• « Berlin hostile à de nouvelles sanctions »

     

    L'Allemagne, à en croire l'hebdomadaire Der Spiegel, s'attend à un « débat houleux » sur l'Iran et s'apprête à contredire Paris qui, avec l'appui de Washington, demande de nouvelles sanctions. Les Affaires étrangères ont préparé à l'intention du ministre Frank-Walter Steinmeier un dossier qui souligne que les appels de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="La France">la France</st1:PersonName> et des États-Unis, un brin hypocrites, ne sont guère suivis d'effet sur le terrain. Côté France, il y est fait mention de Total, Peugeot, Renault, <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la BNP-Paribas">la BNP-Paribas</st1:PersonName> et <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Société">la Société</st1:PersonName> générale qui « font des affaires à un niveau quasiment inchangé ». Quant aux entreprises américaines, elles contournent le boycottage décrété en 1979 par Washington grâce à des « sociétés écrans » établies à Dubaï. Les Allemands, à l'inverse, auraient considérablement réduit la voilure en Iran. Les trois principales banques se sont retirées du marché cet été. Les exportations vers l'Iran, qui avaient culminé à 4,1 milliards d'euros en 2006, ont régressé de 17 % au premier semestre. Le journal Frankfurter Rundschau, citant un « service (secret) proche d'Israël », vient cependant de chiffrer à 5 000 le nombre de sociétés allemandes encore en Iran.

     

    http://www.lefigaro.fr/international/20070924.FIG000000320_berlin_hostile_a_de_nouvelles_sanctions.html

     


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    Les plus amples manifestations enregistrées en Birmanie contre le régime militaire, depuis le soulèvement écrasé de 1988, se sont produites à Rangoun et dans plusieurs villes du pays, samedi 22 et dimanche 23 septembre. Lundi 24 septembre, quelque 30 000 personnes, dont au moins 15 000 moines, ont encore manifesté, selon des témoins cités par l'AFP.

     

    Ces manifestations ont fait suite à une semaine de protestations de la part de moines bouddhistes qui ont repris le flambeau de la contestation populaire, à l'encontre de la junte, ravivée depuis la mi-août à la suite de mesures économiques impopulaires.

    Entre samedi et dimanche, le nombre de participants aux cortèges qui ont parcouru la plus grande cité du pays a plus que doublé. Selon les témoins, quelque 10 000 bonzes en robe ocre ou safran ont défilé, souvent pieds nus, à partir de la pagode Shwedagon, le haut lieu le plus sacré de Rangoun, arborant drapeaux religieux et effigies de Bouddha.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-958591,0.html


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    URGENT - EXCEPTIONNEL - URGENT

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    Manuel de Diéguez est interviewé par l'Ambassade d'Iran le 17 mars 2007

     

    Depuis la mise en ligne, le 5 juin dernier, de l'interview politique que j'avais été honoré d'accorder à mon domicile, trois mois auparavant, aux services culturels de l'Ambassade d'Iran en France, la nature philosophique et anthropologique de l'arme thermonucléaire sur laquelle j'avais insisté avec force le 17 mars s'est placée au cœur de l'actualité diplomatique mondiale , de sorte que le vrai débat est enfin sur le point de débarquer dans la science diplomatique et dans la politologie: car aussi longtemps que l'a priori sera aveuglément accepté selon lequel la détention de cette arme par l'Iran serait le prélude à la fin du monde, les chancelleries disposeront aussi peu de la problématique en mesure de démythifier l'apocalypse nucléaire que le Moyen-Age d'exorciser la peur irraisonnée de l'an mil .

     

    Lire le texte et l'interview :

    http://perso.orange.fr/aline.dedieguez/tstmagic/1024/tstmagic/moyen_orient/ambassade.htm

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    D'après un article paru dans le journal britannique «Sunday Times of London» du 2 septembre, le Pentagone a mis sur pied un plan d'attaques aériennes massives visant la destruction de 1200 cibles stratégiques en Iran en trois jours. La semaine dernière, Alexis Debat, directeur du ressort «terrorisme et sécurité nationale» du Nixon Centre, a expliqué lors d'une conférence du journal conservateur de politique étrangère National Interest que l'armée n'avait pas l'intention d'«attaquer de manière ponctuelle» les centrales nucléaires iraniennes mais «qu'ils étaient en train d'éliminer l'armée iranienne entière».

    Bush a déjà tout mis en œuvre. Suivant le modèle de Karl Rove (ancien conseiller du Président), on a bien prévu le timing de la démission d'Alberto Gonzalez en le plaçant entre deux longs discours du Président, l'un assurant le soutien du Congrès pour d'autres 50 milliards de dollars destinés à l'occupation de l'Irak, l'autre nous faisant peur pour que nous soutenions une guerre contre l'Iran. Gonzalez ayant pris la clé des champs, il nous reste de savoir qui se trouvera à sa place et dans quelle mesure ce nouveau candidat facilitera l'occupation de l'Irak et l'attaque contre l'Iran.

