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    La commission des lois du Sénat a infligé, mercredi 26 septembre, une sévère réécriture au projet de loi sur l'immigration, le texte emblématique que Nicolas Sarkozy avait tenu à inscrire au menu de la session extraordinaire du Parlement et qui doit être débattu en séance au Palais du Luxembourg à partir du 2 octobre.

     

    Le revers est de taille. Car ce n'est pas seulement l'article introduit à l'Assemblée nationale ouvrant la possibilité de recourir à des tests ADN pour prouver une filiation dans le cadre d'une demande de regroupement familial que la commission des lois a supprimé.

    Les sénateurs ont refusé que le niveau de ressources exigées pour bénéficier du regroupement familial soit porté jusqu'à 1,33 smic pour une famille de six personnes ou plus, comme les députés l'avaient souhaité. Est également supprimée l'obligation, pour les conjoints de Français, de suivre une formation linguistique dans leur pays d'origine pour obtenir un visa de long séjour. La commission a rétabli à un mois le délai de recours devant la commission des réfugiés que les députés avaient abaissé à quinze jours et a allongé de 24 à 48 heures le délai pour déposer un recours suspensif contre une décision de refus d'entrée sur le territoire au titre de l'asile. Le texte issu de l'Assemblée a été largement vidé de sa substance.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-960168,0.html


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  • Les réformes de la législation française sur l'immigration, voulues par Nicolas Sarkozy, ne sont pas différentes de celles que l'Union européenne tente d'introduire depuis qu'elle a décidé de se doter d'une politique commune dans ce domaine. A l'échelle de l'Europe comme à celle de la nation, les objectifs sont les mêmes et les moyens pour les atteindre se ressemblent beaucoup. Il n'y a pas lieu de s'en étonner, les décisions prises à Bruxelles n'étant que la résultante des positions défendues par chaque Etat membre.

    A partir du moment où les Vingt-Sept constatent des préoccupations convergentes, on ne voit pas pourquoi ils légiféreraient au niveau européen autrement que dans leur pays. Dans la logique communautaire, ce n'est pas Bruxelles qui dicte ses solutions aux Vingt-Sept, ce sont les Etats membres qui adoptent des lois communes.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-960141,0.html


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    « Lettre ouverte à Nicolas Sarkozy »

     

    Améliorer la réussite scolaire de tous les jeunes, il n'y a rien de plus urgent ! Vous semblez découvrir ce que nous n'avons cessé de dénoncer : après des années de progrès constants, de hausse du niveau de formation des jeunes, le système éducatif peine encore à remédier à l'échec scolaire de milliers de jeunes en difficulté. Mais il est d'autant plus urgent de traiter cette crise qu'elle s'inscrit dans une société où grandissent les inégalités sociales et territoriales. Les difficultés dans l'école renvoient à des difficultés vécues au quotidien hors de l'école par des milliers d'enfants et de jeunes. Non, tous les enfants n'ont pas les mêmes chances au départ, tous les jeunes n'ont pas les conditions de vie, de santé, d'équilibre qui leur permettent, sans accompagnement, d'accéder aux apprentissages, de se projeter dans l'avenir.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-959736,0.html


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    A deux ans des élections législatives, les sociaux-démocrates allemands, qui font partie de la coalition gouvernementale de la chancelière chrétienne-démocrate Angela Merkel, veulent renouer avec l'électorat de gauche. Présentée le 23 septembre à Berlin, la version finale de leur projet de nouveau programme, qui doit être débattue fin octobre lors d'un congrès, remet en avant la référence au "socialisme démocratique".  Cette référence est un geste en direction de la gauche du parti, mais aussi des électeurs tentés par le nouveau Parti de gauche fondé par l'ancien président du SPD Oskar Lafontaine et les héritiers du parti communiste de l'ex-Allemagne de l'Est. Depuis sa création officielle en juin, ce parti, qui dispose déjà d'un groupe parlementaire au Bundestag, est devenu selon les derniers sondages le premier parti d'opposition, avec plus de 10 % d'intentions de vote, juste devant les libéraux et les Verts.

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-959701,0.html


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    Treize adolescents algériens ont été condamnés le 23 septembre à trois ans de prison avec sursis pour avoir entretenu des contacts avec Al-Qaida au Maghreb islamique, l'ex-Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC). Un suivi psychologique a été ordonné, et leurs parents se sont engagés à les surveiller de près. Arrêtés en juin à Thénia, dans la préfecture de Boumerdès, région où le groupe islamiste armé est très actif, trois d'entre eux avaient été placés sous mandat de dépôt alors que les dix autres, des collégiens âgés entre 14 et 16 ans, avaient été laissés en liberté provisoire. Selon la police, ces jeunes avaient commencé à recevoir, dans les maquis environnants, des entraînements au maniement des armes et au transport de bombes. Certains avaient été gratifiés de noms de guerre. Des disques compacts avec des cours d'entraînement au combat avaient été découverts à leur domicile.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-959677,0.html


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    Le château de BRAN ou « forteresse de Dracula » !


