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    « Les chiraquiens : un petit carré de résistants au sarkozysme »

     

    Ils ne sortent pas à la nuit tombante, engoncés dans leur pardessus couleur muraille. Ces "résistants" au sarkozysme, ainsi que se définissent les plus virulents d'entre eux, affrontent ouvertement l'Elysée depuis la salle des Quatre-Colonnes de l'Assemblée nationale.

    Ouverture à gauche, tests ADN, discours de Dakar, relation franco-américaine, loi de modernisation de l'économie et réforme des institutions - leur cheval de bataille : ils posent sur la première année du mandat de Nicolas Sarkozy un regard impitoyable ; s'insurgent à coup de communiqués et de petites phrases ; se désolent : "Chirac et Villepin auraient fait mieux."

    Faute de mieux, on les appelle les chiraco-villepinistes, eu égard à leur engagement passé et présent pour l'ancien chef de l'Etat et le dernier de ses premiers ministres. Ils se sont soudés au cours de la campagne présidentielle 2007 qu'ils ont suivie en spectateurs consternés.

    Selon les comptages les plus optimistes, ils ne sont guère plus d'une vingtaine de parlementaires à s'affilier à cette famille, mais font du bruit comme cent. Ce qu'ils ne supportent plus ? Les attaques répétées du chef de l'Etat contre son prédécesseur et la troupe hétéroclite de ses fidèles. "Quand j'entends Sarkozy dire qu'avant c'était la nuit, les bras m'en tombent", s'énerve Jean-Pierre Grand, député de l'Hérault.

     

    http://www.lemonde.fr/archives/article/2008/05/30/les-chiraquiens-un-petit-carre-de-resistants-au-sarkozysme_1051808_0.html


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    Des juges incompétents et arriérés ?

     

    Non ! Messieurs les Juges, la Virginité n'est pas, ne peut pas être, considérée comme une "qualité essentielle de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Femme" w:st="on">la Femme</st1:PersonName> » !

     

    Honte sur <st1:PersonName ProductID="la R←publique" w:st="on">la République</st1:PersonName> !


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    A observer le ballet des prétendants au PS, on se prend à espérer le retour d'Ulysse, le héros de L'Iliade et de L'Odyssée, pour mettre un terme à la confusion créée par le vide de pouvoir Rue de Solférino. Ou que son fils Télémaque-Hollande se résolve à chasser les prétendants de l'Ithaque socialiste. Cependant, à bien y réfléchir, le rôle de Télémaque ne sied pas à François Hollande qui reste, quoi qu'il en dise, l'un des plus sérieux prétendants. Qui d'autre alors pourrait ramener la paix dans la maison socialiste ? Bertrand Delanoë n'a pas démérité depuis 2002. Et Lionel Jospin, son "père" politique, aurait de sérieux arguments à faire valoir pour jouer les Ulysse du PS, lui qui est resté attaché à son mât toute une année, quand les sirènes du pouvoir l'appelaient. Mais voilà, il a raté son retour à Ithaque. L'Hermès des sondages n'en voulait pas. Et Delanoë s'est engagé dans une course au caucus avec Ségolène pour savoir qui est le plus libéral des deux. "Or le socialisme ne se limite pas à une question morale. C'est d'abord un combat sur la production et la répartition des richesses." Parole de Julien Dray qui - après une saison dans l'île de Calypso, assis à la droite de Ségolène - est à nouveau en quête d'un port d'attache. Un imprudent a dû déboucher "l'outre d'Eole" sur le navire socialiste, et les vents soufflent si fort en tous sens qu'il n'est pas facile de naviguer dans la nuit postélectorale. Avec les autres prétendants, le voilà qui complote, dresse une embuscade pour se débarrasser de Ségolène, qui se trouve contrainte de jouer les Télémaque de L'Odyssée. Son slogan, "l'ordre juste", l'en rapproche mais son peu de loyauté à l'égard des aînés la disqualifie pour le rôle.

