• Parmi les raisons avancées pour expliquer le faible succès des artistes français à l'international, revient d'une manière récurrente l'hypothèse selon laquelle leurs œuvres seraient trop « littéraires » (entendez par là : trop absconses, trop ésotériques, pas assez « funs » en quelque sorte). Ce nouveau numéro d'artpress 2 est né de l'idée de répondre avec humour à ce cliché fallacieux. Nous avons donc voulu savoir ce que lisent les artistes aujourd'hui. Animés par cette curiosité qui, paraît-il, est un vilain défaut, nous avons contacté 21 créateurs français ou vivant en France.

     


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  • Fondation CARTIER pour l'ART Contemporain...A découvrir, à visiter !

    (Paris)

    http://fondation.cartier.com/?_lang=fr&small=0

     


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  • « Certifié ridicule » par Catherine MILLET


    Alors qu'on espérait, neuf ans après l'exposition Présumés innocents, que Henry-Claude Cousseau, alors directeur du musée où elle avait eu lieu, le CAPC de Bordeaux, et les commissaires qui l'avaient organisée, Marie-Laure Bernadac et Stéphanie Moisdon-Trembley, bénéficieraient du non-lieu sollicité par le procureur de la République, les voilà renvoyés devant le tribunal correctionnel. Les juges d'instruction, Jean-Louis Croizier et Marie-Noëlle Billaud, gardiens d'airain du désormais célèbre amendement Jolibois (communément connu sous le nom de « loi scélérate »), ont retenu contre eux les accusations de « diffusion de l'image d'un mineur présentant un caractère pornographique » et de « diffusion de message violent, pornographique ou contraire à la dignité, accessible à un mineur ». Le procès devrait se tenir dans l'année. Les accusés risquent jusqu'à trois ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende.

    L'un des deux plaignants s'est désisté ; quarante-cinq personnes sur quarante-sept qui avaient accompagné les groupes d'enfants dans leur visite de l'exposition, interrogées par la police, ont témoigné de leur satisfaction contre deux seulement manifestant de la réprobation ; le rectorat a rendu compte des appréciations positives des chefs d'établissement scolaire ; le responsable de la surveillance du musée a déclaré qu'aucun mineur n'avait pu avoir accès aux œuvres litigieuses du fait d'un parcours balisé et de la surveillance exercée à cet effet ; enfin, les artistes sont tous connus et représentés dans des institutions publiques.

    Lire la suite :

    http://www.art-press.fr/index.php?v=Xedit

    Art et Justice : Catherine Millet nous livre là une pièce supplémentaire d'un procès multiséculaire. Quand la justice sanctionne l'Art contemporain, quoiqu'on en dise, c'est le signe d'un dérèglement profond, politique et culturel (NDLR des Clubs).


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    Deux textes inédits de Barthes viennent de paraître : chez Bourgois, les notes de son voyage dans la Chine de Mao effectué en 1974 en compagnie de Philippe Sollers, Julia Kristeva, Marcelin Pleynet et François Wahl ; aux éditions du Seuil, le journal de deuil que Barthes rédigea après la mort de sa mère (compte rendu dans ce numéro de Fabrice Hadjadj). Une fois de plus, François Wahl, ancien responsable des sciences humaines au Seuil et qui fut l'éditeur de Barthes crie à la trahison (il fut déjà à l'origine d'un procès contre le responsable de la revue la Règle du jeu, Bernard-Henri Lévy, qui avait publié des extraits d'un cours de Barthes). Ses raisons ? Barthes aurait refusé la publication de ces deux textes qui n'avaient pu être réécrits par lui et « violent l'intimité de sa vie privée » (oubliant, comme le lui rappelle Éric Marty, responsable au Seuil de la publication des œuvres de Barthes, qu'il avait lui-même, François Wahl, publié en 1987, après la mort de Barthes, Soirées de Paris, un texte qui violait autrement plus gravement « l'intimité de la vie privée » de son « Roland », puisqu'il y était notamment question des errances de celui-ci dans les boîtes homos de la capitale). Du point de vue juridique, tout est dans l'ordre : l'exécuteur testamentaire de Roland Barthes est son demi-frère, Michel Salzedo, lequel a autorisé la publication des deux inédits. Du point de vue de la littérature et de la morale ? Ne serait-il pas raisonnable de s'en tenir à une position de principe élémentaire : tout ce qui a été écrit peut et (en prenant, dans certaines circonstances, les précautions voulues) doit être publié. Un auteur qui jette des mots sur un papier prend le risque, qu'il doit assumer, de les voir lus un jour. S'il craint de voir son intimité ainsi violée, il lui reste une solution simplissime : ne pas la coucher par écrit, la laisser enfouie au plus profond de lui-même.

