• « Sortir de l'impasse carcérale » par Michaël Faure, directeur de Sémaphore (centre de recherches, formations et interventions en sciences sociales).

    Avec 60 870 personnes détenues pour 50 329 places, la situation est alarmante. Depuis 2000, le livre brûlot du docteur Véronique Vasseur (1) et les deux rapports parlementaires sur la prison, tout a été dit sur les conditions de détention en France, enclave des droits de l'homme, lieu d'exception en la matière s'il en est. En 2006, outre les états généraux de la condition pénitentiaire organisés par l'Observatoire international des prisons (OIP), sous l'égide de Robert Badinter, nombreuses sont les institutions parmi les plus reconnues qui ont sanctionné les atteintes aux droits et à la dignité des personnes détenues.

    <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="La Cour" w:st="on">La Cour</st1:PersonName> des comptes en janvier, le Conseil économique et social dans un avis publié le 22 février stigmatisaient consécutivement les geôles de <st1:PersonName ProductID="la R←publique" w:st="on">la République</st1:PersonName> française du XXIe siècle, idem pour l'ex-commissaire européen aux Droits de l'homme, Alvaro Gil-Robles, qui, à propos des conditions de détention, soulignait le 15 février dernier, l'inadéquation entre le «discours de <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName>, les bonnes volontés qu'elle affiche et sa pratique».

     

    http://www.liberation.fr/rebonds/272154.FR.php


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