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    Du grand spectacle ! Une soirée comme il en fut rarement donné : un Président de la République au bord du pitoyable, tant est si bien qu'il en devenait non pas - bien sûr - sympathique - mais hors d'atteinte : « on ne frappe jamais un homme à terre ! » Ah, ce bel esprit français.
    Inculture générale, masquée par maintes tentatives indignes - fiches techniques apprises et plus ou moins maladroitement récitées - tout n'incitait qu'à l'inquiétude ...
    Les confusions, les approximations... n'auraient pas résisté à de vraies analyses comme à de vrais journalistes, d'ailleurs étonnamment bridés sans que l'on sache vraiment ce qui - de la pitié gênée ou de la courtisanerie - avait pu l'emporter. Ah ! Le journaliste Français ! Petit animal infâme !
    L'Homme est à terre ou a-t-il voulu se donner comme tel ?  Le pire est malheureusement à craindre.
    Rien de la compréhension du monde, rien de notre époque, rien des français : un collier de perles de sentiments déçus, un fil de posture courageuse pour assurer la tenue générale, d'une effrayante fragilité.
    Le « j'assume », en plaidoyer pro domo, justificatif du tout et du n'importe quoi.
    Imaginez ! Le contexte international - économique  et financier - comme les sept plaies d'Egypte  sur une France terrassée !
    Alors « Que faire » !?
    Mais « rien », bien évidemment : attendre que cela passe ! Des réformettes de structures pour occuper le chaland. Les français dans la rue ?! Ils y sont tout le temps ! Jamais content !
    Vous appelez ça gouverner ? Du grand art ! Oui ! Mais en crépons de papiers. Petite voile au vent quoi !
    D'un souffle, d'un seul, tout pourrait d'ailleurs s'abattre, s'envoler.
    Ce fut donc une soirée sidérante à laquelle nous fûmes conviés : le gouffre est là et l'on ne saurait trop danser, de peur de hâter la glissade annoncée, évidente, généralisée...
    Se dessine alors angoissée, une interrogation à peine voilée : encore 4 ans ?
    « L'idiosyncrasie Elyséenne » ne va pas tant durer : l'allergie provoque déjà l'inévitable rejet.
    Une seule question s'impose alors en cette fin de soirée : combien de temps le cirque va-t-il encore durer ?
    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>Jean-luc PUJO
    Prd des Clubs « Penser la France »

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    L'électrochoc dont a besoin le Parti socialiste pour se reconstruire et l'emporter passe par une critique approfondie du capitalisme.

    Certains, à gauche, comptent sur la puissance du rejet du pouvoir en place : il suffirait, à leurs yeux, que le Parti socialiste désigne demain un candidat crédible, en cohérence avec le projet social-libéral qu'il porte depuis 1983, éventuellement corrigé à la marge. Pour d'autres, les trois échecs successifs du candidat socialiste à l'élection présidentielle (1995, 2002, 2007) ne sont pas l'effet du hasard, mais la conséquence d'une rupture profonde avec les couches populaires que Ségolène Royal n'a comblé qu'en partie en 2007.

    La reconquête de l'électorat populaire n'est pas possible à partir de l'existant. Elle passe par l'organisation d'un électrochoc puissant, débouchant sur la création d'un grand parti de toute la gauche, à condition bien entendu qu'il porte un projet à la hauteur des défis de la crise qui vient. Le mouvement socialiste, depuis les origines, n'a jamais fait l'économie d'une critique du capitalisme de son temps. La refondation de la gauche aujourd'hui ne peut davantage faire l'économie d'une critique approfondie de la globalisation.