     

    http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/05/29/le-ps-trop-de-mythes-pas-assez-d-histoire-par-christian-salmon_1051353_3232.html


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    Cheminots, Marins-pêcheurs, dockers, routiers, agriculteurs, enseignants, industries, salariés des grands groupes de distribution, fonctionnaires de toutes les administrations...

     

    <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">La France</st1:PersonName> se réveille, <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> gronde ! Il était temps !


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    Guy Braibant a 17 ans. Il entre peu après au PCF, le parti des "75 000 fusillés". Licencié ès lettres et en droit, diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris, il sort en 1953 de l'Ecole nationale d'administration (ENA, promotion Paul-Cambon) avant d'être affecté, comme auditeur, au Conseil d'Etat, où il fera l'essentiel de sa carrière. Membre du Conseil d'Etat et communiste. Un alliage rare. Guy Braibant, s'il ne figure dans aucun organigramme du PCF, s'il n'a jamais brigué de fonctions électives, contribue à l'évolution idéologique du parti. Il est l'un des rédacteurs du Projet de déclaration des libertés que publient les communistes en 1975.

    Les liens qu'il a noués au coeur de l'Etat et sa position excentrée au sein du PCF en font un personnage atypique, un intermédiaire discret et apprécié. Aux portes du pouvoir, socialistes et communistes se parlent à ciel ouvert, certes, mais ils utilisent aussi des canaux officieux auxquels Guy Braibant est souvent mêlé.

     

    http://www.lemonde.fr/archives/article/2008/05/28/guy-braibant-ancien-conseiller-d-etat-longtemps-membre-du-pcf_1050757_0.html


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    La gauche a besoin d'un profond renouvellement pour sortir de la routine et éviter le risque d'une nouvelle défaite à la prochaine élection présidentielle. Pour cela, il lui faut à la fois mieux se coordonner et mieux mobiliser ses adhérents et sympathisants.

    D'abord, mieux s'organiser. Face à l'UMP, qui a pratiquement unifié la droite, la gauche reste morcelée, balkanisée, divisée en plusieurs formations rivales. Certes, fusionner la gauche ne correspondrait ni à son histoire, faite de diversité, ni à la volonté de ses acteurs. En revanche, créer une fédération de la gauche, comme l'avait fait autrefois FrPluralisme, d'abord, car chacun des partis de gauche est attaché à sa spécificité, à son identité particulière et revendique légitimement l'exercice du droit à la différence qui, d'ailleurs, permet utilement dialogue et échange entre partenaires. Il ne s'agit donc pas d'envisager une uniformité, qui appauvrirait le débat public, et une unité de façade, qui serait artificielle.

    Mais la diversité de la gauche doit jouer comme un atout, non comme un handicap. Le résultat du 21 avril 2002 et l'absence de la gauche au second tour tiennent pour beaucoup à son excessive division au premier tour de cette élection présidentielle. De telles circonstances peuvent se reproduire. Pour l'éviter, il faut donc concilier pluralisme et partenariat en créant une structure fédérale qui, tout en laissant subsister chacune des formations de gauche, les coordonne pour des actions conjointes et dégage une stratégie commune. En particulier pour la présidentielle.

     

    http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/05/28/gauche-une-federation-et-des-primaires-par-roger-gerard-schwartzenberg_1050751_3232.html


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    « La justice française face à l'hydre de la corruption interne »

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    «Il appartient à tous les citoyens de combattre une démocratie dans laquelle un masque grimaçant de la liberté est devenu le poignard de la tyrannie »

     

    Lettre ouverte à M. François Fillon

     

    Monsieur le Premier Ministre,

     

    Croyez-vous qu'une démocratie disloquée au point que les huissiers y serviront impunément de rabatteurs à un barreau local à la recherche de procès artificieux et entièrement fondés sur de faux constats, serait encore une République ? Croyez-vous qu'un Etat dans lequel les féodalités locales triompheraient au point que le gouvernement y ordonnerait à ses procureurs d'interdire aux citoyens d'ester en justice ne serait pas une tyrannie ?

