• Texte exceptionnel du Philosophe Manuel de DIEGUEZ, un de nos grands Maîtres !

    « La démocratie mondiale malade du camp de concentration de Gaza »

    A quel moment faut-il annoncer que la démocratie mondiale se trouve en danger de mort ? Quand un Président des Etats-Unis ne parvient pas à nommer les collaborateurs qui lui permettraient d'appliquer au Moyen Orient la politique voulue par la majorité de son électorat, la maladie est-elle devenue incurable ? On sait que M. Freeman, ancien Ambassadeur des Etats-Unis en Arabie saoudite et ancien Secrétaire adjoint au Ministère de la défense a démissionné de la présidence du Conseil national du renseignement à laquelle il venait d'être nommé par M. Obama, au motif que le lobby sioniste AIPAC lui a reproché d'avoir écrit : "La brutale oppression des Palestiniens par l'occupation militaire israélienne ne montre aucun signe de répit."

    Si le Président des Etats-Unis échoue à choisir à son gré ses collaborateurs de haut rang face à l'omnipotence d'un groupe de pression devenu le maître de la politique étrangère de la nation, ce chancre est-il plus guérissable qu'un cancer qui rongerait l'encéphale même de la démocratie et la conduirait à une incohérence sans remède, parce que les médicaments qu'il convient d'appliquer au chaos cérébral du monde requièrent une thérapie philosophique, c'est-à-dire un traitement de choc dont seuls les Hippocrate de la logique connaissent les ingrédients?

    Cherchons le dialecticien du sens commun qui rédigerait l'ordonnance salvatrice et dont le diagnostic serait rédigé en ces termes. Primo : Mme Clinton a osé déclarer publiquement et avant même de rencontrer M. Netanyahou, Premier Ministre potentiel d'Israël, qu'aucune chance de paix ne sera possible au Moyen Orient aussi longtemps qu'Israël n'aura pas cessé d'étendre son territoire par la construction inlassable de nouvelles colonies, ce qui ramène M. Obama à une évidence énoncée par M. Bush père et par son Ministre des affaires étrangères en 1993. Secundo, M. Netanyahou n'a en rien validé cette prise de position logicienne, puisqu'il l'a purement et simplement passée sous silence. Tertio, Mme Clinton est allée torpiller les négociations entre le Hamas et le Fatah au Caire en déclarant que le Hamas devait, au préalable, reconnaître à Israël le statut d'Etat légitimé par le droit international.

    Mais comment demander au Hamas de reconnaître un Etat aux frontières spongieuses et dont le territoire n'a pas été mesuré par les topographes et les arpenteurs assermentés de l'élasticité des Etats-nébuleuses?

     

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    http://pagesperso-orange.fr/aline.dedieguez/tstmagic/1024/tstmagic/moyen_orient/gaza.htm


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