• L'acte de modernisation des services financiers de 1999 :

    En 1999, (The Financial Services Modernization Act (Grammm-Leach Bliley Act) fut adopté par le congrès états-unien. Dans le sillage de longues négociations, toutes les contraintes réglementaires des puissants conglomérats bancaires de Wall Street furent révoqués « par un simple coup de crayon ».

    Sous les nouvelles règles ratifiées par le Sénat états-unien et approuvé par le Président Clinton, les banques commerciales, les firmes de courtage, les investisseurs institutionnels et les compangies d'assurance pouvaient désormais librement investir dans les affaires les uns des autres et également pleinement intégrer ou fusionner leurs opérations financières. La législation abrogea the Glass-Steagall Act of 1933, un pilier du « New Deal » du Président Roosevelt lequel fut mis en place en réponse au climat de corruption, de manipulation financière et de « trafic d'influence », lesquels facteurs avaient provoqué la faillite de plus de 5000 banques dans les années suivant la crise de l929. (Voir Marin Mc Laughlin, Clinton Republicans agree to deregulation of US banking system , World Socialist Website, 1 November 1999).

    La frénésie des fusions:

    Plusieurs fusions de banques gigantesques (incluant National Bank Corp avec <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Bank America">la Bank America</st1:PersonName> et de Citibank avec Traverlers Group) furent réalisées et approuvées par le Conseil de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Réserve">la Réserve</st1:PersonName> fédérale (en violation flagrante de la loi existante) avant l'adoption de 1999 du Financial Modernization Act.

    Dans les années précédant l'inauguration de l'administration Bush, un processus d'intense rivalité financière s'est déployé. Le Nouvel Ordre Mondial, largement dominé par le capital financier états-unien, fut initié dans le but d'éclipser les conglomérats banquiers rivaux d'Europe de l'Ouest et du Japon de même que le scellement d'alliances stratégiques avec un « club sélect » des banquiers géants d'Allemagne et de Grande-Bretagne.

    La préfiguration de ce qui s'annonce :

    La fusion des banques (réalisée avant la législation de 1999, en violation de Glass Steagall Act) ne fut que la pointe de l'iceberg, la préfiguration de ce qui s'annonçait. L'abrogation du Glass-Steagall Act avait créé un environnement favorisant une concentration sans précédent du pouvoir financier global.

    Le contrôle effectif sur l'industrie des services financiers états-uniens au complet avait été transféré à une poignée de conglomérats financiers.

    Ce qui prévaut aujourd'hui de facto est un système de réglementation privé. Le développement du « supermarché financier global » sera surveillé par les géants de Wall Street. Les banques d'État à travers les États-Unis furent déplacées ou avalées par les géants financiers menant à une série mortelle de banqueroutes dans les banques.

    A leur tour, les pouvoirs de surveillance du Conseil de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Réserve">la Réserve</st1:PersonName> fédérale, de plus en plus sous la domination directe de Wall Street, furent affaiblis de façon significative. Les géants financiers ont la capacité d'étrangler les affaires au niveau local aux États-Unis et d'éclipser l'économie réelle. En fait, à cause du manque de compétition, la législation de 1999, qui fut l'initiative du Sénateur Phil Gramm, autorisait les géants des services financiers (outrepassant le Conseil de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Réserve">la Réserve</st1:PersonName> fédérale et agissant en collusion tacite les uns avec les autres) à établir la structure des taux d'intérêt comme bon leur semblait : « En dépit des signaux de dangers imminents, la législation de 1999, semble totalement ignorer l'histoire des échecs du marché boursier depuis le début de la crise asiatique dans le milieu de 1997. Les répercussions sociales et économiques dans un système financier mondial intégré - pour ne pas mentionner les risques d'un effondrement financier global résultant de l'absence d'une réglementation financière - sont encore plus sérieuses aujourd'hui [1999] que durant les années suivant la crise de Wall Street de 1929. (Michel Chossudovsky, unpublished notes on the 1999 Financial Services Modernization Act, Legislation, November 1999).

