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    Cheminots, Marins-pêcheurs, dockers, routiers, agriculteurs, enseignants, industries, salariés des grands groupes de distribution, fonctionnaires de toutes les administrations...

     

    <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">La France</st1:PersonName> se réveille, <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> gronde ! Il était temps !


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    Le rappel de Mai 68 fait remonter à ma mémoire d'autres mois de mai.

    Mai 40. Mon père s'évanouit en apprenant les nouvelles terribles de l'avancée allemande. Les premiers réfugiés arrivent. La valse des voitures officielles commence. Le gouvernement se replie sur Bordeaux. C'est l'affolement. Le monde de nos parents s'effondre. Tout ce qui paraissait établi, solide, solennel, respectueux, implose en quelques semaines. Nous avons dix-huit ans et nous apprenons que le pouvoir est mortel et que les puissants sont fragiles !

    Mai 45. Dans une baraque d'un camp de concentration, j'agonise parmi les cadavres. Une villageoise allemande entre, puis recule devant le spectacle du charnier. Des insultes l'accueillent. Elle me regarde avec pitié et peut-être une forme d'amour. Je sombre dans le coma. Trois semaines plus tard, je suis autorisé à sortir de l'hôpital pour la première fois. La ville de Magdebourg est défoncée par les bombardements. Cauchemar, étonnement... Sur notre convoi de mille déportés, nous sommes une poignée de rescapés. Où sont les mois de mai de notre enfance, insouciants et gorgés de sève ? Nous avons vingt ans et nous portons déjà trop de morts.

     

    http://www.lefigaro.fr/debats/2008/05/31/01005-20080531ARTFIG00001-ces-etranges-mois-de-mai.php


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    Il ne s'écoule plus un jour sans que la police n'apporte la preuve de l'efficacité de ses fichiers. Le 11 avril 2008, la cour d'assises du Gard a condamné un ancien pompier à la réclusion criminelle à perpétuité pour le viol et le meurtre, en 1987, d'une lycéenne de 16 ans. L'homme a été confondu par son empreinte ADN prélevée dix-neuf ans après les faits et comparée à celles, archivées, qui avaient été trouvées sur sa jeune victime.

    Pour les policiers, l'ADN est un précieux auxiliaire pour traquer les criminels - ou pour innocenter une personne. Mais depuis 2003, le prélèvement d'ADN a été généralisé à la quasi-totalité des délits. Et les récalcitrants s'exposent à des poursuites en cas de refus. Résultat : près de 30 000 empreintes s'ajoutent chaque mois, faisant naître des inquiétudes.

    A quelques jours d'intervalle, les fichiers de police et de gendarmerie se sont trouvés au coeur de vifs débats. Le 22 avril, la ministre de l'intérieur, Michèle Alliot-Marie, a décidé la mise en sommeil, puis la modification du logiciel Ardoise destiné à alimenter les fichiers de police. Alertées sur la présence de mentions telles que "homosexuel", "permanent syndical" ou "SDF", des associations avaient saisi <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Commission" w:st="on">la Commission</st1:PersonName> nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) et <st1:PersonName ProductID="la Haute" w:st="on">la Haute</st1:PersonName> autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde).

     

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/05/05/securite-des-citoyens-de-plus-en-plus-fiches_1041307_3224.html?xtor=RSS-3224


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    En rendant publique, mardi 8 avril, la note qu'il a adressée au ministère de l'intérieur, Alex Türk, le président de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Commission" w:st="on">la Commission</st1:PersonName> nationale informatique et libertés (CNIL), a décidé de mettre la pression sur Michèle Alliot-Marie. Ce, dans un contexte où le gouvernement projette de tripler le nombre des caméras de vidéosurveillance dans les lieux publics d'ici deux ans.

    Cette note veut donner à <st1:PersonName ProductID="La CNIL" w:st="on">la CNIL</st1:PersonName> de nouveaux pouvoirs alors qu'elle a perdu certaines prérogatives en 2004, lors de la révision de la loi "informatique et libertés" de 1978. Au cœur de l'argumentaire, une évolution technique qui transforme le cadre juridique de la vidéosurveillance en imbroglio. Car deux régimes cohabitent : la loi du 21 janvier 1995 soumet à l'autorisation du préfet les dispositifs installés dans les lieux ouverts au public.

    Celle de 1978, modifiée en 2004, confie à <st1:PersonName ProductID="La CNIL" w:st="on">la CNIL</st1:PersonName> les dispositifs qui contrôlent des lieux non ouverts au public, comme les entreprises. Ce partage serait clair si <st1:PersonName ProductID="La CNIL" w:st="on">la CNIL</st1:PersonName> n'avait aussi le pouvoir d'intervenir sur les systèmes dont les enregistrements font l'objet de "traitements automatisés".