     

    Jacques Henric

     

    http://www.art-press.fr/index.php?new_no=354


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    Une lecture indispensable !

     

    http://www.art-press.fr/


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    "L'après 15 septembre"

     

    Non, je ne reparlerai pas de cette vente chez Sotheby's, les 15 et 16 septembre derniers, au cours de laquelle Damien Hirst a mis en vente je ne sais plus combien d'œuvres fraîchement sorties de son atelier pour je ne sais plus combien de millions d'euros. (Il y a un seuil au-delà duquel je ne retiens plus les chiffres.) On a déjà beaucoup trop ergoté là-dessus. On a trop joué à se faire peur, comme si en changeant les règles du jeu (pléthore d'œuvres plutôt que rareté, passage direct de l'atelier à la salle de ventes sans le détour traditionnel par la galerie...), l'artiste et ses complices avaient réellement pris des risques. La vente intervenant par hasard le jour même où Lehman Brothers déclarait faillite : quelle belle opportunité, au contraire, pour démontrer à quel point l'art contemporain pouvait être une valeur-refuge !

    Non, le succès du golden artist n'est qu'un prétexte pour rappeler l'antériorité de Jean-Pierre Raynaud. Il y a exactement deux ans, celui-ci avait également mis en vente tout son fonds chez Christie's et, toutes proportions gardées entre la cote d'un ex-YBA et celle d'un Frenchie plutôt indépendant, cette vente avait fait d'excellents résultats. Mais la différence entre les deux tient surtout à quelque chose de plus profond. L'action de Hirst est un commentaire, par exacerbation et provocation, du marché. Celle de Raynaud répond à ce que je ne crains pas d'appeler une prise de conscience existentielle. L'artiste venait d'exposer au Musée de Nice les œuvres qu'il avait conservées depuis plus de quarante ans de travail. Il décidait qu'elles ne pouvaient pas rentrer à l'atelier. Tout à coup, le passé devenait étouffant. Il fallait le disperser pour mieux se remettre au travail.

     

    http://www.art-press.fr/index.php?v=Xedit


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    La FIAC 2008 aurait été un bon cru pour l'observateur des tendances de l'art contemporain.
    Mais un véritable scandale ternit cette foire où le FRIC roi  - tiens ! c'est l'époque - amène à célébrer l'ignominie : on vend du Hitler ! Personne pour s'en offusquer ? Si ! Nous !
    Non à un "révisionnisme cool" (Jean-Max Colard)  dans une époque devenue débile !

    Jluc Pujo

    « Hitler se vend bien à la FIAC »

    Cette année, la FIAC vend du Hitler. Exposée en rang sur un mur de la galerie anglaise White Cube, au Grand Palais, vendredi 24 octobre, une série de onze aquarelles du Führer, peintes entre 1916 et 1918, fait face aux visiteurs. Mais ce n'est plus seulement du Hitler. Les artistes britanniques Jake et Dinos Chapman ont ajouté sur ces paysages désolés, arbres et soldats morts, chars et ponts détruits, des arcs-en-ciel et des formes géométriques colorées.

