• L'Etat partial au service d'un Homme : « La chef de la PJ roule-t-elle pour Sarkozy ? »

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 

    Martine Monteil, directrice centrale de la police judiciaire française, aurait pris publiquement parti pour le candidat UMP Nicolas Sarkozy. Selon les deux principaux syndicats de la magistrature, ces propos seraient "de nature à porter atteinte au devoir d'impartialité" de la directrice

    Les deux principaux syndicats de magistrats se sont étonnés de propos prêtés à la directrice centrale de la police judiciaire française, Martine Monteil, qui aurait pris publiquement parti pour le candidat UMP à l'élection présidentielle, Nicolas Sarkozy.

    Selon des médias présents sur place, elle aurait souhaité dans un discours prononcé le 1er février, lors de la cérémonie du centenaire de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la PJ">la PJ</st1:PersonName>, que le "courage et l'énergie" de Nicolas Sarkozy soient bientôt "au service de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France">la France</st1:PersonName>" et appelé de ses voeux un "grand succès" pour le ministre de l'Intérieur, en présence de ce dernier.

    "Des propos de nature à porter atteinte au devoir d'impartialité"
    "S'ils devaient être confirmés, ces propos seraient à notre sens de nature à porter atteinte au devoir d'impartialité des enquêtes diligentées actuellement par la police judiciaire et à fragiliser les procédures en cours ou à venir", écrivent dans une lettre au premier président de la cour d'appel de Paris le Syndicat de la magistrature (gauche) et l'Union syndicale de la magistrature (USM, indépendant).

    Les deux syndicats rappellent dans cette lettre, transmise à la presse, que le président de la cour d'appel est fondé à saisir le procureur général, chargé de vérifier le travail des officiers de police judiciaire. "Nous avons souhaité vous faire part de notre inquiétude, vous laissant le soin d'apprécier, le cas échéant, l'opportunité d'en saisir le procureur général afin qu'il puisse prendre toute décision utile", écrivent-ils. Le procureur général, nommé en octobre dernier, est un ancien conseiller de Jacques Chirac à l'Elysée, Laurent Le Mesle.


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires

    Vous devez être connecté pour commenter