• Jean-Pierre Chevènement, président d'honneur du MRC, a appelé mercredi à un débat à gauche pour créer un grand parti de toute la gauche, avec la tenue d'un "Congrès de rassemblement" en 2010 ou début 2011 permettant une "candidature commune" à la présidentielle de 2012.

    Cette stratégie est proposée dans une motion d'orientation adoptée par la direction du Mouvement républicain et citoyen (MRC), pour son Congrès des 21 et 22 juin prévu au Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne), ville gérée par un maire MRC, Jean-Luc Laurent.

    "L'impératif est le rassemblement" et "les clivages internes de la gauche doivent être dépassés par le débat", a affirmé lors d'un point de presse M. Chevènement pour qui ce grand parti doit être fondé sur un "projet républicain".

    Pour l'ancien ministre, le contexte est favorable à un tel "électrochoc". "Nous sommes à l'aube d'une crise profonde et systémique", la "globalisation est en crise. Un tsunami est à l'horizon".

    M. Chevènement affirme croire aux "miracles républicains" - comme celui qui a permis, selon lui, la fondation du PS au Congrès d'Epinay en 1971.

    Des étapes intermédiaires seront peut être nécessaires pour ce grand parti, avec la création "dans un premier temps (d') une Fédération", ajoute-t-il.

    Il propose un calendrier: des "forums d'unité dès cette année", des "assises de la gauche en 2009" et "un Congrès de rassemblement en 2010 ou début 2011" en vue d'une "candidature commune de la gauche sur la base d'un projet partagé" en vue de la présidentielle de 2012.

    http://www.chevenement.fr/Chevenement-propose-un-Congres-de-rassemblement-de-la-gauche-en-2010-ou-debut-2011_a613.html?preaction=nl&id=3345999&idnl=34988&


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    « Puisque l'âme de la république est la vertu, l'égalité et que votre but est de fonder, consolider la république, il s'ensuit que la première règle de votre conduite politique doit être de rapporter toutes vos opérations au maintien de l'égalité et au développement de la vertu. Avec la vertu et l'égalité, vous avez donc une boussole qui peut vous diriger au milieu des orages de toutes les passions, et du tourbillon des intrigues qui vous environnent. »

     

    Maximilien Robespierre - Déclarations aux Conventionnels.


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    Ce livre va à l'encontre d'une représentation de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Terreur">la Terreur</st1:PersonName> qui, depuis Thermidor, en fait un objet de dégoût et de honte dans l'histoire de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Révolution.">la Révolution.</st1:PersonName>

    <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Révolution."></st1:PersonName>Ce dégoût " n'est séparable ni du parallèle construit avec l'histoire des catastrophes politiques du XXe siècle, ni de l'idéalisation du modèle démocratique actuel ". La demande de terreur de l'été <st1:metricconverter w:st="on" ProductID="1793 a">1793 a</st1:metricconverter> pour cause l'effroi ressenti par le peuple parisien à la mort de Marat, effroi d'où émerge la détermination de " mourir pour la liberté " - la liberté ou la mort. C'est parce que l'Assemblée n'a pas mis en jugement ceux qui ont tiré sur le peuple aux Tuileries le 10 août 1792 que le peuple entre dans les prisons en septembre et reprend le glaive de la loi.

    Le souvenir de ces massacres hantera les révolutionnaires, soucieux " d'inventer les formes symboliques qui permettront de contenir l'ardeur ". Ainsi, le tribunal révolutionnaire est-il une manière de mettre des bornes à l'exception souveraine dans sa fonction vengeresse. Et la mise en équivalence morale de l'an II et de septembre 2001, " non-sens historique et philosophique, est l'effet de ce qu'on pourrait appeler la rémanence rétinienne de l'image de la terreur révolutionnaire ".

     


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    LETTRES A <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="LA GENERATION DE" w:st="on">LA GENERATION DE</st1:PersonName> <st1:PersonName ProductID="LA LIBERTE" w:st="on">LA LIBERTE</st1:PersonName>

    <st1:PersonName ProductID="LA LIBERTE" w:st="on"></st1:PersonName> 

    <st1:PersonName ProductID="LA LIBERTE" w:st="on"></st1:PersonName>XXVIII - L'histoire étonnée

     

    1 - La radiographie de Dieu va-t-elle débarquer dans les sciences humaines ?

