•  

    Baudouin, René et Daniel ont un sacré métier : ils sont les patrons des plus grandes banques françaises et ils gèrent des risques. Beaucoup de risques. Et notamment celui de ne jamais être remboursés du prêt qu'ils octroient à leurs clients. Prêter a longtemps été le coeur de métier de leurs ancêtres avant que les fusions et acquisitions d'entreprises, la gestion de fortunes ou la création de produits boursiers toujours plus sophistiqués deviennent des activités bien plus "tendance" et rémunératrices ! Richesse et prestige vont aujourd'hui au responsable des produits dérivés de la salle des marchés du Crédit agricole plutôt qu'au responsable de l'agence bancaire de Mortagne-au-Perche. Il y a encore vingt-cinq ans, notre banquier de Mortagne avait quasi rang de sous-préfet. Autre époque, autres moeurs.

    Et Baudouin, René, Daniel et les autres vont devoir aujourd'hui lui expliquer que des Américains surendettés peuvent leur faire perdre en quelques heures entre 5 et 8 milliards d'euros de valeurs. Alors que le crédit hypothécaire à risque n'existe pas en France. Alors que les profits des principales banques françaises atteignent des sommets, plus de 20 milliards d'euros en 2006. Alors que les trésoreries des banques n'ont jamais autant regorgé de cash.

    La mondialisation, bien sûr ! Pas si simple. La crise dite du subprime met en effet en lumière quelques-uns des paradoxes de notre économie.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-946917,0.html

     


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  • <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="La Bourse"> </st1:PersonName>

    <st1:PersonName w:st="on" ProductID="La Bourse">La Bourse</st1:PersonName> sert-elle notre économie ? Plusieurs faits conduisent à en douter. Les entreprises cotées sur Euronext Paris ont levé en 2006 un total de 37,5 milliards d'euros. Les entreprises du seul CAC 40 (un sous-ensemble d'Euronext) ont rendu à leurs actionnaires 39 milliards d'euros, soit un déficit de 1,5 milliard d'euros.

    Situation similaire en 2005 et 2004 : il faut remonter à 2003 pour voir les capitaux levés (31,6 milliards d'euros) excéder les dividendes et rachats d'actions (22 milliards d'euros). Les entreprises ne sont plus financées, au contraire, elles s'appauvrissent. Deuxième fait : une étude du cabinet Ernst & Young sur l'évolution du Nasdaq montre une désaffection des investisseurs pour la technologie : la valorisation moyenne de l'entreprise de technologie au moment de son entrée en Bourse sur la période 2001-2006 est 39 % de ce qu'elle était sur la période 1992-1997 (période bien antérieure aux sommets de 1999-2000).

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-945864,0.html

     


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  • Le groupe français Areva vient de renouveler ses contrats miniers avec le Niger. Avec effet rétroactif au 1er janvier, Areva enlèvera ou achètera cette année dans ce pays plus de 3 000 tonnes d'uranium métal à 40 000 FCFA (61 euros) le kilo contre 27 300 (42 euros) à ce jour, soit une augmentation de l'ordre de 50 %.

    Pourtant, ce prix est à peine le tiers de celui pratiqué aujourd'hui sur le marché spot (126 000 FCFA, soit 192 euros). Malgré les dénégations officielles des groupes miniers, le prix spot reste la référence confidentielle pour les contrats à cinq ou dix ans. De plus, le cours de l'uranium n'est pas près de s'effondrer, puisque la demande à l'échelle mondiale peut être estimée à 80 000 tonnes pour une production effective de 46 700.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-945242,0.html

     


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    77e Rapport annuel BRI 24 juin 2007

    Rapport annuel de la Banque des Règlements Internationaux pour l'exercice commencé le 1er avril 2006 et clos le 31 mars 2007, soumis à l'Assemblée générale ordinaire tenue à Bâle le 24 juin 2007.

    http://www.bis.org/publ/arpdf/ar2007f.htm


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    À l'ouverture aux particuliers au 1er juillet 2007, s'ajoute aussi la filialisation des activités de distribution d'EDF et de Gaz de France : danger pour les usagers comme pour le service public et les personnels des entreprises.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    LE MRC de Jean-Pierre Chevènement prend position  !

