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« Une diplomatie incohérente », par Ségolène Royal
Paris, le 27 août, conférence des ambassadeurs. Abordant l'épineuse question de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Turquie" w:st="on">la Turquie</st1:PersonName>, Nicolas Sarkozy tient des propos qui, dans sa bouche, prennent une résonance singulière. "<st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">La France</st1:PersonName> ne s'opposera pas à ce que de nouveaux chapitres de la négociation entre l'Union et <st1:PersonName ProductID="la Turquie" w:st="on">la Turquie</st1:PersonName> soient ouverts", dit-il devant une assistance médusée.Le refus de l'entrée de <st1:PersonName ProductID="la Turquie" w:st="on">la Turquie</st1:PersonName> dans l'Union semblait pourtant réglé. Association oui, adhésion non : Nicolas Sarkozy en avait fait une question de principe, lors de notre débat. Quelques mois plus tard, frappé par un principe de réalité jusqu'alors nié, il dessine une perspective radicalement différente. La fermeture qu'il prônait se voit du jour au lendemain disqualifiée. On pense même à supprimer le référendum obligatoire préalable à une éventuelle adhésion. Pour <st1:PersonName ProductID="la Turquie" w:st="on">la Turquie</st1:PersonName>, tout redevient possible !
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