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    Quel peut être l'impact de l'abandon des grâces présidentielles et de l'instauration des peines planchers sur la surpopulation pénale ?

    L'impact de la fin des grâces sera plus important que je ne le pensais, car il entraîne un allongement de la durée de détention, qui s'ajoutera au mouvement de 3 000 détenus qui sortaient généralement après le 14-Juillet. Il entraînera une augmentation de la population carcérale, qu'on peut évaluer entre 5 700 et 7 500, dans un délai d'environ cinq ans. J'ai estimé que les lois sur les peines planchers aboutiraient à une augmentation de 10 000 détenus, dans le même délai. Cela veut dire que l'"effort" fait par l'administration pénitentiaire dans la construction de nouvelles places de prisons sera annulé par l'effet des lois Dati et l'abandon des grâces, s'il n'y a pas de refonte radicale de la politique pénitentiaire.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-951486@51-951581,0.html

     


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  • A propos de la fusion GDF-Suez

    La création, avec GDF-Suez, d'un deuxième grand énergéticien français à l'exemple de ce qui existe en Allemagne avec E.O.N. et R.W.E., est dans la logique de la libéralisation du marché de l'énergie décidée au niveau européen à la fin des années quatre-vingt-dix et concrétisée au sommet de Barcelone en 2002.
    La fusion EDF-GDF eût obligé à sacrifier des pans entiers de notre industrie pour faire droit aux exigences de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Commission">la Commission</st1:PersonName> européenne en matière de concurrence.
    De nombreux points doivent être encore garantis : une participation de l'Etat telle qu'il soit clair que les orientations stratégiques du nouvel ensemble ne lui échapperont pas, y compris en matière de tarification et le maintien du statut des employés de GDF.
    Mais l'existence de deux grands énergéticiens français de taille mondiale -EDF et GDF Suez – constitue un élément essentiel de sécurisation de nos approvisionnements en énergie dans les décennies à venir. C'est un choix stratégique qui ne doit pas être laissé à l'appréciation des marchés financiers.

     

    http://www.chevenement.fr/A-propos-de-la-fusion-GDF-Suez_a414.html?preaction=nl&id=3345999&idnl=25287&

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    "La stratégie médiatique de Nicolas Sarkozy finira par avoir un coût politique"
    Jean-Louis Missika, enseignant en communication politique à l'Institut d'études politiques de Paris.


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  • "Se peut-il qu'il n'ait pas compris à quel point nous nous sommes sentis insultés?", lance l'écrivain sénégalais Boubacar Boris Diop, figure de l'Afrique francophone contemporaine.

    "D'un point de vue rigoureusement politique, son discours est une faute. Il ne tardera pas à s'en rendre compte: les Africains et les nègres de la diaspora ne le lui pardonneront jamais", souligne-t-il.

    L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin, engagé dans un combat critique contre le nouvel exécutif français, s'est dit "blessé" lundi par les propos de Nicolas Sarkozy.

    "Veillons à ne pas adresser des contre-signaux à partir d'interprétations qui sont éminemment discutables", a déclaré l'ancien chef de la diplomatie française sur Europe 1.

    Dès le lendemain du discours de Dakar, le journal sénégalais Sud Quotidien avait dénoncé "une insulte", faisant écho aux réprobations de nombreux étudiants venus écouter le chef de l'Etat français.

    L'ancien président malien Alpha Oumar Konaré, aujourd'hui président de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Commission">la Commission</st1:PersonName> de l'Union africaine, avait déploré des "propos d'un passé révolu". Et de nombreux responsables de regretter des stéréotypes colonialistes.

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  • Les syndicats d'enseignants ont réagi négativement à la "Lettre aux éducateurs" rendue publique, mardi 4 septembre, par Nicolas Sarkozy.

    Pour Gérard Aschieri, secrétaire général de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la FSU">la FSU</st1:PersonName>, ce texte "brillant" n'est pourtant "pas à la hauteur des défis réels" de l'école, "le poids des inégalités sociales" en étant "complètement absent". Les "envolées lyriques", note le SNES-FSU, majoritaire dans le secondaire, masquent mal les "contradictions".

