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    Candidat à la direction de l'OMS, le «French Doctor» Bernard KOUCHNER prétend, rapporte Le Figaro, «qu'il a d'ores et déjà reçu le soutien des pays de la francophonie». Une assertion étonnante, car dans son dernier ouvrage, paru à la mi-septembre (« Deux ou trois choses que je sais de nous » - Robert Laffont), l'ancien ministre s'y montre sous un jour digne d'un militant de la francophobie...


    - p.147 : « ... nouveau venu dans le gouvernement de la République, j'avais été étonné, en 1988, que l'on insistât sur l'usage obligatoire du français pour les ministres » ;

    - p. 151 : « Après tout, même riche d'incomparables potentiels, la langue française n'est pas indispensable : le monde a bien vécu avant elle. Si elle devait céder la place, ce serait précisément à des langues mieux adaptées aux besoins réels et immédiats de ceux qui la délaisseraient. »
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    LIRE L'article  http://www.voxlatina.com/vox_dsp2.php3?art=1985


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    Le Figaro - Vous mettez en garde contre le danger d'un populisme qui semble gagner l'Europe entière. Comment expliquez-vous ce phénomène ?


    Umberto Eco - Méfions-nous des délibérations hâtives. Le prétendu retour des nationalismes - notamment dans les pays d'Europe centrale et orientale - découle essentiellement du processus de liquidation de l'empire soviétique. Pris dans le tourbillon contemporain, nous en oublions le temps long de l'Histoire qui s'étire sur des siècles. J'avais demandé à Jacques Le Goff, directeur d'une collection sur l'histoire de l'Europe, qu'il fasse écrire un livre sur le coût de la fin des empires. Cette entreprise est tellement vaste que personne ne s'y est encore risqué, hélas. Un tel ouvrage serait pourtant fondamental pour la compréhension du monde contemporain. (...)


    http://www.lefigaro.fr/debats/20060925.FIG000000130_umberto_eco_nous_payons_toujours_aujourd_hui_l_effondrement_de_l_empire_sovietique.html

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  • Le leader de la gauche mexicaine, Andres Manuel Lopez Obrador, a confirmé sa stratégie de rupture en se faisant proclamer "président légitime", samedi 16 septembre, par des centaines de milliers de ses partisans, réunis à Mexico lors d'une "Convention nationale démocratique". Il est censé prendre ses fonctions le 20 novembre, à l'occasion du 96e anniversaire de la révolution mexicaine, soit dix jours avant l'intronisation du président élu, Felipe Calderon (droite), que le Tribunal électoral fédéral a déclaré vainqueur du scrutin du 2 juillet, malgré les plaintes pour fraudes et irrégularités.



    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3222,36-814055@51-805669,0.html



    PHOTO : AFP/ALFREDO ESTRELLA - Le leader de la gauche mexicaine Andres Manuel Lopez Obrador s'adresse à ses partisans, samedi 16 septembre, sur la place du Zocalo, à Mexico, lors de la "Convention nationale démocratique", à l'issue de laquelle il a été désigné "président légitime".


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  • «Nous devons offrir à nos soldats et professionnels du renseignement les instruments dont ils ont besoin pour protéger notre pays d'une nouvelle attaque, a martelé le président américain. Je propose que l'on introduise de la clarté dans la loi», a-t-il ajouté, estimant que les Conventions de Genève sur le traitement des prisonniers de guerre sont «vagues» et «ouvertes aux interprétations.»(...)


    Mais les sénateurs républicains John McCain, ancien prisonnier torturé au Vietnam, John Warner et Lindsey Graham ont fait adopter juste après sa visite un texte dissident en commission de la défense qui s'en tient aux Conventions de Genève. Dans une lettre de soutien à McCain, Colin Powell écrit : «Le monde commence à douter du fondement moral de notre lutte contre le terrorisme. Redéfinir (le droit international) aggraverait ces doutes. Qui plus est, cela mettrait nos propres troupes en danger.»


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    Réunis pour la première fois lors d'un sommet commun, mercredi 13 septembre, à Brasilia, le Brésil, l'Inde et l'Afrique du Sud ont renforcé leur alliance et affirmé leur rôle de porte-parole politique des pays en développement. "Nous sommes des sociétés pluralistes et démocratiques. Nous sommes les plus grandes démocraties, chacune sur son continent, et ces valeurs nous unissent", a estimé le chef du gouvernement indien, Manmohan Singh.


