•  

    Les tulipes sont bien fanées. L'odeur qui emplit les rues de la capitale, Bichkek, n'est pas celle de ces fleurs, qui avaient donné leur nom à la "révolution" de mars <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:metricconverter ProductID="2005. C" w:st="on">2005. C</st1:metricconverter>'est celle, âcre, du désenchantement démocratique. Organisées dimanche 16 décembre au Kirghizstan, les élections législatives ne soulèvent guère l'enthousiasme de la population, confrontée à une pauvreté frappante, en particulier dans les zones rurales.L'enjeu principal du scrutin consiste à savoir si le président Kourmanbek Bakiev, arrivé au pouvoir à la faveur des événements de mars 2005, parviendra à imposer une verticale de pouvoir, d'inspiration russe, alors que l'opposition dénonce ses prérogatives trop étendues. " On assiste à une tendance similaire dans de nombreux pays de <st1:PersonName ProductID="la Communauté" w:st="on">la Communauté</st1:PersonName> des Etats indépendants (CEI) : le passage d'une timide démocratie à un régime assez autoritaire", note Medet Tioulegenov, directeur de <st1:PersonName ProductID="la Fondation Soros" w:st="on">la Fondation Soros</st1:PersonName> à Bichkek, qui soutient de nombreux programmes culturels. " Ce qui est marquant, c'est la neutralité du peuple, qui veut avant tout la stabilité, y compris celle du pouvoir", ajoute-t-il.

    Le président Kourmanbek Bakiev a été l'une des figures centrales de la "révolution des tulipes", qui permit d'obtenir le départ de son prédécesseur, Askar Akaev, au pouvoir pendant quatorze ans. Elu en juillet 2005, Bakiev avait promis de lutter contre la corruption et de donner davantage de pouvoirs au Parlement. Ces objectifs n'ont guère été atteints. En <st1:metricconverter ProductID="2006, l" w:st="on">2006, l</st1:metricconverter>'organisation Transparency International classait le pays au 142e rang sur 163 en matière de corruption.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-990185,0.html

     


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  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 

    « Vladimir Poutine convoite <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Biélorussie" w:st="on">la Biélorussie</st1:PersonName> »

     

    En visite à Minsk, le président russe pourrait utiliser le projet d'union entre les deux pays pour se maintenir au pouvoir.

    Véritable serpent de mer depuis la décomposition de l'URSS en 1991, l'idée de créer, sur les cendres soviétiques, un nouvel État entre <st1:PersonName ProductID="la Russie" w:st="on">la Russie</st1:PersonName> et <st1:PersonName ProductID="la Biélorussie" w:st="on">la Biélorussie</st1:PersonName>, est à nouveau d'actualité. Le projet a même été placé au cœur de la visite entamée hier par Vladimir Poutine à son homologue biélorusse, le dictateur néostalinien Alexandre Loukachenko.

    Le Kremlin a démenti, évoquant des «spéculations fantaisistes». Mais l'un des responsables du rapprochement russo-biélorusse, Pavel Borodin, a confirmé au Moscow Times que si le projet était accepté par les deux présidents, il serait ensuite soumis à des référendums à Moscou et à Minsk. Selon le scénario le plus couramment évoqué, Poutine prendrait la tête du nouvel État, tandis que Loukachenko serait son vice-président.

    Les tentatives précédentes de réunir <st1:PersonName ProductID="la Russie" w:st="on">la Russie</st1:PersonName> et la «Russie blanche» ont toutes échoué. «En 1996, sous l'administration Eltsine, Loukachenko voulait vraiment la réunification. Charismatique et ambitieux, il pensait pouvoir tirer profit de la faiblesse et de la maladie de Boris Eltsine pour devenir le patron du nouvel État. Mis en garde par le réformateur Anatoli Tchoubaïs, Eltsine a eu un sursaut de lucidité : il a refusé de signer.» Arcady Cherepansky sait de quoi il parle. À l'époque, avant «de faire défection» et de devenir opposant, il était diplomate à l'ambassade de Biélorussie à Washington. Il a vécu l'histoire de l'intérieur.