     

    http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=6835


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    Quel que soit le vainqueur de l'affrontement entre le Français Dominique Strauss-Kahn et le Tchèque Josef Tosovsky à la tête du Fonds monétaire international (FMI), dont les auditions se terminent jeudi 20 septembre, il lui faudra maintenir le cap sur l'objectif fixé en 1944, à Bretton Woods, par 44 pays : prévenir les crises systémiques qui déclenchent des dévaluations compétitives et des restrictions aux importations, dommageables pour les échanges internationaux et pour la croissance; fournir, quand la tourmente est là, les liquidités aux pays pour remédier à leurs problèmes de balance de paiements et de change.

    Pour assumer cette fonction de "gendarme" ou de "pompier" de la finance mondiale, le FMI ne dispose pas d'une force de frappe impressionnante, avec ses 2 700 salariés (basés à Washington et dans 165 pays) et avec sa capacité de mobilisation de 190 milliards de dollars (136 milliards d'euros).

    Mais il est fort de l'adhésion de 185 pays et d'une expertise l'autorisant à délivrer des satisfecit qui permettent ensuite aux pays d'obtenir des prêts à bon compte. Depuis plusieurs années, le fmi vit pourtant une triple crise.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-957274,0.html


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    ROME, 19 sept 2007 (AFP) - Le pape Benoît XVI a refusé de recevoir cet été la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, au motif qu'il était "en vacances", affirme mercredi le quotidien Corriere della Sera.
    Mme Rice "a fait savoir au Vatican qu'elle avait absolument besoin de rencontrer le pape" car elle allait de nouveau se rendre au Proche-Orient et "il ne lui aurait pas déplu de se présenter devant ses interlocuteurs avec le crédit d'un entretien avec le pape", affirme le quotidien, sans citer ses sources.
    Elle espérait que l'audience serait fixée pour début août à Castel Gandolfo, la résidence d'été des papes dans les environs de Rome, après le retour de Benoît XVI de ses vacances à Lorenzo di Cadore dans les Dolomites (nord-est de l'Italie).
    Malgré "l'insistance" de Condoleezza Rice, "le protocole du Vatican a été inflexible": "+Le pape est en vacances+ a été la réponse officielle", écrit le plus gros tirage de la presse italienne.
    "Le rendez-vous manqué" entre Mme Rice et Benoît XVI "a fini par avoir une signification qui va peut être au-delà des intentions du Vatican (...) Une illustration des divergences de vue sur les initiatives de l'administration Bush au Moyen-Orient", sur l'Iran et l'Irak, souligne le quotidien.


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    "U.S. faults Putin plan on radar system"

    WASHINGTON: Technical experts from the United States have inspected Russian radar equipment in Azerbaijan, but the director of the Pentagon's missile-defense program has emphatically said that the Soviet-era early-warning system is incapable of replacing a tracking radar that the United States had proposed basing in the Czech Republic.

    The official, Lieutenant General Henry Obering 3rd, has pressed the Kremlin to drop its objections to U.S. proposals for 10 missile interceptors in Poland and the radar system in the Czech Republic. In a speech Tuesday here at the European Institute, a public-policy organization focused on trans-Atlantic affairs, he urged Moscow to link its radar system in Azerbaijan into the proposed U.S. one in Central Europe, running them in tandem.

    The visit to Azerbaijan by a high-level delegation of missile experts came on Tuesday and was in response to a proposal from Russia's president, Vladimir Putin, to drop U.S. plans for new missile-defense construction in Central Europe, and to instead use the Russian radar in a system to defend against a possible Iranian threat. The delegation was led by Brigadier General Patrick O'Reilly, the missile agency's deputy director. It was the first time U.S. military officers had been allowed into the facility.

    http://www.iht.com/articles/2007/09/19/news/radar.php


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  • C'est un jeu stratégique bien rodé, mais risqué : renouant avec une pratique de la guerre froide, les bombardiers russes ont repris leurs vols dans le Grand Nord de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Russie. Il" w:st="on">la Russie. Il</st1:PersonName> ne se passe pas de semaine sans que certains d'entre eux approchent les espaces aériens des pays du nord de l'Europe ou des Etats-Unis, provoquant le décollage en urgence d'avions de combat de l'OTAN. Cet activisme aérien doit s'évaluer à l'aune d'autres manifestations de puissance, qui témoignent d'une nouvelle propension russe à s'affirmer sur les plans militaire et géopolitique. L'annonce, le 29 mai, du tir d'essai du missile RS-24 à têtes multiples capable de surpasser "tout système de défense antimissile présent ou à venir", le test, le 11 septembre, de la bombe conventionnelle "la plus puissante du monde", les essais - souvent infructueux - des missiles intercontinentaux Boulava et Topol-M, capables de "pénétrer toutes les défenses ABM", nourrissent cette démonstration.

