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    James Carter, qui fut président de 1977 à 1981, et qui a reçu le prix Nobel de la paix en 2002 pour son engagement en faveur de la démocratie dans le monde, a affirmé dans une interview à la télévision CNN, mercredi 10 octobre, que les Etats-Unis utilisaient bel et bien la torture, contredisant les affirmations du président George W. Bush.

    "Ce gouvernement ne torture pas les gens. Nous observons la loi américaine et nos obligations internationales", avait déclaré vendredi M. Bush. Pour Jimmy Carter,"ce n'est pas une déclaration pertinente si l'on se réfère aux normes internationales en matière de torture" qui prévalent "depuis 60 ans, depuis que la déclaration universelle des droits de l'homme a été promulguée". "Vous pouvez avoir votre propre définition des droits de l'homme et votre propre définition de la torture, et dire que nous ne les violons pas", a-t-il relevé. Quand on lui a demandé s'il pensait que l'administration Bush utilisait la torture, il a déclaré :"Je ne le pense pas, je le sais de manière certaine." Et de répondre par l'affirmative quand on lui demandait si M. Bush avait menti : "Le président donne sa propre définition de ce que nous avons fait et autorisé en matière de torture de prisonniers, oui".

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-965542,0.html


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  • Au moment où le Darfour est en proie à une vague d'attaques, le Soudan est confronté à une nouvelle crise. Mercredi 10 octobre, l'ex-rébellion sudiste, le Mouvement de libération des peuples du Soudan (SPLM), a annoncé la "suspension" de sa participation au gouvernement d'unité nationale.

    Mis en place après la signature, en janvier 2005, d'un accord de paix global mettant fin au conflit commencé en 1983 et qui a fait un million et demi de victimes, ce gouvernement a une lourde tâche. Il doit permettre aux ex-rebelles et à des représentants de partis soudanais d'administrer le pays aux côtés des responsables du camp du président Omar Al-Bachir et de son parti, le Congrès national (NCP), tout en appliquant l'ensemble des points de l'accord de paix. Cette application, selon le SPLM, est bloquée par le NCP. Après une semaine de réunion de ses instances dirigeantes à huis clos à Juba, la capitale du Sud, l'ex-rébellion a détaillé ses griefs : partage du pouvoir et des ressources pétrolières, tracé d'une frontière séparant le Nord du Sud ou redéploiement des troupes de chaque camp.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-966201,0.html


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    Un décret tente de rationaliser le système de succession du royaume.

    L'ARABIE SAOUDITE règle ses problèmes de succession. L'héritier du trône sera désormais désigné par un comité. Les médecins auront leur mot à dire. Cet aggiornamento répond à une urgence pour le seul pays au monde dont le nom se confond avec celui d'une famille, qui règne pratiquement sans partage depuis 1932.

    Jusqu'ici, les monarques étaient choisis par consensus, dans le secret du cercle des fils du roi Abdulaziz, le fondateur du royaume actuel. Le système constituait en lui-même une curiosité, la succession s'organisant entre frères et non de père en fils. Mais les règles ne disaient rien sur la génération d'après. Ce qui posait déjà un problème avec plus de 30 fils d'Abdelaziz risquait de devenir ingérable avec les petits-fils.

     

    http://www.lefigaro.fr/international/20071010.FIG000000230_le_roi_d_arabie_saoudite_sera_elu_par_un_comite_familial.html


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    Si l'abandon de « certains quartiers » est envisagé, le gouvernement Olmert veut garder le contrôle de la vieille ville. <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="LA PARTITION" w:st="on">LA PARTITION</st1:PersonName> de Jérusalem, présentée par l'État hébreu comme sa « capitale éternelle et indivisible », n'est plus un sujet tabou pour le gouvernement israélien. Hier, le vice-premier ministre, Haïm Ramon, s'est réjoui que, pour la première fois depuis l'annexion de la partie arabe de <st1:PersonName ProductID="la Ville" w:st="on">la Ville</st1:PersonName> sainte en 1967, une majorité de ministres se soit prononcée en faveur de la restitution de certains quartiers arabes aux Palestiniens. Cependant, le problème du partage de Jérusalem, l'un des plus épineux dans la résolution du conflit israélo-palestinien, est encore loin d'être résolu, la question du statut des Lieux saints continuant notamment de poser problème.