    Word--> http://mrc92.free.fr/tract/85-Tract%20Energie%20ouverture%201er%20juillet.doc

    <o:p></o:p>

    [ Merci à Nicole et Jean-Pierre]


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  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /> 

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    « Le fondateur de l'entreprise Jallatte se suicide » Pierre Jallatte, fondateur de l'entreprise de chaussures de sécurité Jallatte menacée de délocalisation, s'est suicidé à l'âge de 89 ans dans sa villa de Nîmes (Gard) vendredi après-midi, a-t-on appris samedi auprès du commissariat central.Son entreprise fondée dans les Cévennes en 1947 était devenue le leader des chaussures de sécurité en Europe mais les nouveaux dirigeants de la marque avaient annoncé le 30 mai la délocalisation des deux usines gardoises vers <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Tunisie" w:st="on">la Tunisie</st1:PersonName>, ce qui entraînait la suppression de 285 emplois.La mort de Pierre Jallatte est survenue peu de temps après la réunion qui se tenait à la préfecture, réunissant direction, syndicat et pouvoirs publics pour parler de l'avenir des deux sites. Sous la pression des pouvoirs publics, les dirigeants n'excluaient pas de revenir sur leur décision de délocaliser l'usine. AP

     

    Suicide de Pierre Jallatte: "les actionnaires l'ont tué" disent des salariés !ST-HIPPOLYTE-DU-FORT (AFP) - Le village cévenol de Saint-Hippolyte-du-Fort a rendu hommage, samedi, au fondateur de la société Jallatte qui s'est suicidé à l'âge de 88 ans, "un grand monsieur" qui ne voulait surtout pas "voir mourir son entreprise" menacée de délocalisation.

     

    http://fr.biz.yahoo.com/09062007/202/suicide-de-pierre-jallatte-les-actionnaires-l-ont-tue-disent.html


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  • « La politique de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France">la France</st1:PersonName>, disait fièrement le général de Gaulle, ne se fait pas à la corbeille ». Nous n'en sommes plus là depuis longtemps : sous les deux gouvernements qui se sont succédés depuis 2002, Péchiney (l'aluminium), Arcelor (la sidérurgie), Thomson (les téléviseurs), les Chantiers de l'Atlantique, c'est-à-dire tout ce qui reste de notre construction navale sont passés sous contrôle étranger. Triste bilan du « patriotisme économique » !
    Mais aujourd'hui on fait mieux : c'est la corbeille elle-même, c'est-à-dire <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Bourse">la Bourse</st1:PersonName> de Paris, hier encore dominante dans Euronext, qui passe sous le contrôle de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Bourse">la Bourse</st1:PersonName> de New-York (le New-York Stock Exchange). Cette offre publique d'achat se solde par un remarquable succès : 91 % des actionnaires ont apporté leurs titres à l'opération ! On en fait des gorges chaudes dans nos milieux financiers ! Ainsi, Wall Street a pris Paris. Jean-Paul Fitoussi parle ironiquement d'une simple délocalisation du NYSE à Paris, comme si Wall Street avait repris une vulgaire PME.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    Lire la suite : http://www.chevenement.fr/On-vend-meme-la-corbeille-!_a276.html?preaction=nl&id=3345999&idnl=20633&


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  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 

    Les quarante plus grandes entreprises françaises ont établi l'an dernier un nouveau record en matière de profits.

    DOUZE milliards pour Total, sept milliards pour BNP et Sanofi, cinq milliards pour EDF et Société générale. Les profits dégagés en 2006 par les entreprises du CAC 40 totalisent 97 milliards d'euros. Soit une progression de 10 % par rapport à l'année précédente. Un record absolu tiré par la croissance économique des pays étrangers, et notamment de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Chine">la Chine</st1:PersonName>, mais qui s'explique aussi par un effort notable de productivité de ces grands groupes et par leur dynamisme en matière de cessions et acquisitions depuis deux ans.

    <o:p> </o:p>

    http://www.lefigaro.fr/actubourse/20070313.FIG000000080_cent_milliards_de_benefices_pour_le_cac_.html


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  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /> 

    Aux commandes d'Airbus de 1985 à 1998, Jean Pierson, qui a largement participé au succès de l'avionneur européen, au point d'en faire le grand rival de l'américain Boeing, faisant passer la part de marché de 17 % à 40 % et élargissant la gamme de la famille, donne un point de vue sans complaisance sur la crise qui secoue le groupe franco-allemand, maison mère d'Airbus.

    Etes-vous surpris par le blocage des Allemands sur la répartition des tâches pour l'Airbus A350 et le lancement du plan de restructuration « Power 8 » ?

    Non, parce que chaque fois qu'il y a eu dans l'histoire d'Airbus le lancement d'un avion ou le partage de difficultés, les Allemands ont toujours saisi ces occasions pour négocier afin d'augmenter leurs parts de travail que cela soit au plan quantitatif et surtout qualitatif. Je ne connais pas le plan de réduction des dépenses actuel mais je connais Louis Gallois. Je ne doute pas que ce plan soit à la fois sérieux et raisonnable au plan industriel et social et qu'il est également équilibré. Mais que les Allemands profitent de cette négociation pour remettre en cause les choses comme dans le passé et arracher des avantages nouveaux ne me surprend pas.

    <o:p> </o:p>

    http://www.lesechos.fr/info/aero/4541521.htm

    <o:p> </o:p>[ Merci à Patrick - Toulouse - AIRBUS Industrie]

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  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 

    La crise actuelle « AIRBUS » sera peut être l'évènement marquant de la campagne  présidentielle 2007.