    "Comment croire à une amélioration de l'école qui commencerait par une réduction du nombre d'enseignants ?" demande le SNUipp-FSU, principal syndicat du primaire. Pour l'UNSA-éducation, ce discours "important (...) paraît déconnecté des réalités" et contient des aspects "inquiétants". Pour le SGEN-CFDT, "à trop vouloir marier les contraires", ce discours "prisonnier d'une logique comptable", est "une pure opération de communication". Seul le SNALC-CSEN, qui fait campagne contre le collège unique, a fait connaître son approbation


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  •  L'ancienne juge d'instruction Eva Joly a qualifié mardi dans une interview à France Info de "grave erreur" le projet du président Nicolas Sarkozy de dépénaliser le droit des affaires, une annonce faite jeudi à l'université du Medef.
    "Je ne comprends pas un pays qui responsabilise ses enfants et ses fous et irresponsabilise ses élites: cela me paraît une grave erreur et une absence de compréhension de ce qu'est la criminalité organisée ou la criminalité économique", a déclaré l'ex-magistrate franco-norvégienne, devenue conseillère anti-corruption en Norvège.
    Selon elle, "c'est un extraordinaire et étrange choix que de soutenir les délinquants et finalement contre les victimes car le droit pénal protège les victimes". La magistrate voit dans "les méthodes suggérées" par Nicolas Sarkozy "celles de (Silvio) Berlusconi", l'ancien Premier ministre italien.
    "On ne peut pas dire que ce n'est pas grave de présenter des comptes inexacts et de ne pas respecter la différence entre sa propre poche et celle de l'entreprise", s'est indignée Mme Joly.
    Revenant aussi sur la volonté de M. Sarkozy de mettre fin à la possibilité d'enquête sur dénonciation anonyme, Eva Joly a fait valoir que " <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France">la France</st1:PersonName> irait ici à l'opposé de ce que font tous les autres grands pays dans le monde", rappelant que "l'OCDE et l'Onu même demandent que les pays membres mettent en place une législation qui protège les dénonciations anonymes".


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    L'ancienne juge d'instruction Eva Joly critique violemment les projets de Nicolas Sarkozy de «dépénaliser» la vie économique et d'interdire dans ce domaine l'ouverture d'enquêtes pénales sur le fondement de lettres anonymes.

    «Il me semble que les valeurs que dessine le président Sarkozy ne sont pas celles de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France">la France</st1:PersonName> que j'aime. Les méthodes qu'il suggère sont celles de M. Berlusconi. Pour moi, c'est un extraordinaire et étrange choix que de choisir de soutenir les délinquants contre les victimes», a-t-elle dit dans un entretien diffusé mardi sur France Info.


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    Projets de loi à répétition, dépénalisation du droit des affaires, convocation d'un juge, grogne syndicale : les relations se tendent entre les magistrats et Nicolas Sarkozy et sa ministre de la justice, Rachida Dati. Les nouvelles annonces du président de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la République">la République</st1:PersonName>, jeudi 30 août, devant le Medef, ressuscitant le spectre d'un "gouvernement des juges" relance les polémiques contre les magistrats régulièrement déclenchées par Nicolas Sarkozy au ministre de l'intérieur. Après un mois de juillet tourmenté, la rentrée est difficile pour Rachida Dati. Elle a subi les foudres des syndicats de magistrats, mais aussi de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Conférence">la Conférence</st1:PersonName> nationale des procureurs, une association, peu connue pour ses éclats. L'annonce le même jour du départ de son chef de cabinet, Michel Marquer, ravivait le souvenir de la crise traversée par <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Chancellerie">la Chancellerie</st1:PersonName>, au moment de la démission, début juillet de son directeur de cabinet, Michel Dobkine. Les deux principaux syndicats de magistrats, l'Union syndicale des magistrats (USM, modérée, majoritaire) et le Syndicat de la magistrature (SM, gauche, minoritaire) ont refusé d'accompagner Mme Dati, aux Pays-Bas, afin de ne pas "servir de faire-valoir à la politique de communication de la ministre".

