• « Renaissance de l'industrie nucléaire »

     

    Le gouvernement n'a exclu qu'un sujet polémique des débats préparatoires au "Grenelle de l'environnement", qui se tiendra le 27 octobre à Paris : l'énergie nucléaire. C'est une source d'énergie qui n'émet pratiquement pas de CO2, assure une relative sécurité d'approvisionnement à <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> et lui permet d'exporter le savoir-faire accumulé depuis quarante ans par EDF, Areva et le Commissariat à l'énergie atomique (CEA), a clairement affiché le président de <st1:PersonName ProductID="la République" w:st="on">la République</st1:PersonName>, Nicolas Sarkozy. En dépit du risque toujours présent d'accident dans des réacteurs pourtant plus sûrs, du problème non résolu des déchets et du spectre de la prolifération à des fins militaires agité par les écologistes et les services de renseignements, l'atome civil connaît une vraie renaissance. Dans les enceintes internationales, on n'hésite plus à en faire la promotion, quitte à froisser les pays qui y ont renoncé sous la pression des Verts et de l'opinion publique, comme l'Allemagne ou l'Italie. Au sein du G8 et de l'Union européenne, les chefs d'Etat en parlent désormais ouvertement. "Les Etats membres ne peuvent pas éluder la question de l'énergie nucléaire, il faut un débat total et franc sur le problème", a récemment averti le président de <st1:PersonName ProductID="la Commission" w:st="on">la Commission</st1:PersonName> européenne. Même si, prudent, José Manuel Barroso a aussitôt ajouté que "ce n'est pas le rôle de l'UE de décider si les pays membres doivent utiliser ou non l'énergie nucléaire". Pour Pierre Gadonneix, PDG d'EDF, premier exploitant de centrales nucléaires au monde (58 réacteurs), "le problème n'est pas technologique, mais politique" : c'est de "rendre le nucléaire acceptable par l'opinion, c'est LE sujet". Un sujet sur lequel "<st1:PersonName ProductID="la Commission" w:st="on">la Commission</st1:PersonName> a un rôle à jouer", a-t-il répondu à M. Barroso. Commissaire à l'énergie, Andris Piebalgs reconnaît que l'Europe devra maintenir une part de 30 % d'électricité d'origine nucléaire si elle veut assurer sa sécurité énergétique menacée par l'hyperpuissance russe sur le marché du gaz.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-964624,0.html 

    Photo de la centrale de Flamanville, dans <st1:PersonName ProductID="la Manche" w:st="on">la Manche</st1:PersonName>, près de laquelle sera construit le futur réacteur EPR


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires

    Vous devez être connecté pour commenter