    En effet, cette crise illustre parfaitement notre contexte économique, social et politique. Elle montre la réalité d'un monde dans lequel nous sommes maintenant baignés.

    Le message politique nous est donné avec clarté : « les politiques ne peuvent rien ! La mondialisation, c'est le triomphe du « Tout Marché ». L'entreprise n'est pas concurrentielle». Fermez le ban ! Le ban doit être fermé !

    Tout n'est en fait que subterfuge, triste réalité !

    On nous assène que les politiques ne peuvent rien faire parce que les choix politiques ont déjà été faits. Il serait - d'ailleurs - malvenu de les discuter !

    Que notre culture démocratique - ou ce qu'il en reste - nous encourage encore à poser des questions peut tout menacer, gripper la machine, la faire vaciller. On tremble ! Bonnes gens, tremblez !

    Le temps n'est-il pas venu justement de se risquer ! Nous avons tout à y gagner !

    A la vérité, plus simple est la réalité !

    <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="La Crise AIRBUS" w:st="on">La Crise AIRBUS</st1:PersonName> illustre notre situation car elle met en évidence tant des erreurs de gestions, qu'une absence de politique industrielle française et européenne, le tout couronné par une politique économique européenne essentiellement monétariste.

    Tout de l'esprit libéral en somme et tout à dénoncer !

    Quelques questions accusatrices méritent d'être ainsi posées :

    Qui donc à nommé ceux qui ont  lamentablement échoué et le premier d'entre eux -  M. Forgeard - ancien coprésident exécutif d'EADS ?

    Qui prône la non-intervention de l'Etat dans la détermination même des grandes politiques industrielles ?

    Qui prône - en tout lieu et en toute occasion - le respect de la sainte loi du Marché ?

    Qui impose à l'Europe entière une monnaie surévaluée, infériorisée face à un Dollar artificiellement compétitif car sous-évalué ?

    Qui attache les mains et puis les pieds de l'industrie Européenne avant de la jeter dans le grand bain d'une concurrence mondiale acharnée ?

    Qui ?

    Le libéralisme détruit les hommes et prétend en plus nous imposer sa triste modernité !

    De qui se moque-t-on ?

    A cette vaste OPA généralisée sur nos systèmes économiques et sociaux, ne peut-on résister ?

    D'autres choix économiques, sociaux et politiques peuvent encore être faits.

    Avec courage et lucidité, il nous faut déterminer de nouvelles priorités, les imposer en Europe et tout d'abord au niveau français :

    - choix monétaire :

    o       revoir les statut de <st1:PersonName ProductID="la BCE" w:st="on">la BCE</st1:PersonName> : inscrire comme priorité au rang statutaire, la croissance et l'emploi ;

    o       revoir la parité Euro/Dollars ;

    o       revoir nos taux d'intérêt ;

    - choix industriel :

    o       redéfinir une grande politique industrielle européenne ;

    o       dégager de grands chantiers d'investissement en Europe ;

    - choix politique :

    o       réaffirmer la nécessité d'un nouveau modèle social et économique européen ;

    o       encourager en Europe l'emploi et les salaires comme gage d'une prospérité à partager ;

    o       développer la recherche, l'innovation et l'éducation ;

    <o:p></o:p>

    Par ces choix, une géniale entreprise - comme AIRBUS - aurait pu combattre à armes égales avec ses concurrents, assurer son dynamismes, pérenniser ses emplois.

    Ces choix demandent la farouche volonté de changer de priorités.

    Bientôt les urnes vont parler.

    Contre le « tout marché », la seule alternative - portée par les forces de progrès - reste le modèle politique et social que Ségolène Royal propose d'incarner.

    Comment dès lors ne pas la soutenir et ainsi le porter ?

    <o:p> </o:p>

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    Le Pentagone a signé hier un contrat de 1,7 milliard de dollars sur dix ans avec la filiale américaine du groupe de pneus.


     


    DEUXIÈME succès commercial pour Michelin auprès des armées américaines. Hier, le groupe de Clermont-Ferrand a annoncé la signature d'un contrat de 1,7 milliard de dollars sur dix ans portant sur la fourniture de pneumatiques destinés à chausser l'ensemble des véhicules au sol utilisés par les GI de l'armée de terre, <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Navy" w:st="on">la Navy</st1:PersonName> et les marines. Cela, dans le monde entier. C'est le second contrat décroché cette année par Michelin avec le Pentagone. Le 9 janvier, le géant du pneumatique avait été retenu pour fournir les pneus des avions pour une valeur de 700 millions de dollars.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    Lire la suite : http://www.lefigaro.fr/eco/20070127.FIG000000824_les_armees_americaines_se_chaussent_en_michelin.html


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