    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3220,36-812779@51-811893,0.html


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  • Décidé à jouer dans la cour des grands, le président vénézuélien Hugo Chavez brigue un siège de membre non permanent au Conseil de sécurité des Nations unies. L'administration américaine souhaite barrer la route à ce chef d'Etat véhément et à ses diatribes anti-impérialistes. Le duel s'annonce serré et la tâche difficile pour les Américains. Tout le monde a en mémoire le discours, très applaudi, de M. Chavez lors de la 60e assemblée générale de l'ONU, en septembre 2005. Le président de la République bolivarienne du Venezuela y avait exigé la refondation de l'organisme international "dont le modèle actuel est épuisé", en suggérant - entre autres - que son siège soit transféré dans une ville du sud de la planète.


    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-812920,0.html


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  • À mesure que la chaleur des combats s'éloigne, les véritables contours de la situation au Proche-Orient se discernent mieux. L'ampleur de la victoire du Hezbollah tout comme l'ampleur de sa défaite ont créé une situation paradoxale en Iran, qu'il n'est pas évident de débrouiller au premier abord. Ampleur de la victoire : le Hezbollah a fait la démonstration qu'Israël n'avait ni les moyens de la guerre éclair, ni ceux des grandes opérations commandos d'antan. Entebbe est loin, les grandes offensives blindées dans le Golan et le Sinaï le sont aussi. Dans ce contexte, une attaque solitaire d'Israël contre les centres nucléaires clandestins de l'Iran semble improbable.

    http://www.lefigaro.fr/debats/20060907.FIG000000169_dangereux_paradoxes_iraniens.html<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

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  • L'échec d'Israël face au Hezbollah démontre les nombreuses faiblesses du concept de "guerre contre le terrorisme". Parmi elles, il y a le renforcement de la cause des terroristes grâce au ralliement des civils touchés par les actions militaires. Israël était fondé à vouloir détruire le Hezbollah et à se protéger contre la menace de missiles à ses frontières, mais il aurait dû prendre plus de précautions pour minimiser les dommages collatéraux. Les pertes civiles, les souffrances engendrées et les dommages matériels infligés au Liban ont enflammé les musulmans et l'opinion internationale contre Israël et ont fait passer le Hezbollah du statut d'agresseur à celui de héros de la résistance.


    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-810497,0.html


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  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>

    The New-York Review of Books - Volume 53, Number 14 · September 21,2006


    On June 25, members of three militant Palestinian organizations, including the governing Hamas, attacked an Israeli military base, killing two soldiers and seizing a third. On July 12, militants from the Lebanese Hezbollah crossed into Israel, captured two soldiers, and killed three others. When Israeli troops pursued them into Lebanese territory, Hezbollah hit again, killing five more.http://www.nybooks.com/articles/19301<o:p> </o:p>

    </o:p>Robert Malley was Special Assistant to President Clinton for Arab-Israeli Affairs and Director for Near East and South Asian Affairs on the National Security Council staff from September 1998 to January 2001. He is currently Middle East and North Africa Program Director at the International Crisis Group. (September 2006)


    Photo : Beirut under Israeli bombing, July 15, 2006 (Hassan Ibrahim/AFP/Getty Images)


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    Répondez un peu à cette question, je vous prie. Quand vous tuez cent civils innocents et un terroriste, est-ce que vous gagnez ou perdez la guerre contre le terrorisme ? "Ah, me rétorquerez-vous, mais ce terroriste aurait pu tuer deux cents personnes, mille personnes, plus encore !" Se pose alors une autre question : si, en tuant cent personnes innocentes, vous provoquez l'émergence future de cinq nouveaux terroristes et leur procurez une base populaire qui jure de leur fournir aide et soutien, garantissez-vous un avantage aux prochaines générations de vos concitoyens, ou vous êtes-vous créé l'ennemi que vous méritez ?


    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-810000,0.html


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    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>C'est une première au Mexique. Le président de la république, Vicente Fox, n'a pas pu prononcer son discours à la Nation. L'opposition socialiste conduite par Andres Manuel Lopez Obrador ou "AMLO" l'en a empêché vendredi.  Il s'agit d'une victoire symbolique pour Lopez Obrador, qui depuis le l'élection présidentielle du 2 juillet ne manque pas une occasion pour traiter M. Fox de "traître" et de l'accuser d'avoir organisé une fraude électorale pour permettre au candidat de la droite, Felipe Calderon, de gagner le scrutin. Lopez Obrador a fait reculer Vicente Fox, mais dans un pays où la figure présidentielle est sacro-sainte, l'opinion pourrait lui reprocher cette action audacieuse.<o:p> </o:p>

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-808832,0.html

    <o:p> </o:p>

    Photo : Le président du Congrès national mexicain, Jorge Zermano Infante (c), essaie de rétablir l'ordre au sein de l'Assemblée, vendredi 1er septembre.


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