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    Par Axel Kahn, médecin généticien, directeur de l'Institut Cochin, Université Paris Descartes

     

    L'Assemblée nationale française vient d'adopter, dans la nuit du 19 au 20 septembre 2007, un projet de loi sur l'immigration dont un des articles est, sans conteste, en contradiction avec la loi française de 1994 (loi dite de bioéthique).

    En effet, l'amendement proposé et soutenu par le rapporteur de la commission des lois, Thierry Mariani, stipule que le regroupement familial sera facilité par la présentation de tests génétiques prouvant une filiation biologique. Cela signifie que la famille susceptible d'être autorisée à se regrouper en France est en grande partie définie par des critères biologiques, notion que rejette la loi de 1994.

    L'un des arguments majeurs du rapporteur du projet était qu'une telle mesure était appliquée en routine dans douze pays européens, dont le Danemark, <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Finlande" w:st="on">la Finlande</st1:PersonName>, l'Italie, l'Allemagne, l'Angleterre. Ces informations ne sont pas conformes à la réalité. Il n'y a de lois encadrant les tests génétiques dans le cadre du regroupement familial, ni en Italie, ni en Allemagne, ni en Angleterre. En fait, <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> serait plutôt isolée en Europe si elle adoptait le texte.

     

    http://www.lefigaro.fr/debats/20070925.FIG000000056_adn_et_immigration_d_abord_une_question_de_morale.html


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  • « Expulsions d'étrangers : les objectifs fixés mettent policiers et juges sous tension »

     

    Policiers, juges, avocats : ils sont de plus en plus nombreux à dénoncer la pression instaurée par le ministère de l'immigration pour atteindre ses objectifs en matière d'expulsion d'étrangers en situation irrégulière, 25 000 reconduites à la frontière prévues en 2007.

    Sous la protection de l'anonymat, des officiers de police expriment une exaspération, sur le forum Internet de leur syndicat. "Je me demande ce qui va se passer le jour où nos collègues, lassés d'être mobilisés sur des contrôles d'identité, trois à quatre fois par jour, rapporteront à la presse qu'ils ne contrôlent sur ces opérations que des individus susceptibles d'être étrangers en situation irrégulière en raison de leur couleur de peau", s'inquiète l'un d'eux. "Et, pendant ce temps-là, trafics en tout genre dans les cités, vols à l'arraché... sur lesquels nous n'avons même plus le temps de bosser. La culture du résultat, oui, je l'accepte, mais pas à n'importe quel prix !"

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-959216@51-928941,0.html


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    A l'occasion du discours aux ambassadeurs en août, le président de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la République">la République</st1:PersonName> a clairement affiché son désir de voir "moderniser" les relations qui lient <st1:PersonName w:st="on" ProductID="La France">la France</st1:PersonName> à l'OTAN. Faut-il pour autant aller jusqu'à réintégrer l'organisation militaire intégrée, comme semblait le suggérer le ministre de la défense, M. Morin, lors de l'université d'été de la défense ?

    Dans la mesure où aucune d'entre elles n'a fait l'objet d'un quelconque accord au sein de l'OTAN, le président aurait-il fait marche arrière sur les trois conditions qu'il avait fixées, en tant que candidat, au maintien de la contribution de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="La France">la France</st1:PersonName> à l'organisation militaire intégrée et dont aucune n'a jusqu'à ce jour été remplie : "L'OTAN ne doit pas évoluer vers une organisation mondiale effectuant des missions aux confins de l'humanitaire, du militaire et des activités de police internationale ; l'OTAN n'a pas vocation à se substituer à l'ONU, elle doit conserver un ancrage géopolitique clair en Europe et une vocation strictement militaire ; l'Union européenne doit s'appuyer sur les moyens de commandement que l'Alliance met en oeuvre" ?

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-958799,0.html

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 

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  • « Berlin hostile à de nouvelles sanctions »

     

    L'Allemagne, à en croire l'hebdomadaire Der Spiegel, s'attend à un « débat houleux » sur l'Iran et s'apprête à contredire Paris qui, avec l'appui de Washington, demande de nouvelles sanctions. Les Affaires étrangères ont préparé à l'intention du ministre Frank-Walter Steinmeier un dossier qui souligne que les appels de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="La France">la France</st1:PersonName> et des États-Unis, un brin hypocrites, ne sont guère suivis d'effet sur le terrain. Côté France, il y est fait mention de Total, Peugeot, Renault, <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la BNP-Paribas">la BNP-Paribas</st1:PersonName> et <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Société">la Société</st1:PersonName> générale qui « font des affaires à un niveau quasiment inchangé ». Quant aux entreprises américaines, elles contournent le boycottage décrété en 1979 par Washington grâce à des « sociétés écrans » établies à Dubaï. Les Allemands, à l'inverse, auraient considérablement réduit la voilure en Iran. Les trois principales banques se sont retirées du marché cet été. Les exportations vers l'Iran, qui avaient culminé à 4,1 milliards d'euros en 2006, ont régressé de 17 % au premier semestre. Le journal Frankfurter Rundschau, citant un « service (secret) proche d'Israël », vient cependant de chiffrer à 5 000 le nombre de sociétés allemandes encore en Iran.

