• « Tombeau pour le légionnaire Ponticelli » Par Hélie de Saint Marc, écrivain.

     

    Un légionnaire est mort.

    Il était étranger. Il s'était engagé à 16 ans, trichant sur son âge. Combien de ses frères d'armes, en tous points semblables avons-nous connu ! Ils partageaient le goût de l'aventure et l'envie de servir. Ils avaient quitté leur pays, leur famille, leur passé pour renaître sous l'uniforme de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Légion. Un">la Légion. Un</st1:PersonName> sang étranger coulait dans leurs veines, mais ils étaient prêts à le verser pour <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France.">la France.</st1:PersonName>

    Un légionnaire est mort.

    Je me souviens de ces enterrements de légionnaires en Indochine, perdus dans la montagne. Un Pater, un Ave, quelques chants légionnaires et nous portions notre camarade en terre... Les légionnaires meurent rarement entourés de leur famille. Certains n'ont pas de sépulture. Leur nom s'est effacé de la surface de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Terre">la Terre</st1:PersonName>, mais pas des cœurs de leurs camarades.

     

    http://www.lefigaro.fr/debats/2008/03/18/01005-20080318ARTFIG00001-tombeaupour-le-legionnaire-ponticelli-.php


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