     

    http://www.chevenement.fr/Un-grand-parti-de-gauche-pour-un-New-Deal_a607.html?preaction=nl&id=3345999&idnl=34282&


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    Le sarkozysme n'aime pas <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> telle qu'elle résulte de l'histoire. Il s'agit d'en finir avec elle. Peu importent les sentiments feints envers la nation dès lors que toute une politique symbolisée par le style d'un homme fait le lit à une France avachie. La gauche a son roman : la prise de <st1:PersonName ProductID="la Bastille" w:st="on">la Bastille</st1:PersonName>, l'abolition des privilèges, la fête de la fédération, Valmy, l'occupation de l'hôtel de ville en 1848, la commune de Paris en 1871, 1936, <st1:PersonName ProductID="la Résistance" w:st="on">la Résistance</st1:PersonName>, la libération, 1968, 1981. La droite décomplexée renie son propre roman pour mieux marcher dans les pas de cette droite qui du Manifeste de Brunswick de juillet 1792 en passant par les Versaillais jusqu'à la trahison de Pétain a toujours choisi nos pires ennemis contre le peuple.

     

    Sombre <st1:PersonName ProductID="la France. Sombre" w:st="on">la France. Sombre</st1:PersonName> le corps, sombre l'esprit.

    Plusieurs fois dans l'histoire fut annoncée la chute. Et la vieille nation put néanmoins toujours - Par quel miracle ? Mille efforts conjugués ?se relever.

    Pathétique dégringolade, magistrale glissade. L'inimaginable aujourd'hui.

    Trahison. Gouffre. La fin ?

    « Mille ans et plus... pas deux » souffle le prophète petit.

    <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">La France</st1:PersonName> étalée, à poil, désincarnée, comme catin vulgaire, au vent des opportunités.

    « Mais ce n'est plus <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName>! » Susurre le Monde entier en écho au silence de Nous - pauvres français.

    Mille fois dans l'Histoire, <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> fut trahie. <st1:PersonName ProductID="La R←publique" w:st="on">La République</st1:PersonName> comme <st1:PersonName ProductID="la Monarchie." w:st="on">la Monarchie.</st1:PersonName>

    <st1:PersonName ProductID="la Monarchie." w:st="on"></st1:PersonName>Et toujours, sur l'étranger s'appuya l'ennemi. Les Bourguignons, livrant Jeanne la bonne Lorraine à l'ennemi Anglois. <st1:PersonName ProductID="La Fronde" w:st="on">La Fronde</st1:PersonName> de Conde, Conti sur les Ibériques voisins. Le Marquis de Limon et son manifeste de Brunswick appuyé par l'Autriche... Les Versaillais pour mâter <st1:PersonName ProductID="la Commune" w:st="on">la Commune</st1:PersonName>, s'alliant aux funestes Prussiens.

    Plus près de nous encore, « Toutes ces intrigues chez nous même de 1933 à 1939 en faveur de l'axe Rome Berlin pour lui livrer la domination de l'Europe en détruisant de nos propres mains  tout l'édifice de nos alliances et de nos amitiés » (Marc Bloch).

     

    Lire la suite :

    http://www.penser-la-france.asso.fr/pour_que_le_vent_se_leve2d_dernier_.pdf

     


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    L'association dirigée par Robert Ménard, qui a pris la tête de l'opposition aux JO de Pékin, bénéficie du soutien financier de chefs d'entreprise.

    Si l'activisme humanitaire était une discipline olympique, cet été à Pékin, les trois lettres de Reporters sans frontières brilleraient sur la plus haute marche du podium. Même un juge de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la République">la République</st1:PersonName> populaire de Chine serait obligé de reconnaître la performance de l'organisation qui s'est juré de gâcher les Jeux des Chinois. Cette semaine, les militants de RSF se sont rendus à l'assemblée générale des actionnaires de Coca-Cola, dans l'État du Delaware aux États-Unis. Sous le regard abasourdi et bienveillant des petits porteurs américains, les dirigeants du principal sponsor du relais de la torche, ont dû répondre aux questions comminatoires de Lucie Morillon, la représentante à Washington de RSF. Elle a intimé à Neville Isdelle, le PDG de la firme, de prendre position en faveur des libertés en Chine et de créer un fonds de soutien aux familles de prisonniers politiques. Ce dernier, visiblement embarrassé, a éludé en rappelant les valeurs de l'olympisme et de sa compagnie. La bataille contre les marques qui se sont associées aux JO vient de commencer. Prochaines cibles : McDonald's toujours aux États-Unis, Adidas en Allemagne, Omega à Genève, Atos Origin à Paris... «Chaque fois nous allons leur proposer de signer une charte sur les droits de l'homme en Chine, précise Lucie Morillon, ils doivent prendre position. Sinon nous irons jusqu'à demander aux consommateurs de boycotter leurs produits.»