     

    http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=10486


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    The New Paradigm for Financial Markets: The Credit Crisis of 2008 and What It Means

    by George Soros - PublicAffairs, 162 pp.,$22.95

    George Soros has been an active investor for more than half a century. In the mid-1980s, when I started writing about Wall Street, he was already a leading hedge fund manager. Not many people understood hedge funds back then, but for those in the know Soros's Quantum Fund, which he founded in 1973, was the model: year after year, it had achieved returns in excess of the broader market. After weathering the 1987 stock market crash, Quantum, since 1989 under the day-to-day management of Stanley Druckenmiller, racked up more big gains, culminating in a huge bet against the pound sterling in 1992, which reportedly netted more than a billion dollars. (Soros has never publicly confirmed the exact figure. The British newspapers put it at $1.1 billion.)

    Thereafter, Soros spent an increasing amount of his time on philanthropic activities throughout the world, including many laudable efforts to promote the spread of democracy in his native Eastern Europe. (He was born in Budapest in 1930.) After 2001, he also involved himself in domestic politics. A vocal critic of the Bush administration, in the run-up to the 2004 election he donated considerable sums to MoveOn.org, the liberal Internet organization. More recently, he and his family have contributed to Barack Obama's presidential campaign.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>
     
    http://www.nybooks.com/articles/21934?utm_medium=email&utm_source=Campaign+Monitor&utm_content=92440483&utm_campaign=October+23+issue&utm_term=He+Foresaw+the+End+of+an+Era

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  • The Daily show du 23/09/08 Bill Clinton invité
    Vidéo envoyée par raphnet1

    Le Site officiel www.thedailyshow.com/

     [MERCI à Yves, et à sa veille Internationale...et financière]


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    Le monde a peur et beaucoup de Français aussi. Malgré les apaisements officiels, les épargnants se demandent si leurs avoirs ne vont pas disparaître dans <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la tourmente. Les">la tourmente. Les</st1:PersonName> chefs d'entreprise constatent un fort ralentissement des affaires et du crédit. De nombreux salariés et retraités s'inquiètent. La prétendue séparation entre une Amérique gangrenée et une Europe immunisée, entre une finance fragile et une économie réputée solide, cette séparation vole en éclats. Les dirigeants en place agissent comme ils le peuvent, mais leurs errements passés renforcent souvent les inquiétudes plutôt qu'ils ne les apaisent. Que faire ?

    Comprendre qu'il n'y a pas une crise, mais au moins trois. Et simultanément agir.

    La première crise est américano-mondiale. Tout est parti des Etats-Unis, les subprimes et le reste. Pourquoi ? Parce que ce pays domine et symbolise notre système. Cette crise-là, celle qui restera dans les mémoires comme la marque spécifique, c'est la grande crise de l'argent fou. Il était fou de prêter sans garanties ni limites, en escomptant que la valeur des biens immobiliers monterait jusqu'au ciel et permettrait aux emprunteurs de rembourser.

    Il était fou de transformer, bonus astronomiques à la clé, des déchets toxiques financiers en créances titrisées, permettant de spéculer dans l'opacité. Il était fou d'évaluer les actifs des entreprises à leur cours instantané, transformant par là même les baisses en effondrement. Il était fou de laisser les agences de notation sans visibilité ni contrôle suffisants, les fonds spéculatifs broyer leurs proies, et les paradis fiscaux abriter toute cette folie d'enfer, eux qui cesseraient d'exister si les principales nations le décidaient vraiment, comme je l'ai, souvent dans le passé, demandé au nom de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France. Bref">la France. Bref</st1:PersonName>, il était fou de faire de l'argent une religion et du tout-marché son grand prêtre.