     

    http://www.lefigaro.fr/international/20070924.FIG000000320_berlin_hostile_a_de_nouvelles_sanctions.html

     


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    Le cadre géographique de 1958 sur lequel repose la carte judiciaire française est aujourd'hui manifestement dépassé et doit être rediscuté avec tous les acteurs. Cette révision peut permettre l'examen approfondi de la situation de la justice et de l'accès au juge.

    La situation des tribunaux d'instance illustre bien cette difficulté : juges des litiges du quotidien (crédits impayés, expulsions locatives, logements indécents, surendettement, tutelles...), ils constituent la première ligne de lutte contre les exclusions. Ils peuvent être saisis directement, sans recours obligatoire à un avocat. Implantés au plus proche des citoyens, ils sont considérés comme les juridictions fonctionnant le mieux dans notre système judiciaire, avec une efficacité reconnue. S'ils doivent eux aussi évoluer, il est cependant essentiel de maintenir cet échelon spécifique de juridiction et de résister à la tentation de plus en plus insistante de les voir absorbés dans les tribunaux de grande instance, sans d'ailleurs que l'on sache pourquoi il faudrait supprimer une juridiction qui remplit bien sa mission.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-958793,0.html


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    Les plus amples manifestations enregistrées en Birmanie contre le régime militaire, depuis le soulèvement écrasé de 1988, se sont produites à Rangoun et dans plusieurs villes du pays, samedi 22 et dimanche 23 septembre. Lundi 24 septembre, quelque 30 000 personnes, dont au moins 15 000 moines, ont encore manifesté, selon des témoins cités par l'AFP.

     

    Ces manifestations ont fait suite à une semaine de protestations de la part de moines bouddhistes qui ont repris le flambeau de la contestation populaire, à l'encontre de la junte, ravivée depuis la mi-août à la suite de mesures économiques impopulaires.

    Entre samedi et dimanche, le nombre de participants aux cortèges qui ont parcouru la plus grande cité du pays a plus que doublé. Selon les témoins, quelque 10 000 bonzes en robe ocre ou safran ont défilé, souvent pieds nus, à partir de la pagode Shwedagon, le haut lieu le plus sacré de Rangoun, arborant drapeaux religieux et effigies de Bouddha.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-958591,0.html


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  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 

    URGENT - EXCEPTIONNEL - URGENT

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    Manuel de Diéguez est interviewé par l'Ambassade d'Iran le 17 mars 2007

     

    Depuis la mise en ligne, le 5 juin dernier, de l'interview politique que j'avais été honoré d'accorder à mon domicile, trois mois auparavant, aux services culturels de l'Ambassade d'Iran en France, la nature philosophique et anthropologique de l'arme thermonucléaire sur laquelle j'avais insisté avec force le 17 mars s'est placée au cœur de l'actualité diplomatique mondiale , de sorte que le vrai débat est enfin sur le point de débarquer dans la science diplomatique et dans la politologie: car aussi longtemps que l'a priori sera aveuglément accepté selon lequel la détention de cette arme par l'Iran serait le prélude à la fin du monde, les chancelleries disposeront aussi peu de la problématique en mesure de démythifier l'apocalypse nucléaire que le Moyen-Age d'exorciser la peur irraisonnée de l'an mil .

     

    Lire le texte et l'interview :

    http://perso.orange.fr/aline.dedieguez/tstmagic/1024/tstmagic/moyen_orient/ambassade.htm

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    Permettez-moi un petit examen de conscience sur cette formule pieuse, le dernier dogme d'un monde sans dogme, à la fois cri de détresse et protestation contre la détresse, je veux dire : "le dialogue des cultures". Que veut dire ce mantra et que faire pour qu'il ne tourne pas à l'exutoire, voire à l'exorcisme? Le 28 juin 2007 Régis Debray inaugure le grand symposium qui rassemble des penseurs venus des quatre coins de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la M←diterran←e" w:st="on">la Méditerranée</st1:PersonName> et qu'accueille à Séville <st1:PersonName ProductID="la Fondation" w:st="on">la Fondation</st1:PersonName> des Trois Cultures. Ce discours va bouleverser l'audience et modifier les travaux de l'assemblée. Il représente en fait un tournant dans la pensée de l'après 11 septembre.
    En tant que tel, il est donc appelé à demeurer comme un rare exercice philosophique de lucidité. A lire absolument !