     

    http://www.lemonde.fr/archives/article/2008/04/08/la-cnil-veut-controler-la-videosurveillance-des-lieux-publics_1032098_0.html


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    Les tenants de la lutte antisecte sortent renforcés de la récente polémique sur l'utilité de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Mission" w:st="on">la Mission</st1:PersonName> interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes). En affirmant, en février, que les sectes sont un "non-problème" en France, la directrice de cabinet du chef de l'Etat, Emmanuelle Mignon, a provoqué de vives protestations, puis une contre-offensive.

    En présentant le rapport 2007 de <st1:PersonName ProductID="la Miviludes" w:st="on">la Miviludes</st1:PersonName> à la presse, jeudi 3 avril, son président, Jean-Michel Roulet, a estimé qu'il fallait "revoir, à la lumière de l'évolution du paysage sectaire, ses attributions : il faut lui donner les moyens d'aller plus loin dans l'investigation et multiplier les formations des fonctionnaires d'Etat et des collectivités locales". L'inflexion donnée par la ministre de l'intérieur, Michèle Alliot-Marie, à la lutte contre les sectes, a mis en cause les méthodes de <st1:PersonName ProductID="la Miviludes" w:st="on">la Miviludes</st1:PersonName> sous la présidence de M. Roulet. Ce dernier, dont les fonctions s'achèvent fin septembre, a rappelé la promesse faite en février par le premier ministre, François Fillon, de "renforcer" <st1:PersonName ProductID="la Mission." w:st="on">la Mission.</st1:PersonName>

    <st1:PersonName ProductID="la Mission." w:st="on"></st1:PersonName> 

    <st1:PersonName ProductID="la Mission." w:st="on"></st1:PersonName>http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/04/04/critiquee-la-miviludes-defend-le-principe-d-une-liste-des-sectes_1030958_3224.html#ens_id=1029359


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    En plein débat britannique sur la future loi de bioéthique, des chercheurs de Newcastle annoncent avoir produit des cellules humaines à partir d'ovules de vache.

    C'est un joli pavé dans la mare qu'ont lancé les chercheurs de l'université de Newcastle en annonçant la création d'un embryon hybride homme-animal. Alors qu'en Grande-Bretagne le débat politique, religieux et scientifique relatif à un projet de loi de bioéthique concernant l'aide à la procréation et l'utilisation d'embryons humains venait tout juste de se calmer, l'équipe de Lyle Armstrong a annoncé à <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la BBC" w:st="on">la BBC</st1:PersonName> avoir réussi à produire un embryon à partir d'un ovocyte de vache et de cellules humaines. Une première au Royaume-Uni et en Europe. Le premier embryon hybride a apparemment été créé en 2003 à Shanghaï avec des cellules d'homme et de lapin.

    Le but de l'exercice n'est pas de donner naissance à des chimères, mais de fournir un mode de production de cellules souches sans utiliser d'ovocytes humains, dans le cadre de recherches de nouveaux traitements pour des maladies graves et incapaci­tantes, comme Parkinson et Alzheimer. Au terme de chaudes disputes sur l'intérêt scientifique de telles expériences, le premier ministre Gordon Brown a fini par déclarer il y a quelques jours qu'il retirait ses consignes de vote concernant la future loi relative aux questions de fécondation in vitro et devant faciliter les recherches déjà autorisées en Grande-Bre­tagne sur l'embryon humain.

     

    http://www.lefigaro.fr/sciences/2008/04/03/01008-20080403ARTFIG00478-creation-du-premier-embryon-hybride-homme-animal.php


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    D'origine tunisienne, Anis Bouabsa, 28 ans, a donc remporté le Grand Prix de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Meilleure Baguette">la Meilleure Baguette</st1:PersonName> de Paris 2008. La confirmation d'un vrai talent car, déjà Meilleur Ouvrier de France 2004, Anis s'était toujours classé dans les cinq premiers du concours ces trois dernières années.

    Dans le milieu très dur et concurrentiel de la boulangerie, Anis Bouabsa s'est forgé une réputation de gentillesse et de perfectionnisme.

    Pour lui rendre visite, hélas, il faudra être courageux car sa boulangerie est excentrée à la limite nord du 18e s. arrondissement, entre les métros Porte de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Chapelle">la Chapelle</st1:PersonName> et Max Dormoy : « Ici, c'est un petit village, tout le monde se connaît et les gens sont fiers de ma réussite ».

    Quand on lui annonce qu'il va livrer l'Élysée pendant un an, Anis sourit et avoue qu'il devra embaucher quelqu'un pour livrer les baguettes du Président tous les matins... Morale de l'histoire : amis boulangers, faites du bon pain, c'est bon pour la croissance du pays !