    Les onze dessins étaient vendus en un seul lot intitulé March of the Banal ("La Marche de l'ordinaire"). "Ils ont trouvé acquéreurs en moins de deux heures, affirme Neil Wenman, l'un des directeurs de la galerie. Ce sont de grands collectionneurs privés d'art contemporain, basés en Europe, qui les ont achetés", pour 815 000 euros.

    White Cube refuse de dire où et quand les frères Chapman ont acquis les aquarelles ni qui les a authentifiées. "Ils les ont trouvées en ventes aux enchères", dit Neil Wenman. Plusieurs maisons ont en effet organisé des ventes de dessins d'Adolf Hitler.

    Le Führer en a réalisé des centaines dans sa jeunesse, lorsqu'il aspirait à devenir peintre. "Il faisait de la décoration de vitrines, pour des bouchers, des charcutiers, des chausseurs", rappelle Pierre Wolff, directeur de la Fondation franco-allemande Montgelas. La grande majorité est restée dans le domaine privé. En octobre 2006, 21 aquarelles ont été mises aux enchères à Lostwithiel, dans les Cornouailles. Les dessins, découverts dans un grenier en Belgique, se sont vendus pour 118 000 livres (148 700 euros).

    http://www.lemonde.fr/culture/article/2008/10/25/hitler-se-vend-bien-a-la-fiac_1111080_3246.html


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    Il est des états dignes. Il est des états lâches. Digne, l'état anglais qui assura pendant des années la protection de Salman Rushdie, menacé de mort par une fatwa. Lâches, les gouvernements indien et néerlandais qui abandonnent à leur sort deux femmes condamnées à mort par des groupes islamistes : Ayaan Hirsi Ali, Talisma Nasreen (à qui vient d'être attribué le prix Simone de Beauvoir). Pour ce qui est des jeux Olympiques en Chine, les gouvernements occidentaux n'ont pas brillé par leur fermeté. Soupir de soulagement quand ils ont appris la reprise des pourparlers avec le Dalaï-Lama, l'essentiel pouvait ainsi passer à la trappe, à savoir l'implacable répression des dissidents en Chine même. Un livre vient de paraître aux éditions Mille et une nuits, Pékin 2008 : pourquoi <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Chine">la Chine</st1:PersonName> a déjà gagné, de Luc Richard. Fabrice Hadjadj en rend compte dans ce numéro, mais souhaitait également, à cette occasion, rappeler certains faits à propos du Tibet.On lira également, dans ce numéro, un dossier consacré à un Tibet moins connu : celui des artistes contemporains que présente Nathalie Gyatso.

    Jacques Henric

     

    Lire la suite : http://www.artpress.com/index.php?v=Xedit


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  • Yves Saint Laurent Collection Homme Automne/Hiver 2008-2009
    Vidéo envoyée par DEXTER774

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    « Poisson soluble, fichiers de même » Catherine Millet

     

    Nous avons eu chaud. Le mercredi 21 mai, Sotheby's mettait en vente les manuscrits de la première édition du Manifeste du surréalisme d'André Breton (1924), édition qui comprenait également un recueil de poèmes, Poisson soluble (dont le manifeste ne devait être, à l'origine, que la préface). Sotheby's proposait ces manuscrits en lots, c'est-à-dire avec le risque que l'ensemble soit démembré, mais avec « faculté de réunion » si une enchère unique pour l'ensemble l'emportait sur l'addition de toutes les autres. C'est ce qui s'est produit. Grâce aux fonds apportés par plusieurs mécènes, Gérard Lhéritier, fondateur du Musée des lettres et des manuscrits à Paris, a acquis tous les cahiers pour la somme de 3,2 millions d'euros, précisant qu'ils seraient bientôt présentés au public dans le cadre de ce musée. (...)

