• « Les étrangers contrôlent plus de 50 % des groupes allemands »

     

    C'est sans précédent. Les trente plus grandes entreprises allemandes sont maintenant en majorité détenues par des investisseurs étrangers, selon une étude publiée lundi 17 décembre par le quotidien Handelsblatt. Depuis 2005, la part du capital des entreprises allemandes entrant dans la composition du DAX, l'indice de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Bourse">la Bourse</st1:PersonName> de Francfort, aux mains d'étrangers est passée de 43,8 % à 52,6 %. Il y a cinq ans, un tiers du capital se trouvait entre des mains étrangères, un dixième il y a dix ans. Aujourd'hui, ces capitaux non allemands ne sont minoritaires que dans des cas très particuliers : des ex-entreprises publiques, comme <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Deutsche Post">la Deutsche Post</st1:PersonName> ou la compagnie aérienne Lufthansa, ou comme le constructeur automobile Volkswagen, repris par Porsche.

    Ainsi, <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Deutsche Börse">la Deutsche Börse</st1:PersonName>, l'opérateur de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Bourse">la Bourse</st1:PersonName> de Francfort, est détenue à 84 % par des investisseurs étrangers, l'équipementier sportif Adidas à 79 % et le laboratoire Bayer à 78 %. "Cette tendance confirme la très forte attractivité des entreprises allemandes à l'international", estime Günther Schall, expert auprès du BDI, <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Fédération">la Fédération</st1:PersonName> des industriels allemands.

    Ces chiffres montrent surtout que le modèle du capitalisme rhénan, ou "Deutschland AG", a vécu. Instauré après guerre, ce système de participations croisées a permis le développement d'une industrie puissante, financée par les grandes banques et sociétés d'assurances. Un verrouillage qui rendait impossible les prises de contrôle de l'étranger.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-991043,0.html


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