    Depuis 1789, une liberté en proie aux tressautements et aux cahots de l'enfance s'est traînée jusqu'au gouvernement de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> que vous dirigez aujourd'hui. Ces convulsions ne sont pas terminées : désormais, le fractionnement des provinces consécutif à l'émergence des féodalités locales menace non seulement l'ordre public, mais l'unité de <st1:PersonName ProductID="la République" w:st="on">la République</st1:PersonName> et de la nation . L'instrument de cette montée de l'anarchie n'est autre qu'une décentralisation hâtive et désordonnée du pouvoir politique. Une France que la monarchie avait peu à peu rassemblée en un seul corps envoie maintenant ses chefs de partis s'établir dans les régions où leurs ambitions se donnent libre cours et font retomber le pays dans l'ornière des castes et des corporations. Quand Paris autorise ses meilleures têtes à conquérir Marseille, Lyon, Dijon, Bordeaux, Lille, Toulouse, Strasbourg, Nantes ou Grenoble, le premier souci de ces praticiens expérimentés des plus hautes affaires de l'Etat est de prendre en mains l'appareil de la justice dans le vaste territoire qui leur est dévolu et d'en faire le moteur de leur règne, ce qui exige, en tout premier lieu, la reconstitution des féodalités de province qui leur serviront à la fois de garde prétorienne et de leviers de leur puissance de connétables de haut rang.

    <o:p> </o:p>http://pagesperso-orange.fr/aline.dedieguez/tstmagic/1024/tstmagic/actualite/instance4.htm

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    « Le sarkophage » N°6 est en KIOSQUE  !

     

    Contre tous les sarkozysmes ! En AVANT <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Résistance">la Résistance</st1:PersonName> !

     

    Avec les articles de Ben Cramer, Danielle Mitterrand, Baptiste Mylondo, Florence Jany-Catrice, Pierre Cours-Salies, Camille Sardon, Bernard Guibert, Philippe Godard, René Naba, Gilles Bachelier et Claude Beaulieu, Paul Ariès, Evelyne Perrin, Roger Martelli, Jacques Bidet, Charlotte Belge, Guy Dreux, Jean-Luc Debry, Danielle Charest, Jean-Luc Pujo, Olivier Le Cour-Grandmaison


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    « Poisson soluble, fichiers de même » Catherine Millet

     

    Nous avons eu chaud. Le mercredi 21 mai, Sotheby's mettait en vente les manuscrits de la première édition du Manifeste du surréalisme d'André Breton (1924), édition qui comprenait également un recueil de poèmes, Poisson soluble (dont le manifeste ne devait être, à l'origine, que la préface). Sotheby's proposait ces manuscrits en lots, c'est-à-dire avec le risque que l'ensemble soit démembré, mais avec « faculté de réunion » si une enchère unique pour l'ensemble l'emportait sur l'addition de toutes les autres. C'est ce qui s'est produit. Grâce aux fonds apportés par plusieurs mécènes, Gérard Lhéritier, fondateur du Musée des lettres et des manuscrits à Paris, a acquis tous les cahiers pour la somme de 3,2 millions d'euros, précisant qu'ils seraient bientôt présentés au public dans le cadre de ce musée. (...)

     

    Lire la suite : http://www.artpress.com/index.php?v=Xedit

     


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    « Une offensive antichrétienne en Algérie »

     

    Interpellée en possession de bibles et d'évangiles, Habiba Kouider est accusée de «pratiquer un culte non musulman, sans autorisation». Notre correspondant a suivi son procès mardi.