     

    http://www.laurent-fabius.net/article1129.html


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    « Sept jours qui ébranlèrent la finance » Par Jacques Sapir

     

    La crise financière a connu un tournant majeur dans la semaine qui s'est écoulée entre le dimanche 14 septembre et le vendredi 19 septembre 2008. L'accélération brutale des événements a provoqué leur changement de nature. L'accumulation quantitative des chocs a induit leur transformation qualitative. Les représentations des acteurs se sont révélées tout comme elles se sont brutalement transformées. En ce sens les six journées dramatiques qui vont de l'après-midi du dimanche 14 à la clôture de la séance à Wall Street le vendredi 19 constituent un de ces «moments» historiques où sont testées tout autant les stratégies que les doctrines et les théories qui les sous-tendent.

    La décision prise par les autorités américaines de créer une gigantesque caisse de défaisance pour tenter, enfin, de dénouer la crise est une étape décisive. Elle était inévitable et survient probablement bien plus tard qu'il n'eut fallu. Cette décision, renforcée par des mesures techniques très contraignantes comme l'interdiction de vente à découvert (short selling) ne met pas fin à <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la crise. Elle" w:st="on">la crise. Elle</st1:PersonName> en transforme cependant le processus et conduit à un déplacement du front des événements qui désormais sont susceptibles de survenir.

    S'il est encore trop tôt pour prétendre en tirer toutes les leçons, certains enseignements sont d'ores et déjà disponibles et doivent être pris en compte.

     

    I. La folle semaine d'Henry Paulson, Ben Bernanke et de quelques autres...

     

    «Tu montreras cette crise au Peuple. Elle en vaut la peine», Pcc Danton (sur l'échafaud).

    La folle semaine commence un dimanche. Les autorités financières américaines, le Trésor représenté par son Secrétaire Henry Paulson et la FED , représentée par son Président Ben Bernanke, sont au chevet de l'une des plus importantes banques d'investissement américaines et certainement la plus ancienne, Lehman Brothers.

     

    Lire la suite :

    http://www.arhv.lhivic.org/index.php/2008/09/22/816-sept-jours-qui-ebranlerent-la-finance#rev-pnote-816-15

     

    [MERCI à NICOLAS!]


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    Le gouvernement s'apprête à appliquer un plan d'économie de 7 milliards d'euros à l'horizon 2011 dans le cadre de la révision générale des politiques publiques. Après les 23 900 départs à la retraite non remplacés en 2008 (dont 11 200 dans l'éducation), 35 000 postes seront à nouveau supprimés en 2009 dans la fonction publique. "L'économie" réalisée ne dépassera pourtant pas 500 millions d'euros par an.

    On voit mal comment le gouvernement s'y prendra, sans relever les impôts, pour solder le reste de la facture par le simple biais des réorganisations annoncées (parfois nécessaires) de l'administration. En attendant, après l'éducation, l'encadrement prévu des dépenses de santé et d'emploi compromettra le traitement de nombreuses urgences sociales. Le manque de personnel dans les hôpitaux ne sera pas comblé. Le volet "sécurité" de la "flexisécurité" verra difficilement le jour. Le revenu de solidarité active ne fera pas long feu. Une telle baisse des dépenses publiques provoquera de surcroît un effet récessif.

    Contrairement à l'objectif recherché, les déficits se creuseront de nouveau, compte tenu de la chute des recettes fiscales induite par la décroissance de l'économie. Trop de rigueur tuera la rigueur. La politique budgétaire restrictive française est une erreur économique à l'heure où pointe une récession mondiale. Dans un tel contexte, Américains et Britanniques ne manquent jamais d'user de l'arme budgétaire pour relancer la croissance, en complément de l'instrument monétaire. <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="La France">La France</st1:PersonName> pourrait d'autant plus emboîter le pas que ses marges de manoeuvre budgétaires sont sous-estimées.

     

    http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/04/10/trop-de-rigueur-tuera-la-rigueur-par-liem-hoang-ngoc_1033109_3232.html


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    Qui ne savait la triste réalité du patronat français ?