    Lorsque le chef d'état-major de la marine propose le rétablissement d'une présence permanente de la flotte russe en Méditerranée, que <st1:PersonName ProductID="la Russie" w:st="on">la Russie</st1:PersonName> se livre à des manoeuvres militaires spectaculaires avec <st1:PersonName ProductID="la Chine" w:st="on">la Chine</st1:PersonName>, ou qu'elle claironne qu'un de ses mini-sous-marins a planté le drapeau national par <st1:metricconverter ProductID="4 000 m│tres" w:st="on">4 000 mètres</st1:metricconverter> de fond, sous le pôle Nord, elle exprime une même volonté politique. <st1:PersonName ProductID="la Russie" w:st="on">La Russie</st1:PersonName> de Vladimir Poutine veut sortir de la léthargie stratégique où la fin de la guerre froide et les Etats-Unis l'ont confinée. Elle estime que les Américains ont profité de l'état de déliquescence dans lequel elle se trouvait pour l'"encercler", via l'élargissement de l'Alliance atlantique à dix pays que Moscou comptait naguère parmi ses satellites.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-956939,0.html


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    MOSCOU, 18 sept 2007 (AFP) - Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, cité par les agences russes, a mis en garde mardi contre une reconnaissance unilatérale de l'indépendance du Kosovo, affirmant que cela provoquerait une "réaction en chaîne" dans le monde.


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    « Se préparer à faire la guerre » à l'Iran comme vient de le dire Bernard Kouchner témoigne d'une désinvolture dangereuse »

     

    Communiqué de presse de Jean-Pierre Chevènement, lundi 17 septembre 2007.

    "Se préparer à faire la guerre » à l'Iran comme vient de le dire Bernard Kouchner témoigne d'une désinvolture dangereuse. <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="La France" w:st="on">La France</st1:PersonName> pourrait-elle sans renier les acquis de son indépendance s'aligner sur les vues des faucons de Washington ? A-t-on mesuré les conséquences d'un tel revirement de notre politique étrangère, alors qu'après l'invasion américaine en Irak, tout le Moyen-Orient s'enfonce dans une crise profonde ?

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>Lire la suite : </o:p>http://www.chevenement.fr/-Se-preparer-a-faire-la-guerre-a-l-Iran-comme-vient-de-le-dire-Bernard-Kouchner-temoigne-d-une-desinvolture-dangereuse_a422.html?preaction=nl&id=3345999&idnl=25885&

     


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  • PARIS, 17 sept 2007 (AFP) - Jean-Pierre Chevènement, président d'honneur du MRC, a dénoncé lundi les propos du ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner sur une possible guerre contre l'Iran, les qualifiant de "désinvolture dangereuse".
    "Se préparer à faire la guerre à l'Iran, comme vient de le dire Bernard Kouchner, témoigne d'une désinvolture dangereuse", affirme l'ancien ministre de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la D←fense" w:st="on">la Défense</st1:PersonName> , dans un communiqué.
    <st1:PersonName ProductID="La France" w:st="on">La France</st1:PersonName> , selon lui, "n'a rien à gagner à épouser docilement les vues les plus agressives de la politique étrangère américaine". "Bernard Kouchner ne l'avait pas vu lors de la guerre d'Irak qu'il approuva", mais "il ne doit pas recommencer la même erreur avec l'Iran".
    Pour M. Chevènement, "le langage archaïque de la canonnière est inapproprié face à l'Iran". "Inviter nos entreprises à ne pas investir en Iran c'est évidemment laisser libre cours à leurs concurrentes", estime-t-il, en rappelant que "l'Iran comme <st1:PersonName ProductID="la Russie" w:st="on">la Russie</st1:PersonName> disposent des immenses réserves gazières sans lesquelles l'avenir énergétique de l'Europe est compromis"

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    TEHERAN, 17 sept 2007 (AFP) - L'Iran a estimé lundi que la déclaration du chef de la diplomatie française Bernard Kouchner évoquant un risque de guerre avec l'Iran "porte atteinte à la crédibilité de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="La France" w:st="on">la France</st1:PersonName> ".
    Le porte-parole de la diplomatie iranienne Mohammad Ali Hosseini a jugé dans un communiqué que "le fait que les déclarations des responsables français concordent avec la position de la puissance dominante (les Etats-Unis, ndlr) portent atteinte à la crédibilité de <st1:PersonName ProductID="La France" w:st="on">la France</st1:PersonName> devant les opinions publiques mondiales, en particulier du Proche-Orient".
    M. Hosseini a estimé par ailleurs que "la déclaration de M. Kouchner non seulement ne correspond pas aux politiques globales de l'Union européenne vis-à-vis de l'Iran, mais vise aussi à mettre en question la compétence de l'AIEA".
    L'Agence internationale de l'énergie atomique a conclu un accord à la fin août avec l'Iran, dans lequel ce dernier s'engage à donner des éclaircissements sur certaines parties de son programme nucléaire.
    Le porte-parole de la diplomatie iranienne a souligné enfin que "l'utilisation de formules créant des tensions est contraire à la place historique, culturelle et civilisationnelle de <st1:PersonName ProductID="La France" w:st="on">la France</st1:PersonName> "


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