     

    http://www.lefigaro.fr/international/2007/12/14/01003-20071214ARTFIG00302-vladimir-poutineconvoite-la-bielorussie-.php


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  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 

    Nucléaire iranien : Paris relance l'offensive pour sanctionner Téhéran !

     

    <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="La France" w:st="on">La France</st1:PersonName> est engagée dans un effort diplomatique visant à relancer la pression internationale sur l'Iran, après la publication, le 3 décembre, du rapport des agences de renseignement américaines sur "les intentions et les capacités nucléaires" de <st1:PersonName ProductID="la République" w:st="on">la République</st1:PersonName> islamique.

    L'élément frappant est que, dans son approche, Paris semble adopter une attitude plus virulente et active encore que l'administration Bush.

    Les responsables français tentent en effet de convaincre les Etats-Unis de s'appuyer sur les éléments les plus compromettants du rapport du Renseignement national sur les activités iraniennes, afin d'exposer une violation flagrante du traité de non-prolifération (TNP) de 1968, dont l'Iran est signataire.

    L'idée est de se donner les moyens de remobiliser les grandes puissances, Russie et Chine comprises, autour du processus de sanctions lancé depuis 2006 contre l'Iran à l'ONU, et dont l'élan a pu sembler s'essouffler depuis la publication du rapport américain.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3218,36-989834@51-677013,0.html


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  • I should begin by saying that I find the current president of Russia and his policies extremely offensive. I believe that Vladimir Putin is the most sinister figure in contemporary Russian history. From the very beginning of his rule he has directed—and almost completed—a broad antidemocratic counterrevolution in Russia. He has annihilated many civil rights in the country, among them such crucial freedoms as freedom of information. He has significantly restricted freedom of association and assembly, as well as the right to stage peaceful marches, protests, and demonstrations.

    Putin's administration has consistently carried out a policy of smothering political opposition and has tried vigorously to illegally place independent, nonpolitical civil society activities under its control. I believe he has decimated the very concept of an independent judiciary. With his knowledge and agreement, and more likely by his direct instruction, dozens of my fellow citizens have had harsh, unjust, politically motivated prison sentences meted out to them. He therefore bears direct responsibility for the appearance of a new generation of political prisoners in Russia.

    http://www.nybooks.com/articles/20836


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    Les contrats signés en bonne et due forme avec les compagnies pétrolières internationales sont rares et l'Iran ne se prive pas de les exhiber comme la preuve qu'il est une terre bénie pour les investisseurs étrangers. Ainsi, le ministre du pétrole a présenté, dimanche 9 décembre, l'accord conclu avec la société chinoise Sinopec pour développer le champ de Yadavaran, dans le sud-ouest du pays. "Si d'autres pays veulent investir dans les grands projets pétroliers et gaziers iraniens, ils ne devraient pas laisser passer l'occasion", a ajouté Gholam Hossein Nozari. Un avertissement aux majors comme Total qui hésitent à relever les défis politiques et financiers d'une participation au développement de Pars-Sud, l'énorme gisement gazier du Golfe persique. Téhéran leur a donné jusqu'en juin 2008 pour se décider, alors que Washington souhaite de nouvelles sanctions contre le programme nucléaire iranien.

    Pékin, qui cherche du pétrole et du gaz partout, ne craint pas les représailles américaines. Il y a un an, la compagnie semi-publique japonaise Inpex a renoncé à exploiter Azadegan, le plus grand gisement iranien, notamment sous la pression des Etats-Unis qui avaient condamné le plus gros accord pétrolier jamais signé entre le Japon et l'Iran. En avril, Washington a protesté contre l'ouverture de discussions entre Téhéran et le pétrolier autrichien OMV.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-988747,0.html


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  • <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Libye"> </st1:PersonName>

    <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Libye">La Libye</st1:PersonName> offre aujourd'hui un intérêt géo-économique majeur grâce à ses ressources énergétiques. Ce pays est une terre à hydrocarbures dont l'impact économique est ressenti à l'échelle du monde mais, plus encore, à l'échelle de l'ensemble méditerranéen. Etat pétrolier et gazier d'envergure, elle a extrait, en 2006, 86 millions de tonnes de pétrole, soit environ 2 % de la production mondiale. Il s'agit d'un niveau à peu près équivalent à celui de l'Algérie. Quant au gaz, il est certes produit dans des volumes plus limités (14,8 milliards de m3), mais il s'avère être une ressource d'avenir.