    RSF, qui s'oppose depuis 2001 à l'attribution des JO aux Chinois, veut également obtenir des chefs d'État occidentaux qu'ils refusent de participer à la cérémonie d'ouverture du 8 août prochain. Les hostilités ont éclaté le 30 mars dernier sur le mont Olympie, près d'Athènes, le jour du départ de la flamme. Robert Ménard, le fondateur de l'association, et deux comparses ont déroulé derrière un officiel chinois une banderole sur laquelle des menottes avaient remplacé les célèbres anneaux. Quelques jours après ce premier coup d'éclat, à l'occasion du catastrophique passage de la flamme dans la capitale française, le même Ménard a escaladé de nuit la façade sud de Notre-Dame pour y hisser son emblème et le drapeau tibétain. En fin de semaine, il tiendra une conférence de presse à Tokyo qui accueillera la torche à son tour puis il devrait se rendre à Nagano pour manifester aux côtés de militants japonais.

     

    http://www.lefigaro.fr/actualites/2008/04/21/01001-20080421ARTFIG00365-revelations-surlefinancement-de-reporters-sans-frontieres.php


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  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 

    Germaine Tillion, née le 30 mai 1907 à Allègre (Haute-Loire) et morte le 19 avril 2008 à Saint-Mandé (Val-de-Marne), était une résistante et une ethnologue réputée ;  fille de l'écrivain Émilie Tillion.

     

    Les combats de Germaine Tillion : Germaine Tillion  ne s'arrêtera jamais. Signataire d'un appel à la condamnation de la torture durant la guerre d'Algérie (1), cette femme, née en 1907, peut témoigner des nombreuses épreuves traversées dans ce siècle, épreuves vécues ou témoignages recueillis. Un si long parcours que son ami Jean Lacouture tente de résumer dans une biographie qui vient de paraître (2). Les hommages et les témoignages de ses combats, « des vies » (3), de Germaine Tillion traduisent une continuité, toujours en première ligne de combats justes mais pas toujours compris.

     

    http://logicosoie.aloufok.net/


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    André Wormser, vice-président de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Banque" w:st="on">la Banque</st1:PersonName> d'escompte et Wormser frères réunis, membre du comité directeur du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), est mort, jeudi 3 avril, à l'âge de 82 ans.

    Les mots que prononça Simone Veil, en 1995, à l'occasion de sa distinction comme officier de la légion d'honneur, permettent d'appréhender l'homme qu'il fut, engagé pour la communauté juive, mais aussi, fait moins connu, pour la reconnaissance des droits des harkis : "Vous appartenez, cher André Wormser, à une famille dont l'histoire est indissociable des gloires comme des tragédies de notre histoire nationale, déclara Mme Veil. L'oeuvre que vous avez accomplie s'inscrit dans le droit-fil de cet héritage."

    Si le métier de banquier l'occupa toute sa vie, et s'il y prit plaisir, André Wormser, diplômé en lettres classiques, se passionna surtout pour les causes qu'il défendit. "C'était un réel humaniste, un homme généreux, pour qui, par principe, le monde était bon", confie Alain Wormser, son neveu, président-directeur général de <st1:PersonName ProductID="la Banque" w:st="on">la Banque</st1:PersonName> d'escompte.

     

    http://www.lemonde.fr/carnet/article/2008/04/12/andre-wormser_1033919_3382.html


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    Hier jeudi 3 avril, nous avons eu la douleur d'apprendre le décès d'André Wormser.

    André Wormser était un homme discret, mais un compagnon de route infatigable. Il fut l'un des fondateurs de notre mouvement, il nous a aidés maintes et maintes fois et il nous manquera beaucoup.

    Nous publierons un avis dans l'édition du Monde de demain samedi (daté de lundi).

    Ses obsèques auront lieu mardi 8 avril à 14h30 au cimetière du Père-Lachaise. Le rassemblement est prévu devant l'entrée principale du cimetière (boulevard de Ménilmontant).
    Ni fleurs ni couronnes.