     

    Lire la suite : http://www.artpress.com/index.php?v=Xedit

     


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    "Ni pape ni Dieu"Jacques Henric

     

    Il n'était ni l'un ni l'autre, Alain Robbe-Grillet, qui vient de mourir à l'âge de 86 ans. Rien qu'un écrivain, tout simplement. Et un écrivain qui, précisément, s'en est pris d'entrée à l'increvable pathos romantique selon lequel l'acte d'écrire relèverait d'une nécessité absolue. La posture oraculaire du dieu tonnant ses vérités n'a jamais été la sienne. «Moi, en tout cas, déclarait-il en 2001, je peux vivre sans écrire». «Pas sans vin rouge», ajoutait-il. Logique que, la veille de sa mort, la première chose qu'il ait réclamé : un verre de bordeaux. Certes, comme le lui rappelait dans une lettre son éditeur, Jérôme Lindon, il n'a jamais eu tendance à se prendre pour «de l'eau de bidet», mais de là à en faire une incarnation de l'éternel ou son représentant sur terre... Fut-il même un maître à penser ou pour le moins un chef de file ? Pas vraiment. Ayant une responsabilité éditoriale aux éditions de Minuit, il y a fait entrer des écrivains dont il estimait les écrits et qu'il a défendus, non sans générosité, contre les attaques du milieu journalistique et littéraire d'alors. Attaques qui le visaient lui, en premier, et qui n'ont guère cessé, jusqu'à ces derniers jours, ce qui en soi est plutôt bon signe. Ces romanciers – Claude Simon, Robert Pinget, Nathalie Sarraute, Marguerite Duras, Claude Ollier, Samuel Beckett – n'avaient, littérairement, pas grand chose en commun. Sans doute, d'où leur force. Rien en commun, sauf une chose : le refus de la production romanesque de leur temps. Ils auraient, continue-t-on de rabâcher, ravagé le paysage littéraire français (le même reproche sera adressé à Tel Quel quelques années plus tard) ! À voir l'essentiel de ce qui se publie aujourd'hui (production en masse du roman psychologique estampillé qualité France), on se dit que le «terrorisme» théorique de l'auteur de Pour un nouveau roman fut bien inoffensif. Quant à la mise en cause du roman dit balzacien, elle visait moins Balzac lui-même que ses poussifs laudateurs. Soit dit en passant, j'ai toujours trouvé plaisant de constater que beaucoup de ceux-ci n'avaient pas lu une ligne de leur héros quand Robbe-Grillet, lui, pouvait citer de mémoire des passages entiers de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Comédie">la Comédie</st1:PersonName> humaine.

    Alain Robbe-Grillet a toujours été présent dans art press. C'était un ami. Nous avons voyagé, beaucoup bu et ri ensemble, en dépit de nos dé­saccords et des appréciations diverses portées sur nos livres respectifs.

    Deux citations de lui, pour finir, résumant sa morale : «J'aime connaître la règle. Je n'aime pas la respecter.» «J'aime bien agacer les gens, mais j'aime pas qu'on m'emmerde.» Comme quoi un vrai écrivain, faux pape et Immortel raté (son entrée-sortie à l'Académie française), peut causer aussi cru qu'un président de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la République">la République</st1:PersonName>...

     

    http://www.artpress.com/index.php

     


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    CULTURETHON GEANT !

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    Le 29 février 2008 - 15h00

    <o:p> </o:p>

    Place du Palais Royal

     

    L'Etat a décidé de réduire le budget qu'il consacre à la culture. Les acteurs culturels commencent l'année 2008 dans la plus complète incertitude concernant leurs financements. Les plus touchées par ce désengagement de l'Etat sont les associations artistiques et culturelles, compagnies, salles de spectacles, lieux d'accompagnement des pratiques amateurs... qui constituent le vivier de la création et de l'innovation, et sont par leur proximité les premières interlocutrices des populations.

    Les baisses annoncées touchent au financement de la création et de la diffusion. Mais plus encore, à l'heure où l'éducation artistique et le droit à la culture pour tous sont affirmés comme prioritaires par le Président de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la République" w:st="on">la République</st1:PersonName>, ce sont les aides aux actions culturelles en zone rurale, dans les quartiers, les écoles, les hôpitaux, les prisons... qui sont largement diminuées, voire annulées.

     

    http://29fevrier.over-blog.com/

     


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