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  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 

    D'après un article paru dans le journal britannique «Sunday Times of London» du 2 septembre, le Pentagone a mis sur pied un plan d'attaques aériennes massives visant la destruction de 1200 cibles stratégiques en Iran en trois jours. La semaine dernière, Alexis Debat, directeur du ressort «terrorisme et sécurité nationale» du Nixon Centre, a expliqué lors d'une conférence du journal conservateur de politique étrangère National Interest que l'armée n'avait pas l'intention d'«attaquer de manière ponctuelle» les centrales nucléaires iraniennes mais «qu'ils étaient en train d'éliminer l'armée iranienne entière».

    Bush a déjà tout mis en œuvre. Suivant le modèle de Karl Rove (ancien conseiller du Président), on a bien prévu le timing de la démission d'Alberto Gonzalez en le plaçant entre deux longs discours du Président, l'un assurant le soutien du Congrès pour d'autres 50 milliards de dollars destinés à l'occupation de l'Irak, l'autre nous faisant peur pour que nous soutenions une guerre contre l'Iran. Gonzalez ayant pris la clé des champs, il nous reste de savoir qui se trouvera à sa place et dans quelle mesure ce nouveau candidat facilitera l'occupation de l'Irak et l'attaque contre l'Iran.

     

    http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=6835


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    « Crises financières à répétition : quelles explications ? quelles réponses ? »

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    Colloque du mercredi 17 octobre 2007

    <o:p></o:p>

    Maison de la Chimie

    28 rue Saint Dominique

    75007 Paris

    (présenter une pièce d'identité à l'entrée).

    Les invités (liste provisoire) :  Jean-Luc Gréau, Economiste, auteur de « l'Avenir du capitalisme , Dominique Garabiol, directeur à la CNCE (Caisse Nationale des Caisses d'Epargne) , Henri Guaino, conseiller auprès du Président de la République , Claude Bébéar, président de l'Institut Montaigne et du conseil de surveillance d'Axa , Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France , Eric Le Boucher, rédacteur en chef au quotidien Le Monde , Jean-Pierre Chevènement, président de la Fondation Res Publica

    <o:p></o:p>

    Inscription : info@fondation-res-publica.org


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  • « La gauche au service de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="La France" w:st="on">la France</st1:PersonName> » Jean-Pierre Chevènement

     

    Le Parti socialiste a été longtemps, et presque par nature, un parti d'opposition. Il a fallu les institutions de <st1:PersonName ProductID="la Ve R←publique" w:st="on">la Ve République</st1:PersonName> pour qu'il devienne un parti de gouvernement, et François Mitterrand pour inscrire son action dans la durée. Durer, toutefois, n'est pas un projet. L'Europe à laquelle a été sacrifiée, en 1983, la perspective sur laquelle était fondé le parti d'Epinay nous a inscrits dans le mouvement de la "globalisation" sans nous permettre de l'infléchir. Le peuple français a dit non à cette Europe-là, le 29 mai 2005.

     

    La perspective "fédéraliste", illusoire en fait dès le départ, a désormais fait long feu. L'Europe est constituée d'une trentaine de nations qui ne veulent pas disparaître et le font savoir. Quant au rêve d'une Europe qui serait une "plus grande France", il n'a pas résisté à la réalité des élargissements successifs. L'Europe est et restera une coopérative de nations dont, avec d'autres, nous pourrons essayer de faire évoluer le contenu. En tout état de cause, <st1:PersonName ProductID="La France" w:st="on">la France</st1:PersonName>, elle, restera.

     

    http://www.chevenement.fr/La-gauche-au-service-de-la-France_a426.html?preaction=nl&id=3345999&idnl=26080&


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    Le défilé de trois mille musiciens bretons, dimanche sur les Champs-Elysées (et sur TF1), dissimule une opération de marketing identitaire.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    Le Monde comme si, Nationalisme et dérive identitaire en Bretagne, Françoise Morvan, Actes Sud, 2002

    Depuis quelques semaines, les Bretons se sont découverts nantis d'un avantage en nature et, pour certains, en espèces, dénommé Breizh Touch.

    <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="La Breizh Touch" w:st="on">La Breizh Touch</st1:PersonName>, présentée par la presse sur le mode exalté, a d'abord laissé ceux qui l'évoquaient légèrement perplexes : fallait-il dire braisetouche, breill'z'touch', braÿztoutch, brézteutch, breÿc'htaoutch, brèysstatch, brèzteuch ? Breizh, autrement dit Bretagne en breton surunifié, désormais devenu officiel. En effet, en 1941, sur ordre du dignitaire nazi en charge des affaires bretonnes, l'orthographe du breton, déjà unifiée à l'exception de celle du dialecte vannetais, a été surunifiée, le mot Breizh étant le symbole même de cette surunification, le «zh» signifiant que l'on prononce Breih en vannetais et Breiz ailleurs.

     

    http://www.communautarisme.net/Breizh-Touch-au-grisbi_a964.html?preaction=nl&id=3125214&idnl=26049&


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