     

    <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="La Paix Maintenant" w:st="on">La Paix Maintenant</st1:PersonName>

    <st1:PersonName ProductID="La Paix Maintenant" w:st="on"></st1:PersonName> 

    <st1:PersonName ProductID="La Paix Maintenant" w:st="on"></st1:PersonName>http://www.lapaixmaintenant.org/communique1787


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  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 

    André Wormser

    J'ai rencontré André Wormser pour la première fois, il y a presque un quart de siècle. C'était en 1984. Je venais de lire son article dans un numéro spécial de la revue "Les Temps Modernes" consacré à l'immigration maghrébine, dans lequel l'article d'André Wormser m'avait frappé par la finesse de son analyse. Je lui ai écrit. Nous nous sommes rencontrés. Une amitié sincère est née entre ce grand banquier au carnet d'adresse impressionnant, ancien président du CRIF, et un jeune étudiant kabyle, auvergnat d'adoption.

    http://www.harkis.com/article.php3?id_article=34


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    APPEL NATIONAL à REFONDER LA GAUCHE Française !

     

    Projet du Mouvement Républicain et Citoyen, dimanche 6 avril 2008.

     

    1 - En France

    1-1 - <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="La République">La République</st1:PersonName> relevée

    La souveraineté, la démocratie, la loi

    Refonder les institutions européennes sur la démocratie, c'est la refonder sur les souverainetés nationales qui sont inaliénables. Cela n'exclut nullement des transferts de compétences, des compétences exercées en commun, mais à condition que celles-ci soient démocratiquement contrôlées.

    Les droits de l'homme sont indissociables de ceux du citoyen, qui constitue une parcelle du souverain ; ils sont donc liés à la souveraineté nationale. Le « droitdel'hommisme » qui veut l'ignorer, et qui d'ailleurs s'évanouit à l'exercice du pouvoir, est une tromperie.

    En République, le citoyen n'a qu'un maître : la loi, qui doit être égale pour tous. Il est urgent de simplifier la loi, de mettre un terme à la prolifération réglementaire, nationale comme européenne. Prendre le citoyen au sérieux c'est garantir la clarté et la lisibilité de la loi.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    http://www.chevenement.fr/Un-projet-republicain-plus-que-jamais-d-actualite_a596.html?preaction=nl&id=3345999&idnl=33640&


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  • <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="La France"></st1:PersonName> 

    <st1:PersonName w:st="on" ProductID="La France">La France</st1:PersonName> a cru trouver en M. Sarkozy sinon un sauveur du moins un Président réformateur capable de limiter la casse face aux dégâts de la mondialisation. Elle découvre aujourd'hui non sans effroi l'impasse dans laquelle l'a entraînée son élection.

     

    I - Un tsunami barre l'horizon

     

    1) De sombres craquements se font entendre de toutes parts : entrée en récession de l'économie américaine, euro à plus de 1,50 dollar, pétrole dépassant les cent dollars le baril, faillite et renflouement par des fonds souverains étrangers ou directement par la puissance publique, d'institutions financières prestigieuses : le fond Carlyle et les banques Citigroup, Merill Lynch et Bear Stearns aux Etats-Unis, Northern Rock en Grande-Bretagne. C'est tout le système financier mondial miné par un endettement aussi gigantesque qu'inconsidéré qui découvre sa fragilité.