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    Pour faire un don ...

     

    http://www.sidaction.org/


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    Il est mort depuis six ans. Pourtant, il est toujours vivant. Ainsi le franc reste une unité de compte utilisée par les Français : quatre ménages sur dix y recourent pour mentionner des dépenses ou un salaire.

    C'est ce que révèle l'enquête «Budget des familles de l'Insee», effectuée entre mars 2005 et mars 2006.

    Ainsi, une dame de 80 ans, habitant au fin fond d'un village corse, tendra à parler en francs.  A fortiori si son niveau d'études n'a dépassé le primaire.

    A contrario, les moins de 25 ans sont ceux qui s'expriment le plus systématiquement en euros.
    Cet impact de l'âge est sans surprise. «Pour beaucoup, les repères et les échelles de valeur demeurent en francs. Et chez les personnes âgées d'autant plus. Le cadre de référence en francs, très ancré, depuis longtemps, persiste alors davantage», relève le statisticien Maël Theulière, auteur de l'étude.

    Autre critère décisif pour expliquer le recours à l'une ou l'autre monnaie : le montant de la dépense. Plus il est faible, plus il a de chance d'être exprimé en euros. Eh oui, par exemple, la baguette. A l'inverse, au-delà de 1500 euros (soit 9825 francs), les enquêtés semblent moins à l'aise et recourent aux francs.

     

    http://consottisier.blogs.liberation.fr/marie_dominique_arrighi/2008/03/le-franc-bouge.html#more

     


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    Ayaan Hirsi Ali ne le fait certainement pas exprès, mais elle renforce le pouvoir des terroristes en présentant l'intégrisme comme le produit de l'islam. Que <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France">la France</st1:PersonName> la protège est naturel, mais que <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France">la France</st1:PersonName> l'écoute serait contre-productif pour la sécurité !

    Accuser ou défendre l'islam n'est plus le thème du débat. L'urgence est de combattre ce processus d'extension externe et de purification interne - puisque les premières victimes sont musulmanes. Comment affaiblir l'intégrisme ? Là est la vraie question. En le présentant comme l'application littérale de l'islam, Ayann Hirsi Ali valide la définition de l'islam des intégristes et sacralise les propos de ces illuminés. Cette position est grave de conséquences. D'abord, cela parasite le traitement du phénomène, puisque ceux qui respectent le sacro-saint principe de liberté du culte vont nier ce phénomène et vont accepter n'importe quoi pour ne pas avoir le sentiment de devenir "islamophobes". D'autre part, accuser l'islam d'être l'essence de l'intégrisme empêche de se pencher sur les procédés d'endoctrinement. Car le discours radical existe dans toutes les religions depuis la nuit des temps. Pourquoi celui qui utilise l'islam fait-il de plus en plus autorité ? Par quels procédés arrive-t-il à métamorphoser des êtres humains en véritables machines meurtrières n'importe où et n'importe quand ?

     

    http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/02/15/l-erreur-d-ayaan-hirsi-ali-par-dounia-bouzar_1011872_3232.html


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    En ces temps d'inquiétude sociale et de sollicitude bienvenue pour nos petits-enfants, il est peut-être utile de séparer les élans sincères du coeur des errements de la raison. Le discours sur la dette a envahi tout l'espace public au moment de l'élection présidentielle et nous a laissé un goût amer de culpabilité : ne sommes-nous donc capables de léguer aux générations futures que les charges de notre prodigalité, un monde où certains de nos petits-enfants n'auront d'autre choix que de travailler plus pour rembourser plus, soldant auprès de leurs riches contemporains les dettes accumulées par les générations présentes ?

    Pourtant, l'histoire du développement des pays aujourd'hui riches nous enseigne une tout autre leçon. Des deux héritages qui feront "le bonheur économique" de nos petits-enfants - l'élévation de la dette et celle du niveau de vie -, il en est un de certain et l'autre d'aléatoire. En effet, si les dettes publiques brutes varient au cours du temps, les niveaux moyens de consommation et de patrimoine croissent continûment. Il est de nombreux indicateurs de l'évolution économique de long terme qui témoignent de cette asymétrie. Ainsi, sur longue période, la capitalisation boursière et le prix des logements sont nettement orientés à la hausse, témoignant de l'élévation du patrimoine global de nos économies.

     

    http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/02/11/retour-sur-l-avenir-de-nos-petits-enfants-par-jean-paul-fitoussi_1009860_3232.html


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    267 millions d'Euros de ristournes fiscales à Mme BETTENCOURT de L'OREAL !

     

    « J'en suis ravie. Je n'ai rien demandé !» dit la charmante Dame !

     

    Vive le paquet fiscal !

     

    Être Riche... Voilà la solution !


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