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    INFO FIGARO Entre 2000 et 2007, Denis Gautier-Sauvagnac, à la tête de l'Union des industries des métiers de la métallurgie, aurait retiré en liquide 5,6 millions d'euros des caisses de cet organisme.

     

    LE DOSSIER est depuis quelques jours sur le bureau du procureur de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la République">la République</st1:PersonName> de Paris et Jean-Claude Marin devra rapidement décider des suites judiciaires à lui donner. Denis Gautier-Sauvagnac, un des membres les plus éminents du patronat (Medef), également vice-président de l'Unedic, l'assurance-chômage, est suspecté d'avoir sorti 5,6 millions d'euros des caisses de son organisation patronale.

     

    http://www.lefigaro.fr/france/20070926.WWW000000231_la_justice_se_penche_sur_les_comptes_dune_branche_patronale.html


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    « Plus sûr, le BlackBerry inquiète toujours l'État »

     

    Hier, Research inMotion a obtenu deux certifications internationales de sûreté. Mais le gouvernement français prohibe toujours l'appareil.

     

    UNE VICTOIRE pour le BlackBerry, l'objet fétiche utilisé par 9 millions de décideurs dans le monde pour échanger des courriels en permanence. Research in Motion (RIM), le groupe canadien qui a conçu l'appareil, a obtenu hier deux agréments de sécurité délivrés, à Rome, lors de la huitième Conférence internationale des critères communs qui se déroule jusqu'à demain. Cette instance « est composée de 25 pays, dont l'autorité de certification en France, <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Direction">la Direction</st1:PersonName> centrale de la sécurité des systèmes d'information », explique Scott Totzke, vice-président de RIM en charge de la sécurité. Il suffit qu'un des principaux pays de cette instance teste la sûreté du dispositif pour que les autres pays membres reconnaissent, par réciprocité, les normes établies par ce partenaire. De ce fait, le BlackBerry et le serveur informatique par lequel transitent les courriers électroniques des entreprises, viennent d'être reconnus comme des dispositifs sûrs par les pays les plus riches au monde.

     

    http://www.lefigaro.fr/valeurs/20070926.WWW000000234_plus_sur_le_blackberry_inquiete_toujours_letat.html

     


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    Charles Pasqua a estimé mardi "logique et normal" que son fils Pierre, vivant en Tunisie et sous le coup d'un mandat d'arrêt international, veuille comparaître devant la justice française dans le cadre de deux affaires politico-financières.
    "Que mon fils veuille se présenter devant la justice, cela me paraît tout à fait logique et normal", a déclaré l'ancien ministre de l'Intérieur sur RTL.
    "Il vit en Tunisie depuis sept ans, il ne s'est pas enfui en Tunisie", a assuré M. Pasqua, en ajoutant que son fils avait "demandé à plusieurs reprises à être entendu par la justice".Il est poursuivi dans une affaire de pots-de-vin extorqués à la société Alstom en 1994, dont le but ultime, selon l'accusation, était le financement occulte des activités politiques de son père.
    Par ailleurs, il est prévenu dans un dossier de détournements de fonds commis entre 1993 et 1995 au préjudice de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Sofremi">la Sofremi</st1:PersonName> , une société dépendant du ministère de l'Intérieur.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    Au fait ? Pour qui Charles Pasqua a-t-il appelé à voter ?

    Tout rentre dans l'ordre ! Juste retour des choses ?


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    « Je n'étais pas là, la nuit où j'ai été conçu » Pascal Quignard

     

     


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    http://www.artpress.com/


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    « André Gorz, le philosophe et sa femme »

     

    Arrivé à un âge où il ne se sent plus la force d'entreprendre un livre de longue haleine, André Gorz se retourne sur sa vie, se rend compte qu'il n'en a jamais écrit l'essentiel, sa relation avec sa femme, et il commence à lui écrire, à elle, directement : "Tu vas avoir quatre-vingt-deux ans. Tu as rapetissé de six centimètres, tu ne pèses que quarante-cinq kilos et tu es toujours belle, gracieuse et désirable. Cela fait cinquante-huit ans que nous vivons ensemble et je t'aime plus que jamais. Je porte de nouveau au creux de ma poitrine un vide dévorant que seule comble la chaleur de ton corps contre le mien."

    Très peu de livres accrochent ainsi, en quelques phrases qui donnent le ton, le tempo, la musique et l'émotion, la qualité d'une vie. On lit cette lettre d'amour à une femme vivante, malade et qui souffre et qui va mourir un jour, lointain peut-être encore mais de toute façon trop proche, et cette mort devient aussi inacceptable pour celui qui lit que pour celui qui écrit. Dans les dernières lignes, qui reprennent les premières sur un ton qui étreint le coeur encore plus, cette mort est envisagée. Un tel livre, court, exact, poli comme un galet sans effort apparent, vient rappeler ce que peut la littérature quand elle sonne vraie parce qu'elle sonne juste.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3260,36-827715@51-959050,0.html


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