• « Ségolène ROYAL, candidate du Parti Socialiste »

    La désignation - dès le premier tour - de Ségolène Royal par les militants du Parti Socialiste est un évènement à plus d'un titre.
    Le seul fait d'être une femme est plutôt - bien sûr - une bonne nouvelle pour le renouvellement de notre classe politique, pour l'évolution des états d'esprits et pour l'affirmation toujours utile du rôle essentiel des femmes dans notre société.
    Par son âge, elle marque une rupture de génération, ce qui peut apparaître également comme un fait positif.
    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>En revanche, cette désignation - et le contexte qui l'accompagne - illustre le profond tournant que notre pays est en train de vivre.
    Notre vieux pays vit ainsi un changement de culture politique important.
    Ségolène n'est pas seulement une femme, elle n'est pas seulement une quinquagénaire, elle est surtout la candidate d'un style plus que d'un projet.
    Notre vie politique connaît donc un bouleversement et  mute pour un modèle hyper-médiatisé, à l'américaine, où deux grands partis vont s'affronter à travers deux personnalités qui opposeront leurs styles respectifs sans grandes différentes politiques fondamentales.

    Du reste, après que les grandes questions politiques ont été évacuées, que reste-t-il à discuter sinon du style ?


    Avec la désignation de Ségolène Royal - et celle toute probable de Sarkozy - la France enregistre ainsi une profonde rupture dans sa tradition politique faites de débats et de confrontations d'idées. Elle connaît également une rupture politique importante avec les deux traditions politiques classiques, gaulliste et socialiste.

    <o:p></o:p>

    Ce soir, le projet a perdu devant le style.


    Pour quelle France ?


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