     

    Le Professeur Gorges Tissot, de l'Université d'Ottawa, m'écrit que la fondation britannique John Templeton va financer pour un montant de 2,5 millions d'euros des chercheurs de l'Université d'Oxford, dont Justin Barrett et Richard Dawkins, qui vont s'atteler pendant trois ans à la tâche extraordinaire de découvrir si la croyance en Dieu est naturelle ou culturelle.

    Jamais l'autorisation de poser aux sciences humaines une question de ce genre n'aurait pu être donnée à une Université européenne, donc supposée de tradition chrétienne, si des analyses anthropologiques du sacré n'avaient été rendues acceptables par les événements du 11 septembre 2001 et par l'urgence d'étudier le nouveau débarquement politique du monothéisme dans la géopolitique. Du coup, les carences de la réflexion freudienne sur le mythe d'un créateur du cosmos commencent d'apparaître dans le champ de la politique et de l'histoire vécues de la planète, faute que le grand Viennois se soit livré à des analyses des identités collectives, donc des surmois religieux et nationaux confondus. Aussi <st1:PersonName ProductID="la Fondation" w:st="on">la Fondation</st1:PersonName> paie-t-elle son tribut à la piété : sinon pourquoi s'empresser de préciser qu'il ne s'agira pas de " statuer sur l'existence ou la non-existence d'un être divin " ;mais si une science des dieux avait fait ses premiers pas sous Périclès, et si elle n'avait pas exclu d'avance toute possibilité de statuer que Zeus, Mars ou Poséidon fussent des personnages réels ou irréels, elle ne serait pas allée bien loin .

     

    http://pagesperso-orange.fr/aline.dedieguez/tstmagic/1024/tstmagic/europolitique/generation28.htm


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    Par Luc Mandret, qui, inquiet de vour Besancenot jouer le rôle d'épouvantail, appelle à un rassemblement de la gauche, du centre-gauche, du centre, pour construire un véritable débat positif, au sein d'un nouveau think tank : le LCC. Luc Mandret - DR –

     

    François Mitterrand, en fin stratège politique, a joué avec le feu. Voulant déstabiliser la droite républicaine, l'ancien président socialiste de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la République" w:st="on">la République</st1:PersonName> voyait dans le Front National une occasion unique : diviser l'adversaire. Plus le FN remportait de suffrages, plus le nombre de voix pour le RPR s'asséchait. On peut considérer que l'instauration du scrutin à la proportionnelle en 1985 en est une preuve tangible, et l'une des causes de la démission de Michel Rocard du gouvernement.

    Dangereux pari : diviser pour mieux régner, au risque de renforcer les extrémismes. Nicolas Sarkozy n'adopterait-il pas la même stratégie ? Après avoir récupéré les voix frontistes, ne veut-il pas faire d'Olivier Besancenot son Jean-Marie Le Pen de demain ? Plus Besancenot monte dans les sondages et prend des voix à la gauche traditionnelle, plus les partis de la gauche se fragilisent.

    Dans les années 80, certains membres et cadres du RPR s'installent à l'aile droite du parti, n'hésitant pas à nouer des alliances avec le FN.

    Des députés RPR militent alors fermement pour la "dédiabolisation" du Front National. D'autres prennent la direction de régions avec les voix des conseillers régionaux frontistes.

     

    http://www.marianne2.fr/Et-si-Besancenot-devenait-l-arme-anti-gauche-de-Sarko-_a86972.html

     


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  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 

    Ainsi la crainte qui était celle de nombreux observateurs et amis du Liban depuis deux ans s'est-elle concrétisée : le blocage politique et institutionnel a débouché sur une confrontation armée opposant avant tout chiites et sunnites, répercutant le bras de fer en cours entre l'Administration américaine et ses alliés israéliens et arabes, d'une part, et l'Iran et ses alliés, d'autre part. Mais cette confrontation a tourné en quelques heures à l'avantage du Hezbollah et de ses alliés, malgré les rodomontades émanant précédemment de certains leaders du camp gouvernemental. Le général Aoun avait pourtant prévenu que le Hezbollah se défendrait s'il était mis au pied du mur.