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-950623,0.html

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    Il se passe décidément quelque chose entre les juges et Nicolas Sarkozy. Quelque chose d'épidermique, de répulsif. Une histoire qui commence mal, chargée de mauvaises ondes. Face à face, les juges et l'Elysée représentent deux univers que tout oppose. Les premiers s'appuient en permanence sur les jugements passés, la jurisprudence. Le chef de l'Etat ne s'intéresse qu'au présent et à l'avenir. Les magistrats se prononcent au nom de la loi et de la société. Le président se réfère et ne pense qu'aux victimes. Les juges se réclament de grands principes. Nicolas Sarkozy revendique un solide bon sens et la recherche du résultat.

    Bref, leur confrontation promet d'être mouvementée. Les rôles sont déjà distribués. Le chef de l'Etat s'émeut, propose, attaque. Les juges s'offusquent, démentent, ripostent. Entre les juges et l'Elysée, pas la moindre passerelle, pas le moindre point de rencontre. C'est une vraie cristallisation dans l'opposition.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-950598,0.html

     

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    « Que je me repens rarement... »

     

    Il ne peut advenir icy, ce que voy advenir souvent, que l'artizan et sa besongne se contrarient : un homme de si honneste conversation, a-t-il faict un si sot escrit ? Ou, des escrits si sçavans, sont-ils partis d'un homme de si foible conversation ? Qui a un entretien commun, et ses escrits rares : c'est-à-dire, que sa capacité est en lieu d'où il emprunte, et non luy. Un personnage sçavant n'est pas sçavant par tout : Mais le suffisant est par tout suffisant, et à ignorer mesme. Icy nous allons conformément, et tout d'un train, mon livre et moy. Ailleurs, on peut recommander et accuser l'ouvrage, à part de l'ouvrier : icy non : qui touche l'un touche l'autre. Celuy qui en jugera sans le congnoistre, se fera plus de tort qu'à moy : celui qui l'aura cogneu, m'a du tout satisfaict.

    (...)

    Excusons icy ce que je dy souvent, que je me repens rarement, et que ma conscience se contente de soy : non comme de la conscience d'un Ange, ou d'un cheval, mais comme de la conscience d'un homme (...) Le repentir n'est qu'une desdicte de nostre volonté, et opposition de nos fantaisies, qui nous pourmène à tout sens. Il faict desadvouer à celuy-là, sa vertu passée et sa continence. C'est une vie exquise, celle qui se maintient en ordre jusques en son privé. (...) Si j'avois à revivre, je revivrois comme j'ai vécu. Ny je ne plains le passé, ny je ne crains l'advenir (...) Nous appelons sagesse, la difficulté de nos humeurs, le degoust des choses presentes (...) Elle nous attache plus de rides en l'esprit qu'au visage : et ne se void point d'ames, ou fort rares, qui en vieillissant ne sentent l'aigre et le moisi. (...)

    Ce n'est pas un léger plaisir de se sentir preservé de la contagion d'un siècle si gasté, et de dire en soy : Qui me verroit jusque dans l'âme, encore ne me trouverait-il coupable, nu de l'affliction et ruyne de personne : ny de vengeance ou d'envie, ny d'offense publique des loix : ny de nouvelleté et de trouble : ny de faute à ma parole. (...)

    J'ay mes loix et ma cour, pour juger de moy, et m'y adresse plus qu'ailleurs.

     

    Montaigne. Les Essais.  Pléiade-Gallimard (cf. page. 64, la note de lecture de Jacques Henric)

     

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>http://www.artpress.com/</o:p> 

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  • Chabal - Côté Pile/Côté Face
    Vidéo envoyée par ryyko
    [Merci à Ramsis (de Toulon) !]

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