• « Pénibilité au travail : comment l'évaluer ? »

    C'était l'une des contreparties de l'allongement de la durée de cotisation de 37,5 années à 40 ans pour tous les salariés du public et du privé. Parmi les critères de départs anticipés, la réforme des retraites de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:metricconverter w:st="on" ProductID="2003 a">2003 a</st1:metricconverter> reconnu la pénibilité au travail. Quatre ans plus tard, la négociation s'est enlisée. Patronat et syndicats ne sont pas parvenus à s'entendre sur la définition et la nature des risques, le nombre de personnes concernées et le financement.

    "La vérité, c'est qu'il existe des régimes spéciaux de retraite qui ne correspondent pas à des métiers pénibles et des métiers pénibles qui ne correspondent pas à un régime spécial de retraite" : le 11 septembre à Rennes, le président de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la République">la République</st1:PersonName>, Nicolas Sarkozy, a relancé la controverse pour justifier la remise à plat de la quasi-totalité des régimes particuliers de retraite.

    En attendant un allongement du temps d'activité à 41 ans, que le premier ministre a fixé à 2012, <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la CFDT">la CFDT</st1:PersonName> estime que 500 000 salariés devraient pouvoir bénéficier de départs anticipés en contrepartie de la reconnaissance de la pénibilité de leur travail. <st1:PersonName w:st="on" ProductID="La CGT">La CGT</st1:PersonName>, pour sa part, estime qu'il faut multiplier ce chiffre par trois, pour tenir compte de l'ensemble des activités des secteurs publics et privés.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-960739,0.html

     


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