    2) Les prévisions de croissance en Europe et en France doivent être précipitamment revues à la baisse. Le candidat Sarkozy se flattait de ramener « avec les dents » un point de croissance supplémentaire. C'est avec, au mieux, un point de croissance en moins que le nouveau Président de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="La République">la République</st1:PersonName> va devoir compter. Loin de remettre en cause les contraintes européennes, M.Sarkozy a négocié sans aucune contrepartie et fait adopter, en catimini, un traité de Lisbonne qui reprend la substance de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Constitution">la Constitution</st1:PersonName> européenne. Ce traité entérine l'impuissance d'institutions européennes déconnectées du suffrage universel face à la globalisation financière ainsi que la perte d'influence de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="La France">la France</st1:PersonName> par rapport à l'Allemagne dans les votes au Conseil des ministres européen. En acceptant que notre pays ne pèse plus que les trois quarts de son partenaire principal en Europe, le Président de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="La République">la République</st1:PersonName> a mis fin à la parité fondatrice qui, pendant un demi-siècle, avait assuré un développement relativement équilibré de la construction européenne. Presque simultanément, Madame Merkel a mis son veto au projet d'Union pour <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Méditerranée">la Méditerranée</st1:PersonName> ou plus précisément l'a vidé de sa substance en l'inscrivant dans le cadre communautaire et en le privant de tout financement supplémentaire.

     

    http://www.chevenement.fr/Un-contenu-et-un-chemin-pour-la-creation-d-un-grand-parti-de-toute-la-gauche_a595.html?preaction=nl&id=3345999&idnl=33640&


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    Vendredi 4 avril à 18h

     

    Il répondra aux questions d'Eric Hacquemand (Le Parisien), Bruno Jeudy (Le Figaro) et Loïc Barrière (Radio Orient) entre 18h et 19h.

    L'émission est rediffusée dimanche 6 avril à 19h et pourra être réécoutée pendant 1 semaine à cette adresse.

     

    http://www.radioorient.com/


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  • Nicole Morichaud, conseillère régionale d'Ile de France et surtout longtemps l'une des responsables du Ceres, de Socialisme et République, du Mouvement des Citoyens et du Mouvement Républicain et Citoyen.

     

    Dans la comédie éternelle du pouvoir, dans ses allées, où se joue si peu de l'éternel Humain, où l'Homme s'expose en singe, criant, taisant, honorant de fausses idoles, où les Hommes apparaissent alors en ce que Mauriac appelait «  singes disputant des querelles de singes », alors oui, il est des personnages, ici, là qui détonnent.

    Ils portent en eux une part de vérité, de vrai, qui les pose là comme en décalage dans une microsociété peu sérieuse. Ils regardent ce petit monde en spectateur engagé - certes - mais d'une lucidité salutaire. Et ces Hommes là sont la pierre angulaire du combat qui doit être le nôtre : à travers l'engagement politique, un peu de vérité, quand même. Et pourquoi pas après tout ? Toute la vérité !

    Nicole était de ce genre d'Homme là.

    Elle reste donc pour nous comme un modèle, un espoir : celui de croire que l'engagement politique - avec sa comédie désopilante - reste encore un lieu de véritable rencontre - d'ailleurs rare, de plus en plus rare.

    Certains portent des vérités qui les dépassent : ils touchent simplement à l'essentiel. Nicole était de ceux-là. Son regard sur la comédie humaine était décapant. Il portait une force évidente.

    C'était pour moi l'essentiel. Un regard, un sourire. Tout était dit.

    Et quand la honte parfois pouvait nous envahir, devant le spectacle testiculaire de petits hommes agités, on se tournait vers elle et d'un regard - d'un seul -  on savait partager un égal sentiment. En elle, un subtil équilibre. Vous savez, ce bon sens qui pour l'écrivain Delteil, fait l'essentiel : « le bon sens, c'est la colonne » !

    Elle nous parlait parfois de sa mer à elle, de ses paysages et de ses enfants et petits-enfants. Elle en était fière, comme elle était fière de les voir tous rassemblés l'été. La Famille.

    Nicole restera en nous, fruit de ces improbables rencontres, inattendues, qui - comme quelques autres dans une vie d'Homme, si peu en somme - éternellement nous éclaire.

    Et remplis de tristesse, nous pourrons toujours espérer que « notre figure terrestre n'est que le second tiers d'une poursuite continue, un point, un amont » (Char).

    Et peut-être qu'alors, nous porterons cette espérance sûre, qu'en nous vivent toujours « tous ces morts qui ont coopéré à l'existence commune » comme le proclamait Auguste Comte.

    Salut à toi Nicole ! La ci-devant citoyenne Nicole.

    Jean-Luc PUJO

    Prd des Clubs "Penser la France"

    Membre du MRC


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