    Mais surtout, <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Libye">la Libye</st1:PersonName> présente des perspectives de production à long terme. Ses réserves pétrolières (plus de 5 milliards de tonnes) s'avèrent quasiment aussi importantes que celles du premier Etat pétrolier africain (le Nigeria) et sont, surtout, 3,4 fois plus importantes que les réserves algériennes, et 4,2 fois plus importantes que les réserves angolaises. Même le gaz présente un potentiel de développement certain : 32e producteur mondial de gaz, le pays possède les 24es réserves gazières et peut donc augmenter, à sa guise, ses productions d'hydrocarbures.

    Avec 5,9 millions d'habitants et une densité d'à peine 3 habitants par km2, les besoins intérieurs en énergie sont limités, et l'essentiel de la production pétrolière peut donc être réservé à l'exportation. De plus, la construction d'un réacteur nucléaire à vocation civile offrirait à <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Libye">la Libye</st1:PersonName> une possibilité supplémentaire d'orienter plus avant ses hydrocarbures sur le marché international, la majorité de la consommation énergétique nationale étant alors fournie par la filière électronucléaire.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-988349,0.html


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  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 

    LETTRES A <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="LA GENERATION DE">LA GENERATION DE</st1:PersonName> <st1:PersonName w:st="on" ProductID="LA LIBERTE">LA LIBERTE</st1:PersonName>

    <st1:PersonName w:st="on" ProductID="LA LIBERTE"></st1:PersonName> 

    <st1:PersonName w:st="on" ProductID="LA LIBERTE"></st1:PersonName>« Un village Potemkine de la diplomatie mondiale, Annapolis »  10 décembre 2007

     

    L'Espagne a perdu ses colonies au XIXe siècle, <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France">la France</st1:PersonName>, l'Angleterre, l'Italie et l'Allemagne au XXème , mais en 1948, une colonie nouvelle a été fondée au Moyen Orient . Elle se distinguait de toutes les autres en ce qu'elle attribuait une parcelle de son ancien territoire à un peuple qui l'avait entièrement perdu deux mille ans auparavant. Naturellement, ce peuple a aussitôt tenté de recouvrer toute l'étendue de la patrie de lointains ancêtres aux dépens de ses occupants.

    Depuis lors, ce conflit des légitimités est devenu le cœur politique de la planète. Quel est le fondement de l'identité des nations, leur langue, leur religion, leur passé, leurs armes, leurs conquêtes guerrières ? A l'heure où la médecine est devenue capable d'identifier l'individu, l'affinement de la connaissance anthropologique des peuples et des nations a commencé. Un approfondissement extraordinaire de la connaissance de notre espèce résultera du tragique échec d'Israël.

    Votre génération fondera un institut international de simianthropologie afin de féconder l'humanisme du XXI ème siècle à l'école de cette catastrophe. Pour l'instant, il s'agit déjà d'un laboratoire à ciel ouvert de la science historique et de la politologie de demain.

     

    Suite :

    http://pagesperso-orange.fr/aline.dedieguez/tstmagic/1024/tstmagic/europolitique/generation11.htm


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    Le Kosovo entend proclamer son indépendance, réclamer son entrée aux Nations unies, l'adhésion à l'Union européenne et des crédits qui vont avec. Volonté comprise de beaucoup qui se préparent déjà aux cérémonies de reconnaissance, aux embrassades, au grand concert avec chœur et trilles et à l'exécution de la 9e Symphonie de Beethoven. On comprend cette inclination devant le principe d'autodétermination et bien peu discuteront de l'issue d'un référendum sur une possible indépendance. Rien d'étonnant. La nature humaine est ainsi faite que si l'on consulte de par le monde d'innombrables groupes plus ou moins organisés, on enregistrera autant d'émouvantes aspirations à la sécession et à l'indépendance, d'autant mieux étayées qu'une puissance extérieure, disposant de quelques moyens, paraît déjà toute prête à vous aider.