    Mais il ne s'agit pas pas encore ? d'un coup d'État : les deux décisions du Conseil des ministres considérées comme «déclarations de guerre» par Hassan Nasrallah ont été rapportées par l'armée libanaise. Les positions sensibles  permanences et moyens d'information ont été remises à l'armée. Le point de non-retour de la guerre civile n'est pas encore atteint. Les déclarations de Saad Hariri et de Hassan Nasrallah laissent toujours une issue possible dont l'armée libanaise et son chef, Michel Sleimane, peuvent être les garants, après avoir une nouvelle fois confirmé leur sang-froid et leur unité dans un contexte périlleux.

     

    http://www.lefigaro.fr/debats/2008/05/12/01005-20080512ARTFIG00416-liban-les-erreurs-de-la-france-et-de-l-union-europeenne.php


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    Fondateur de The Carter Center, qui œuvre pour la promotion de la paix, de la santé et des droits humains dans le monde, l'ancien président des États-Unis Jimmy Carter, au retour d'une tournée au Proche-Orient, s'indigne de la situation dans laquelle sont maintenus les Palestiniens de Gaza.

    Le monde est témoin d'un crime terrible contre les droits de l'homme à Gaza, où un million et demi d'êtres humains sont emprisonnés et quasiment privés de tout accès au monde extérieur, que ce soit par mer, par air ou par la terre. Une population entière est en train d'être brutalement punie.

    Ce mauvais traitement flagrant des Palestiniens de Gaza a été intensifié de façon spectaculaire par Israël, avec le soutien des États-Unis, après que des candidats politiques représentant le Hamas eurent gagné une majorité de sièges au Parlement de l'Autorité palestinienne en 2006. Cette élection avait été jugée honnête et juste de façon unanime par tous les observateurs internationaux.

    Israël et les États-Unis ont refusé d'accepter les droits des Palestiniens à former un gouvernement d'unité avec le Hamas et le Fatah et aujourd'hui, après une lutte interne, c'est le Hamas seul qui contrôle Gaza. Quarante et un des quarante-trois candidats victorieux du Hamas qui vivaient en Cisjordanie sont aujourd'hui emprisonnés en Israël, plus dix autres qui ont occupé des postes dans l'éphémère gouvernement de coalition.

     

    http://www.lefigaro.fr/debats/2008/05/09/01005-20080509ARTFIG00582-crime-contre-les-droits-de-l-homme-a-gaza.php


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    Le rappel de Mai 68 fait remonter à ma mémoire d'autres mois de mai.

    Mai 40. Mon père s'évanouit en apprenant les nouvelles terribles de l'avancée allemande. Les premiers réfugiés arrivent. La valse des voitures officielles commence. Le gouvernement se replie sur Bordeaux. C'est l'affolement. Le monde de nos parents s'effondre. Tout ce qui paraissait établi, solide, solennel, respectueux, implose en quelques semaines. Nous avons dix-huit ans et nous apprenons que le pouvoir est mortel et que les puissants sont fragiles !

    Mai 45. Dans une baraque d'un camp de concentration, j'agonise parmi les cadavres. Une villageoise allemande entre, puis recule devant le spectacle du charnier. Des insultes l'accueillent. Elle me regarde avec pitié et peut-être une forme d'amour. Je sombre dans le coma. Trois semaines plus tard, je suis autorisé à sortir de l'hôpital pour la première fois. La ville de Magdebourg est défoncée par les bombardements. Cauchemar, étonnement... Sur notre convoi de mille déportés, nous sommes une poignée de rescapés. Où sont les mois de mai de notre enfance, insouciants et gorgés de sève ? Nous avons vingt ans et nous portons déjà trop de morts.

     

    http://www.lefigaro.fr/debats/2008/05/31/01005-20080531ARTFIG00001-ces-etranges-mois-de-mai.php


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    Village de Guebwiller (Alsace)

     

    [Merci à Antoine]<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p><o:p> </o:p><o:p> </o:p><o:p> </o:p>

     


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    Quand en mai 2068, rejoignant celles de l'Abbé Pierre, les cendres de M. Daniel Cohn-Bendit seront transférées au Panthéon, puissent les restes de M. Maurice Grimaud accompagner le catafalque - à distance respectueuse, s'entend. Telle est l'humble supplique que j'adresse par avance, principe de précaution, au consulting de la marque France chargé de cette panthéonade dansante, innovante et payante, sponsorisée par Total et Google. "Au beautiful people, notre holding reconnaissant", lira-t-on alors sur le fronton relooké du temple franchouillard et laïque du haut de la rue Soufflot. N'oubliez pas, ô princes du marketing de demain, l'ancien préfet de police de Paris grâce auquel notre révolution libertarienne et fondatrice, l'année zéro de l'actionnaire régénéré du XXIe siècle, aura pu se dérouler sans mort par balle (étudiant ou écolier).