    Le tribunal correctionnel de Tiaret a abrité, mardi, un procès surréaliste. L'accusée, Habiba Kouider, une chrétienne de 37 ans, est éducatrice dans une crèche. Elle comparaît pour détention de livres religieux, un délit passible de ­prison depuis l'adoption, en février 2006, de la loi qui régle­mente «les cultes non musulmans». Le 29 mars 2008, alors qu'elle se rendait en bus d'Oran, où elle fréquente l'école biblique, à Tiaret, son lieu de résidence, elle est interceptée par des gendarmes. Dans son sac, ils découvrent les pièces à conviction : des bibles et des évangiles. Ils l'arrêtent et la transfèrent à la police, qui la place en garde à vue. Plusieurs officiers se relaient alors pour un interrogatoire humiliant de la «mécréante». Le lendemain, elle est présentée au procureur, qui lui propose un curieux marché : «Tu réintègres l'islam, et je classe le dossier ; si tu persistes dans le péché, tu subiras les foudres de la justice !» Réservée, presque timide, Habiba Kouider a peur, mais elle refuse de renier sa foi.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    http://www.lefigaro.fr/international/2008/05/21/01003-20080521ARTFIG00017-une-offensive-antichretienneen-algerie.php


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    « Turquie : les islamo- conservateurs en danger »

     

    Menacé d'interdiction, le parti du premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, cherche une stratégie pour sortir de la crise.

    Le parti de la justice et du développement (AKP), au pouvoir, a, pour l'instant, abandonné la tactique de l'attaque frontale pour tenter d'éviter son interdiction par <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Cour" w:st="on">la Cour</st1:PersonName> constitutionnelle. Lundi, Ali Babacan, le ministre turc des Affaires étrangères, a déclaré que le gouvernement renonçait à son projet de modifier <st1:PersonName ProductID="la Constitution" w:st="on">la Constitution</st1:PersonName> : «Nous pensions mettre en place des amendements constitutionnels, afin d'élargir les libertés, mais nous avons suspendu ces travaux. (...) Le premier ministre préfère ne rien faire qui puisse aggraver les tensions.»

    Malgré le soutien de <st1:PersonName ProductID="la Commission" w:st="on">la Commission</st1:PersonName> européenne, qui a condamné le procès qui les vise, les islamo-conservateurs sont de plus en plus persuadés que la fermeture de leur formation est inéluctable et que leur leader, le premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, sera condamné. Sans attendre le verdict des juges, l'AKP cherche à mettre au point une riposte qui lui permettrait de sortir de la tourmente judiciaire sans être laminé et de rester en place.

     

    http://www.lefigaro.fr/international/2008/05/21/01003-20080521ARTFIG00023-turquie-les-islamo-conservateurs-en-danger.php


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    « Qu'ils nous laissent nos plaques ! » par Vincent Huet

     

    Non contents de n'avoir rien fait sur l'essentiel et depuis tant d'années, nos technocrates ont pris l'habitude de se rattraper sur le superflu. Dernier exemple ? La refonte imminente, mais, espérons-le, pas inéluctable, de nos bonnes vieilles plaques minéralogiques.

    Force est de constater que les plaques d'immatriculation de nos véhicules ne répondaient plus aux critères de convergence du savoir-vivre tels qu'ils sont édictés à Paris ou Bruxelles. Pensez-vous ! Permettre au quidam de reconnaître, d'un simple coup d'oeil, le département d'immatriculation de tout véhicule, d'identifier de loin la voiture d'un ami de passage ou de se méfier d'un conducteur qui ne connaîtrait pas la région alors que, comme chacun sait, le monde mondialisé est à tout le monde... quelle balourdise !

    Heureusement, nos technocrates nous ont mijoté en douce une toute nouvelle plaque minéralogique à la sauce du progrès. Elle présentera dorénavant, pour notre plus grand bien, une succession de chiffres et de lettres attribuée au niveau national, sans aucun signe distinctif d'un département, d'une ville ou d'une quelconque région. Un numéro de série qui n'évoquera plus qu'un univers insondable de paperasses obscures et de fichiers barbares. L'aléa mathématico-administratif enfin reconnu à sa juste valeur en lieu et place de la représentation d'un territoire.

     

    http://www.lemonde.fr/archives/article/2008/05/22/qu-ils-nous-laissent-nos-plaques-par-vincent-huet_1048273_0.html


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