     

    "Mettre la plus grande fédération industrielle au piquet me paraît disproportionné" rajoute Claude Bébéar, président d'honneur d'Axa<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />

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    Un malentendu historique originel pèse sur l'actuelle politique économique de la zone euro. <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="La France">La France</st1:PersonName> a cru s'approprier avec l'euro la puissance du mark allemand, mais, en fait, c'est l'Allemagne - en l'occurrence Helmut Kohl et le président de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Bundesbank">la Bundesbank</st1:PersonName> de 1988 à 1991, Karl Otto Pöhl - qui a imposé ses conditions à <st1:PersonName w:st="on" ProductID="La France">la France</st1:PersonName> : indépendance de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Banque">la Banque</st1:PersonName> centrale, critères de convergence astreignants, prolongés par le pacte de stabilité conclu à Amsterdam en 1997.

     

    http://www.chevenement.fr/L-euro,-un-malentendu-a-lever_a570.html?PHPSESSID=06ee8a7f11205dbda633a75a9881ef96


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    Intervention prononcée lors du colloque RES PUBLICA du 17 octobre 2007.

     

    Je disais que les crises étaient basées sur l'appât du gain : Je trouve que la crise des subprimes frise l'escroquerie.

    Qu'est-ce, en effet, qu'une subprime ? Un agent, généralement une banque, prête de l'argent sur trente ou quarante ans à un malheureux client inconscient des risques qu'il prend. On lui garantit les taux pendant deux ans, après quoi les taux du marché s'appliquent. Il n'a aucune idée des variations des taux du marché et s'imagine qu'ils ont tendance à baisser alors qu'on est dans une ambiance d'augmentation des taux. Il souscrit et, comme il s'est endetté au maximum de ses possibilités, il ne pourra pas payer si les taux augmentent. Le prêteur cherche alors un gogo suffisamment stupide pour reprendre ce produit trop risqué. Aucune chance de le trouver sur les marchés ! L'agent s'adresse alors à un mathématicien, généralement français, qui va bâtir un produit dit « structuré »... dans lequel une chatte ne retrouverait pas ses petits. Après cette astucieuse construction, on demande à une agence de rating de donner une notation à ce produit. Ladite agence emploie des jeunes gens très sympathiques, parfois même intelligents, mais qui, souvent, ne comprennent rien au « produit structuré » qu'on leur offre (je caricature à peine). Ceux-ci notent d'un triple A ou double A qui va permettre de vendre le produit. On peut le refiler directement au consommateur de base, qui ne comprend pas grand-chose, mais la chose la plus étonnante, c'est qu'on le vend aussi à des institutions comme AXA, par exemple. Nous avons chez nous des gens qui les achètent, peu, j'espère ! D'abord parce qu'ils sont payés pour ça, à la commission (il faut donc qu'ils fassent des affaires). Ensuite ils se fient aux avis des sociétés de rating (« rating AAA, rating AA... c'est excellent, je prends ! »). Ils sont jeunes, ça leur passera. Mais quand ça leur passera, ils feront autre chose et d'autres jeunes gens les remplaceront et feront les mêmes erreurs.

    C'est comme ça que le système fonctionne. Au départ on a une opération légale mais à la limite de l'honnêteté. On répartit ensuite les risques sur tout le marché. On évite donc le risque systémique, ce n'est pas l'émetteur qui fera faillite, mais le malheureux qui se situe au bout de la chaîne. C'est alors que, tout à coup, quelqu'un découvre qu'il y a quelque chose d'anormal, que les subprimes, ça ne marche pas. Alors le marché s'affole : C'est le côté irrationnel et moutonnier du marché. Une grande crise se déclenche. Paradoxalement, alors qu'on avait trop d'argent (si on a pu faire du subprime, c'est parce qu'il y avait un excès d'argent sur le marché), on se retrouve dans une crise de liquidités. Les banques paniquent et freinent le crédit et, à cause d'un excès de liquidité, on arrive à une crise de liquidité. Chose admirable !

     

    http://www.fondation-res-publica.org/Transparence-et-responsabilite_a255.html


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    A <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Société Générale"><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Société">la Société</st1:PersonName> Générale</st1:PersonName>, les « Subprimes » ont un nom : Jérôme Kerviel !

