• « Une mondialisation heureuse mais heurtée »

    C'était peut-être trop beau pour durer. Après plusieurs années d'une croissance sans précédent, profitant aux pays les plus riches comme aux nations les plus pauvres, l'économie mondiale, entraînée dans un cycle vertueux dont on pensait qu'il ne finirait jamais, se trouve brutalement menacée par la crise immobilière américaine.

    Les experts avaient pourtant espéré, voire prédit, que celle-ci resterait cantonnée aux Etats-Unis, qu'elle ne provoquerait de dégâts que dans de petites institutions spécialisées punies pour avoir pris des risques inconsidérés en accordant des prêts à des personnes à peine solvables. Mais voilà qu'elle touche maintenant de grandes banques prestigieuses, américaines mais aussi asiatiques et européennes. En Allemagne, le ministre des finances Peer Steinbrück a dû interrompre ses vacances pour voler au secours d'une banque en perdition, IKB, une déroute qualifiée de "plus grave crise bancaire depuis 1931" par le patron du régulateur boursier d'outre-Rhin. Devant ces nouvelles inquiétantes, les investisseurs prennent peur, ce qui fait grimper les taux d'intérêt et fait chanceler les Bourses. Et c'est tout le système financier international qui est déstabilisé et, avec lui, l'économie mondiale.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3234,36-942760,0.html

     


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires

    Vous devez être connecté pour commenter