    Chargé par le premier ministre, Ehoud Olmert, dont il est très proche, des négociations avec les Palestiniens en vue de la conférence prévue aux États-Unis fin novembre, Haïm Ramon a lâché un ballon d'essai, dimanche lors du Conseil des ministres. « Nous devons parler aux Palestiniens de la question du transfert de quartiers de Jérusalem-Est », a-t-il avancé, arguant que le gouvernement israélien n'avait pas le choix s'il ne veut pas faire échouer la conférence. Ramon a trouvé un allié surprise en la personne d'Avigdor Lieberman, vice-premier ministre chargé des Affaires stratégiques et chef du parti d'extrême droite, Yisrael Beiteinu, généralement opposé à toute concession. « Nous devons faire des concessions sur la question de Jérusalem, en transférant sous contrôle palestinien certains quartiers et les camps de réfugiés. Mais la vieille ville et le mont Scopus sont une partie inséparable de Jérusalem », a estimé Lieberman.

     

    http://www.lefigaro.fr/international/20071009.FIG000000217_israel_pret_a_discuter_du_partage_de_jerusalem.html

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    Independent Diplomat: Dispatches from an Unaccountable Elite

    by Carne Ross Cornell University Press, 243 pp., $25.00

    Diplomacy is one of the world's oldest professions, although diplomatic practice as we know it is a relatively recent development. Using ambassadors and envoys, often distinguished personalities of the time (Dante, Machiavelli, Peter Paul Rubens), was an accepted practice throughout recorded history. It was also regarded, in Europe at least, as "a kind of activity morally somewhat suspect and incapable of being brought under any system."

    The establishment of the international rules of diplomacy, including the immunity of diplomats, began with the Congresses of Vienna (1815) and Aix-la-Chapelle (1818). The rules were a European creation gradually adopted in the rest of the world. Further international conventions update them from time to time. Diplomats have enjoyed a surprising degree of immunity from criticism for the often violent and disorderly state of international affairs.

    http://www.nybooks.com/articles/20671

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    Le XXIe siècle ne sera pas le "nouveau siècle américain" que les "néoconservateurs" appelaient de leurs voeux à la fin des années 1990. Sera-t-il alors le "siècle antiaméricain", selon la formule proposée par l'auteur bulgare (et proaméricain), Ivan Krastev ? Peut-on suivre celui-ci lorsqu'il proclame la fin d'une illusion, celle du "siècle de la liberté" ? Le sort du siècle est-il scellé ? Oui, si l'on entend par là qu'on ne retournera pas à un système dit "unipolaire" dans lequel l'hégémonie américaine ou occidentale, que ce soit en termes de puissance ou en termes de légitimité, serait acceptée par le reste du monde. Non, si cela signifiait que les deux dangers en progression - celui de la tyrannie et celui de l'anarchie - seraient, ensemble ou séparément, voués à dominer le siècle, que ni les Etats-Unis ni leurs alliés européens n'auraient plus de cartes à jouer, ensemble ou séparément, et ne pourraient plus exercer une influence importante, et peut-être décisive, pour la survie de la planète et de sa civilisation. La principale question examinée par cet article est justement celle-ci : comment pouvons-nous défendre nos intérêts et nos principes, comment pouvons-nous agir en faveur de la paix et de la liberté, dans un monde que nous ne pouvons plus dominer, où notre position sera de moins en moins centrale, et où notre légitimité dans le rôle de juges ou d'éducateurs pour tous est de plus en plus contestée ?

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-962033,0.html


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  • PARIS, 2 oct 2007 (AFP) - Le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner a estimé mardi que Ségolène Royal "se trompe" quand elle critique les "retournements" et le manque de "crédibilité" de la diplomatie française.
    "Je crois qu'elle se trompe (.) Je crois au contraire qu'il y a un retour de la France, un retour de la France en Europe", a déclaré M. Kouchner sur Europe 1.
    M. Kouchner a invité "amicalement" Mme Royal, pour qui il avait fait campagne lors de la présidentielle avant de rejoindre M. Sarkozy, à "ne pas se laisser emporter" par la "foi politique".



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    Dirigeant de la délégation palestinienne à <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Conférence" w:st="on">la Conférence</st1:PersonName> de Madrid sur le Proche-Orient, en 1991, Haidar Abdel Shafi est mort le 25 septembre à Gaza des suites d'une longue maladie. Il était âgé de 88 ans.

