• « Secouer n'est pas changer » par Eric Le Boucher

    Certains pays ont des maux simples. L'Allemagne souffrait d'une jambe cassée (des coûts trop élevés) et d'un mal de ventre (digestion de la réunification). Le Japon, du sang (crise du système financier). <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="La France" w:st="on">La France</st1:PersonName>, elle, a dix mille bobos. Rien n'est complètement fichu (Chirac a pu survivre sans rien faire), mais tout va mal. L'Etat trop cher, la compétitivité dégradée, l'export en rouge, l'école en crise, l'hôpital, la justice, les banlieues, etc. Ajoutez des névroses idéologiques fortes et des nerfs en pelote.

    Devant ces maladies-là, deux solutions. Soit on s'attaque à chacun des maux les uns après les autres en réglant les problèmes complètement à chaque étape, soit on touche tout à la fois, quitte à n'apporter les remèdes qu'à moitié. Le docteur Sarkozy a choisi la deuxième médecine. Par tempérament, on l'aura deviné.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-950205,0.html

     


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