    Pourquoi cette bouteille à la mer ? Parce qu'un témoin ébloui du cinquantenaire en cours s'étonne de ce qu'il ne soit pas plus fait mention, dans notre épatante envolée d'autocélébrations, du discret humaniste alors en charge des forces de l'ordre. Certes, il ne fut pas seul à la manoeuvre. De Gaulle lui-même sut résister à certains va-t-en-guerre de son entourage qui lui recommandaient la manière forte. A son retour de Roumanie, quand il donna l'ordre : "Reprendre ce soir l'Odéon et demain <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Sorbonne">la Sorbonne</st1:PersonName>", il se garda d'ajouter un "quel qu'en soit le prix", qui eût été fatidique. M. Grimaud, qui se souvenait des infamies de son prédécesseur, M. Papon, ainsi que du 6 février 1934 à <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Concorde">la Concorde</st1:PersonName>, plaça aussitôt CRS et gendarmes mobiles (qui eurent deux morts de leur côté) sous les ordres de commissaires expérimentés, chapitra les plus exaspérés, oralement et par écrit, s'entendit avec les syndicats de police, et envoya à Beaujon, où étaient retenus les interpellés, des équipes médicales pour prévenir les passages à tabac.

     

    http://www.lemonde.fr/archives/article/2008/05/08/hommage-au-prefet-grimaud-par-regis-debray_1042520_0.html

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

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    Les affrontements entre partisans, sunnites, du gouvernement et ceux, chiites, de l'opposition se sont exacerbés jeudi 8 mai, en particulier dans <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Bekaa">la Bekaa</st1:PersonName> (est du pays) et à Beyrouth. Les lignes de démarcation qui séparaient les protagonistes de la guerre civile de quinze ans (1975-1990) se sont déplacées. Elles traversent aujourd'hui parfois une même avenue, ou une même rue.

    Le conflit armé n'a pas - pas encore? - débordé vers d'autres régions, mais la crise a pris une tournure telle que, pour la première fois, le commandement de l'armée a mis en garde les formations politiques contre les risques sérieux de division qui menacent la troupe, reflet de la composition plurielle du pays.

    Après quelques heures de relative accalmie dans les quartiers à population mixte chiite et sunnite de la partie ouest de Beyrouth, théâtre d'affrontements depuis mercredi, des partisans du Courant du futur, mouvement sunnite pilier de la majorité politique, et ceux du Hezbollah et du mouvement Amal, tous deux chiites et épine dorsale de l'opposition, ont fait usage, jeudi, de dizaines de roquettes RPG (Rocket Propelled Grenade), de mitrailleuses lourdes et d'armes automatiques.

     

    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2008/05/09/le-hezbollah-passe-a-l-attaque-a-beyrouth_1042885_3218.html#ens_id=965845


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    L'embarras de Barack Obama face aux propos incendiaires de son mentor, pasteur et ami Jeremiah Wright, tient moins à la prétendue surprise du disciple devant le radicalisme "soudain" du maître qu'à la révélation de ses propres contradictions. En le répudiant in extremis, Barack Obama abandonne une "parole afro-américaine" dont il avait jusqu'alors prétendu être l'interprète.

    La colère venimeuse de Jeremiah Wright contre l'Amérique blanche est, en effet, la version outrancière d'un topo de l'Eglise noire et de ses prêches enflammés. Elle est au coeur de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Black Liberation">la Black Liberation</st1:PersonName> Theology, née dans le sillage de Martin Luther King et de Malcolm X, qui, outre le christianisme social, appelle au renouveau de la fierté noire. Le révérend Wright a d'ailleurs emprunté au sujet du 11-Septembre les mots mêmes de Malcolm X au lendemain de l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy : "America's chickens are coming home to roost" (Qui sème le vent récolte la tempête).

     

    http://www.lemonde.fr/archives/article/2008/05/08/obama-rattrape-par-le-spectre-de-king-par-sylvie-laurent_1042488_0.html


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