• « Fatiha Brahimi, la juge qui fait trembler le sérail »

     

    Il y avait l'Algérie d'en haut qui se couchait au pied de Rafik Khalifa pour quémander quelque faveur. Il y a celle d'en bas qui se lève devant Fatiha Brahimi pour crier justice.

    En l'absence du golden boy, réfugié à Londres, c'est la présidente du tribunal criminel de Blida qui, depuis deux mois, tient la vedette. Avocats, journalistes, accusés, nul n'a pu résister à son charme. Inconnue du grand public il y a quelques semaines, la juge fascine, séduit, force l'admiration des uns, nourrit les craintes des autres et suscite les interrogations de tout le monde. Dans le décor d'un goût douteux de la grande salle du palais de justice, mélange de style néo-mauresque et de réalisme soviétique, Fatiha Brahimi trône depuis deux mois en maîtresse de cérémonie. Avec des répliques à couper le souffle au plus récidiviste des justiciables, cette quadragénaire à la démarche féline, qui tient de la rigueur d'Eva Joly et du charme d'Anne Sinclair, aurait pu faire carrière dans le cinéma.

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