• Suite française : « Au miroir de Sarkozy » Par Paul Thibaud.

     

    L'adhésion à Nicolas Sarkozy traduit une envie des Français de sortir du marasme. Ce qui garantit un sursis au Président, mais pas forcément un succès.  <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />

    La dernière campagne électorale a été jugée (par Jean-Pierre Le Goff dans le numéro d'octobre du Débat) comme une catharsis : le débordement imprévu, en principe libérateur, d'idées et de sentiments refoulés par les électeurs. Dans notre cas, ce que l'on ne s'avouait pas, du moins en politique, mais dont on était obsédé, est la profondeur de l'échec que connaît <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName>, incapable de s'adapter ou de se refaire, de se résigner aussi bien que de répliquer face à un monde nouveau, décentré et déconcertant.
    Depuis des décennies, le politique empêchait qu'un aveu libérateur vienne au centre de la conscience collective, il préférait orienter l'esprit public vers des «remédiations » ou des compensations imaginaires dont l'Europe sociale aura été, chez les socialistes du moins, l'alibi. Cette fois, les principaux candidats ont choisi de se présenter d'abord en Français inquiets pour leur pays et pleins de compassion pour leurs compatriotes. Ils se sont effectivement « rapprochés des citoyens » dans la mesure où ils se sont immergés dans le désarroi commun, renonçant pour cela à la posture et à la fonction essentielle du politique : affronter la situation, l'expliquer, proposer une solution articulée, ce que l'on appelle un programme.

     

    http://www.marianne2.fr/Suite-francaise-1-Au-miroir-de-Sarkozy_a78865.html?PHPSESSID=ed88f1d21e79238cde4682e25fd81dd9 

     

    [Merci à Nicole]

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