    L'histoire lui avait enseigné la résistance, et la manière d'en faire bon usage. Il avait connu tour à tour à Gaza la fin de l'Empire ottoman, le mandat britannique, la tutelle égyptienne, l'occupation israélienne, la création de l'Autorité palestinienne et enfin le fiasco d'un processus de paix qui s'acheva dans les flammes de la deuxième Intifada. Cette traversée mouvementée avait forgé en lui un pessimisme raisonné. S'il n'a jamais désespéré de la création d'un Etat palestinien, il a toujours été convaincu que les chemins suivis jusqu'à présent ne menaient nulle part.

    Haidar Abdel Shafi naît en 1919 dans une famille respectée. Son père, Mouheddin Abdel Shafi, dirige le conseil chargé de la gestion des lieux saints musulmans. Il étudie à Gaza puis à Jérusalem, avant de se tourner vers la médecine, à l'Université américaine de Beyrouth, haut lieu du nationalisme arabe, d'où il sort diplômé en 1943.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-961102,0.html


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    Cotonou, en mai 2006, Nicolas Sarkozy a déclaré que "<?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> n'avait économiquement plus besoin de l'Afrique". Elu président, il déclare à Dakar que "l'homme africain n'est pas entré dans l'histoire". Comment avez-vous apprécié ces discours ?

    A Cotonou, M. Sarkozy a affirmé que les relations de <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> avec l'Afrique devaient évoluer sur un mode moins passionnel, moins compassionnel. Il a dit que ce n'est pas parce que <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> a besoin d'exploiter l'Afrique qu'elle va faire des choses avec le continent. Beaucoup de gens ont compris que "<st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> n'avait plus besoin de l'Afrique". M. Sarkozy n'a pas pu vouloir dire cela. Quand on voit la stratégie de Total, l'importance du Niger pour Areva ou le fait que l'Afrique est le principal centre de profit d'Air France, on pourrait même soutenir que <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> a un petit peu plus besoin de l'Afrique qu'avant. A Dakar, après un très beau discours sur la colonisation, le président a poursuivi en affirmant que l'homme africain n'était pas entré dans l'histoire. Autant l'ancien avocat d'affaires était à l'aise sur le terrain du droit, autant on a deviné qu'il n'était pas anthropologue ! En un siècle, on a imposé à "l'homme africain" des cultures d'exportation - le coton par exemple - qui ont été expédiées dans les Vosges et maintenant en Chine ! Aujourd'hui, les cotonculteurs burkinabés consultent sur ordinateur les cours du marché de Chicago et viennent d'autoriser les OGM. Si ce n'est pas une entrée dans l'histoire ! Le président actuel ne rend pas justice à l'hyperactivité des Africains.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-961078,0.html

     


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    A deux ans des élections législatives, les sociaux-démocrates allemands, qui font partie de la coalition gouvernementale de la chancelière chrétienne-démocrate Angela Merkel, veulent renouer avec l'électorat de gauche. Présentée le 23 septembre à Berlin, la version finale de leur projet de nouveau programme, qui doit être débattue fin octobre lors d'un congrès, remet en avant la référence au "socialisme démocratique".  Cette référence est un geste en direction de la gauche du parti, mais aussi des électeurs tentés par le nouveau Parti de gauche fondé par l'ancien président du SPD Oskar Lafontaine et les héritiers du parti communiste de l'ex-Allemagne de l'Est. Depuis sa création officielle en juin, ce parti, qui dispose déjà d'un groupe parlementaire au Bundestag, est devenu selon les derniers sondages le premier parti d'opposition, avec plus de 10 % d'intentions de vote, juste devant les libéraux et les Verts.

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-959701,0.html


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    Treize adolescents algériens ont été condamnés le 23 septembre à trois ans de prison avec sursis pour avoir entretenu des contacts avec Al-Qaida au Maghreb islamique, l'ex-Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC). Un suivi psychologique a été ordonné, et leurs parents se sont engagés à les surveiller de près. Arrêtés en juin à Thénia, dans la préfecture de Boumerdès, région où le groupe islamiste armé est très actif, trois d'entre eux avaient été placés sous mandat de dépôt alors que les dix autres, des collégiens âgés entre 14 et 16 ans, avaient été laissés en liberté provisoire. Selon la police, ces jeunes avaient commencé à recevoir, dans les maquis environnants, des entraînements au maniement des armes et au transport de bombes. Certains avaient été gratifiés de noms de guerre. Des disques compacts avec des cours d'entraînement au combat avaient été découverts à leur domicile.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-959677,0.html


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    Le château de BRAN ou « forteresse de Dracula » !


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