• TEXTE EXCEPTIONNEL du philosophe MANUEL DE DIEGUEZ : Un de nos grands Maîtres !

     

    LETTRES A <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="LA GENERATION DE">LA GENERATION DE</st1:PersonName> <st1:PersonName w:st="on" ProductID="LA LIBERTE">LA LIBERTE</st1:PersonName>

    <st1:PersonName w:st="on" ProductID="LA LIBERTE"></st1:PersonName> 

    <st1:PersonName w:st="on" ProductID="LA LIBERTE"></st1:PersonName>XXIII - Le thermonucléaire et le mythe du Déluge

     

    1 - Un chimpanzé en cours de vaporisation

     

    Quand le prêtre chrétien prononce les paroles rituelles dites de la consécration, ne croyez pas qu'il bénit le pain qu'il tient dans sa main et le vin dont il élève une coupe vers le ciel : il s'agit d'une cérémonie religieuse censée métamorphoser ces aliments en la chair et le sang physiques d'un dieu-homme crucifié il y a deux mille ans en Galilée et que plusieurs siècles d'élaboration du mythe ont élevé au rang de l'égal du créateur de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Genèse">la Genèse</st1:PersonName>, parce que sa divinisation est censée le nantir à la fois corporellement et symboliquement du statut psychobiologique d'une espèce partiellement évadée de la zoologie et réputée se trouver à mi-chemin entre l'animal qu'il n'est plus et un vivant dont l'ultime parachèvement a été fixé par son géniteur au jour de la " résurrection des morts ".

    On appelle " messe " l'enchaînement des gestes sacerdotaux réputés effectuer cette transfiguration miraculeuse, du latin missus, qui signifie envoyé, parce que le Mercure chrétien est un médiateur qui véhicule la charpente réelle et la charpente mythologique confondues d'un annonciateur de l'humanité future. Mais le christianisme est une sotériologie. C'est pourquoi cette religion réifie autrement que le polythéisme les signaux biphasés chargés de la mission de charrier le sens apostolique de l'existence humaine et la finalité d'un cosmos sauvé par un " rédempteur ". Il en résulte que cette croyance concrétise des métaphores, substantifie des figures de rhétorique, met en scène des images sur un modèle eschatologique fort différent de celui des Anciens, qui dédoublaient Jupiter en un taureau ou un cygne, Athéna en une femme casquée et appuyée sur la " lance pensive " qu'évoquait Malraux, Aphrodite en une beauté charnelle confondue à une déesse du désir sexuel, mais qui ne s'adressait pas à une humanité coupable , donc punissable et pourtant guérissable à condition qu'elle y mettre le prix.

     

    http://pagesperso-orange.fr/aline.dedieguez/tstmagic/1024/tstmagic/europolitique/generation23.htm

     


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