• "Révélations sur le financement de RSF" Bravo à Mme TABET !

     

    L'association dirigée par Robert Ménard, qui a pris la tête de l'opposition aux JO de Pékin, bénéficie du soutien financier de chefs d'entreprise.

    Si l'activisme humanitaire était une discipline olympique, cet été à Pékin, les trois lettres de Reporters sans frontières brilleraient sur la plus haute marche du podium. Même un juge de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la République">la République</st1:PersonName> populaire de Chine serait obligé de reconnaître la performance de l'organisation qui s'est juré de gâcher les Jeux des Chinois. Cette semaine, les militants de RSF se sont rendus à l'assemblée générale des actionnaires de Coca-Cola, dans l'État du Delaware aux États-Unis. Sous le regard abasourdi et bienveillant des petits porteurs américains, les dirigeants du principal sponsor du relais de la torche, ont dû répondre aux questions comminatoires de Lucie Morillon, la représentante à Washington de RSF. Elle a intimé à Neville Isdelle, le PDG de la firme, de prendre position en faveur des libertés en Chine et de créer un fonds de soutien aux familles de prisonniers politiques. Ce dernier, visiblement embarrassé, a éludé en rappelant les valeurs de l'olympisme et de sa compagnie. La bataille contre les marques qui se sont associées aux JO vient de commencer. Prochaines cibles : McDonald's toujours aux États-Unis, Adidas en Allemagne, Omega à Genève, Atos Origin à Paris... «Chaque fois nous allons leur proposer de signer une charte sur les droits de l'homme en Chine, précise Lucie Morillon, ils doivent prendre position. Sinon nous irons jusqu'à demander aux consommateurs de boycotter leurs produits.»

    RSF, qui s'oppose depuis 2001 à l'attribution des JO aux Chinois, veut également obtenir des chefs d'État occidentaux qu'ils refusent de participer à la cérémonie d'ouverture du 8 août prochain. Les hostilités ont éclaté le 30 mars dernier sur le mont Olympie, près d'Athènes, le jour du départ de la flamme. Robert Ménard, le fondateur de l'association, et deux comparses ont déroulé derrière un officiel chinois une banderole sur laquelle des menottes avaient remplacé les célèbres anneaux. Quelques jours après ce premier coup d'éclat, à l'occasion du catastrophique passage de la flamme dans la capitale française, le même Ménard a escaladé de nuit la façade sud de Notre-Dame pour y hisser son emblème et le drapeau tibétain. En fin de semaine, il tiendra une conférence de presse à Tokyo qui accueillera la torche à son tour puis il devrait se rendre à Nagano pour manifester aux côtés de militants japonais.

     

    http://www.lefigaro.fr/actualites/2008/04/21/01001-20080421ARTFIG00365-revelations-surlefinancement-de-reporters-sans-frontieres.php


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