provocations lorsque c'est le discours des sacrifices nécessaires qui est tenu au monde du travail, le souvenir de ces engagements gouvernementaux a joué un rôle énorme dans la réussite, aujourd'hui, du mouvement social dans les transports publics. Car il ne faudrait pas l'oublier : en octobre et novembre, ce sont plus des trois quarts des cheminots qui, à un moment ou à un autre, ont arrêté de travailler, et le trafic ferroviaire a été paralysé pendant plus d'une semaine.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-982569,0.html


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  • Les "privilégiés" vous saluent bien
    Vidéo envoyée par HumaWebTV

    Les raisons de votre grève ?

    [Merci à Jean-Pierre]


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  • RATP négociations
    Vidéo envoyée par HumaWebTV

    Au siège de la RATP, au premier jour des négociations

    [Merci à Jean-Pierre]


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