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L'expédition en vaut la chandelle : si <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="La Russie" w:st="on">la Russie</st1:PersonName> parvient à démontrer que certaines portions du plancher de l'océan Arctique sont le prolongement de son plateau continental, elle pourrait gagner soudainement plus d'un million de km2. Et surtout jusqu'à 10 milliards de tonnes d'hydrocarbures.

La plongée de deux bathyscaphes depuis le navire scientifique Akademik- Fedorov, qui a eu lieu jeudi 2 août près du pôle Nord, n'est donc pas seulement une première scientifique. Le dépôt, à <st1:metricconverter ProductID="4261 m" w:st="on">4261 m</st1:metricconverter> sous la banquise, d'une capsule contenant le drapeau russe symbolise un enjeu géopolitique important. "Il s'agit de garantir pour <st1:PersonName ProductID="La Russie" w:st="on">la Russie</st1:PersonName> les énormes réserves d'hydrocarbures qui se trouvent sous cette partie des océans", explique-t-on au ministère de la défense russe.

 

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