• Les "sudistes" soudanais gèlent leur participation au gouvernement

    Au moment où le Darfour est en proie à une vague d'attaques, le Soudan est confronté à une nouvelle crise. Mercredi 10 octobre, l'ex-rébellion sudiste, le Mouvement de libération des peuples du Soudan (SPLM), a annoncé la "suspension" de sa participation au gouvernement d'unité nationale.

    Mis en place après la signature, en janvier 2005, d'un accord de paix global mettant fin au conflit commencé en 1983 et qui a fait un million et demi de victimes, ce gouvernement a une lourde tâche. Il doit permettre aux ex-rebelles et à des représentants de partis soudanais d'administrer le pays aux côtés des responsables du camp du président Omar Al-Bachir et de son parti, le Congrès national (NCP), tout en appliquant l'ensemble des points de l'accord de paix. Cette application, selon le SPLM, est bloquée par le NCP. Après une semaine de réunion de ses instances dirigeantes à huis clos à Juba, la capitale du Sud, l'ex-rébellion a détaillé ses griefs : partage du pouvoir et des ressources pétrolières, tracé d'une frontière séparant le Nord du Sud ou redéploiement des troupes de chaque camp.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-966201,0.html


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