     

    <st1:PersonName w:st="on" ProductID="La Farce">La Farce</st1:PersonName> est grosse. Le dessein peu subtil.

     

    Qui pour le croire ?


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  • <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Cour" w:st="on">La Cour</st1:PersonName> de justice européenne détient une part essentielle du pouvoir législatif dans l'Union. A la différence de nos juridictions, elle statue pour l'avenir par disposition générale et à l'égard de tous, comme la loi elle-même. Par deux arrêts, capitaux pour le devenir de "l'Europe sociale", elle vient de trancher la question de savoir si les syndicats ont le droit d'agir contre des entreprises qui utilisent les libertés économiques garanties par le traité de Rome pour abaisser les salaires ou les conditions de travail.

    Dans l'affaire Viking, une compagnie finlandaise de navigation souhaitait faire passer l'un de ses ferrys sous pavillon de complaisance estonien, afin de le soustraire à la convention collective finlandaise. L'affaire Laval concernait une société de construction lettonne, qui employait en Suède des salariés lettons et refusait d'adhérer à la convention collective suédoise. Dans les deux cas, les syndicats avaient recouru à la grève pour obtenir le respect de ces conventions, et <st1:PersonName ProductID="la Cour" w:st="on">la Cour</st1:PersonName> était interrogée sur la licéité de ces grèves.

    Le droit de grève étant explicitement exclu du champ des compétences sociales communautaires, un juge européen respectueux de la lettre des traités se serait déclaré incompétent. Mais <st1:PersonName ProductID="la Cour" w:st="on">la Cour</st1:PersonName> juge depuis longtemps que rien en droit interne ne doit échapper à l'empire des libertés économiques dont elle est la gardienne. Elle s'est donc reconnue compétente. L'arrêt Laval interdit aux syndicats d'agir contre les entreprises qui refusent d'appliquer à leurs salariés détachés dans un autre pays les conventions collectives applicables dans ce pays. Au motif qu'une directive de 1996 accorde à ces salariés une protection sociale minimale, <st1:PersonName ProductID="la Cour" w:st="on">la Cour</st1:PersonName> décide qu'une action collective visant à obtenir, non pas seulement le respect de ce minimum, mais l'égalité de traitement avec les travailleurs de cet Etat, constitue une entrave injustifiée à la libre prestation de services.

     

    http://www.lemonde.fr/archives/article/2008/01/24/voila-l-economie-communiste-de-marche-par-alain-supiot_1003152_0.html


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    "C'est potentiellement une situation vraiment grave" Robert Reich.

     

    Robert Reich est professeur d'économie à l'université de Californie, à Berkeley. Ancien secrétaire au travail de l'administration Clinton, il est aujourd'hui l'un des conseillers économiques de Barack Obama, candidat à l'investiture démocrate à la présidentielle américaine. Il est l'auteur de nombreux livres et vient de publier en France, aux éditions Vuibert : Super-capitalisme. Le choc entre le système économique émergent et la démocratie.

    Croyez-vous que les Etats-Unis connaîtront cette année une récession ?

    Oui. La probabilité d'en avoir une est très élevée, car la confiance des consommateurs décline rapidement, les ménages ne peuvent plus emprunter, ils ne peuvent plus se financer en mettant en gage leur logement, ils sont très inquiets au sujet de leurs emplois. Nous avons tous les signes d'une récession.

    Sera-t-elle sévère ?

    Il est trop tôt pour le dire. On ne sait toujours bas quelle est l'ampleur exacte de la crise de crédit. On ne cesse, depuis des mois, d'avoir de mauvaises surprises et de voir les banques réévaluer l'ampleur de leurs créances douteuses. On est loin d'être arrivé au bout de la phase de nettoyage. Et la récession va mécaniquement augmenter le nombre de crédits compromis. C'est potentiellement une situation vraiment grave.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-1000991,0.html


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