     

    http://www.chevenement.fr/L-independance-du-Kosovo-minerait-l-equilibre-europeen_a506.html?PHPSESSID=98a2e34a524d106dd996e665ec099e70


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    «Régler la question du statut du Kosovo hors du cadre de l'ONU créerait un précédent et conduirait l'Europe sur une "pente glissante" aux "conséquences imprévisibles" ».

     

    Sergueï Lavrov, Ministre russe des Affaires étrangères.


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    Dans quel camp est la déception après la victoire du non à la réforme constitutionnelle préconisée par Hugo Chavez? Avec près de 51% des voix et 4,5 millions de voix, l'opposition vénézuelienne profite à la fois de la démobilisation des Chavistes qui étaient sur le pont depuis neuf ans et d'une stratégie légaliste impulsée par Teodoro Pettkoff, ancien ministre du gouvernement de droite de Rafaël Caldera.

    A l'extérieur du pays, un certain nombre de détracteurs du président Chavez doivent pourtant être embarrassés. Leur schéma de pensée les avait incités à présenter ce référendum comme "joué d'avance" et comme une étape dans la "dérive totalitaire" du "dictateur populiste". A-t-on déjà vu un dictateur perdre une élection à 300000 voix? A ce compte, beaucoup de pays aimeraient avoir un dictateur comme Hugo Chavez!

    Pas de nouvelle étape dans <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Révolution">la Révolution</st1:PersonName> bolivarienne

    Les raisons de la défaite de la gauche vénézuélienne sont multiples. D'abord, les Vénézuéliens sont très satisfaits de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Constitution">la Constitution</st1:PersonName> de 1999. Il est rare de parcourir un pays dans lequel les plus humbles peuvent citer les articles de leur Constitution et les invoquer face aux autorités locales pour faire respecter le droit social, environnemental ou les libertés individuelles.

    <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Constitution">La Constitution</st1:PersonName> "bolivarienne" de 1999 avait été abrogée par Pedro Carmona lors de son éphémère coup d'Etat d'avril 2002. L'opposition d'alors vouait aux gémonies ce texte constitutionnel, censé donner le pouvoir aux "singes", c'est-à-dire aux noirs et aux pauvres (qui sont souvent curieusement les mêmes).

    http://www.rue89.com/2007/12/04/hugo-chavez-la-paradoxale-defaite-des-neoconservateurs


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    The President highly praised Jacques Chirac's personal contribution towards creating and strengthening Russian-French cooperation, something that is developing successfully today.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p><o:p> </o:p><o:p>Dépêche officielle du Kremlin !</o:p>

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    « Les Libanais très irrités par l´initiative française en Syrie »  JEAN-PIERRE PERRIN

    «Nous ne sommes pas des infirmières bulgares.» La formule est de Walid Joumblatt, qui l´a employée dernièrement devant quelques proches pour qualifier la politique française lors de l´élection présidentielle libanaise. Ce que le chef druze sous-entendait, c´est que Nicolas Sarkozy a cherché à marquer des points sur le dos du Liban par un nouveau coup diplomatique, à l´image de celui qui avait permis la libération des Bulgares retenus en otages en Libye par le colonel Kadhafi.

    Pendant que le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, se trouvait dans la capitale libanaise, du 18 au 22 novembre, pour trouver une solution à la crise qui laisse le Liban aujourd´hui sans président, le chef de l´Etat français avait envoyé à deux reprises ses proches, Jean-David Levitte et Claude Guéant, à Damas en Syrie. Leur mission était de demander au président Bachar al-Assad d´inciter ses féaux libanais, notamment le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, le président du Parlement, Nabih Berri, et le général chrétien, Michel Aoun, à ne pas mettre en danger le scrutin présidentiel.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    http://www.liberation.fr/actualite/monde/294597.FR.php

    [Merci à Nicole]


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