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    Le discours de M. Sarkozy "implique un jugement très anti-souveraineté du Québec. C'est dire: nous ne sommes pas d'accord avec la souveraineté du Québec", a estimé M. Parizeau, personnalité incontournable du Parti québécois (PQ, indépendantiste).

    "Je ne me souviens pas d'avoir jamais vu un chef d'Etat dire ça pendant tous les débats sur la souveraineté du Québec, pendant toute la campagne référendaire. Même Bill Clinton, avant le référendum (de 1995 sur l'indépendance du Québec), n'avait pas été jusque-là", a ajouté M. Parizeau, accusant le président français de s'immiscer dans les affaires intérieures de la province francophone.
    Dans un discours devant l'Assemblée nationale québécoise et au cours d'une conférence de presse, vendredi, M. Sarkozy avait parlé en termes chaleureux de la "fraternité" entre la France et le Québec, tout en soulignant que celle-ci n'excluait pas l'amitié pour le Canada.
    "Je ne vois pas au nom de quoi une preuve d'amour de la France pour le Québec fraternel, familial, devrait se nourrir d'une preuve de défiance à l'endroit du Canada", avait-il dit.
    Le coup de colère de M. Parizeau, qui s'exprimait pendant un colloque à Montréal, a été largement repris dans les médias locaux.

    L'ex-Premier ministre, qui fut l'artisan du référendum de 1995 au cours duquel l'indépendance n'a été rejetée que de justesse, a toutefois jugé que cette "énormité" du président français n'allait pas affecter les relations entre les peuples québécois et français.

     

    Governor General Michaelle Jean, Prime Minister Stephen Harper and French President Nicolas Sarkozy chat prior to a meeting Friday, in <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:City w:st="on"><st1:place w:st="on">Quebec City</st1:place></st1:City>. THE CANADIAN PRESS/Paul Chiasson<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />

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  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 

    Pourquoi M. OBAMA peut maintenant gagner ou les assurances données par les Démocrates au complexe militaro-industriel américain !

     

    L'«Obamania» parcourt <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la planète. L" w:st="on">la planète. L</st1:PersonName>'élection présidentielle américaine est, pour beaucoup, la promesse d'un changement, notamment de la politique étrangère. François Vautrot, pseudonyme d'un conseiller politique dans une organisation internationale, défend la thèse que c'est le risque de continuité qui domine, si l'on analyse tous les grands défis à relever – Chine, Russie, Afghanistan, Proche-Orient, climat, pays émergents et même Irak. Un essai stimulant, une thèse qui tranche avec l'air du temps.

     

    http://www.jean-jaures.org/essai17/vautrot.pdf


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    Denver, Colorado

    I tagged along to the Democratic National Convention in Denver with my wife, Ayelet Waldman, one of five pledged Obama delegates elected from the 9th Congressional District of California. Like every political convention, I suppose, this one was quite a show: a spectacle. But it was more than that, and less: in the end it turned out to be only exactly what was needed. Yes, there were singing acts and short subjects, satellite trucks and talking heads, a menu of celebrities. At times the convention played like an opera, loosely based on Shakespeare; a rock concert; a rhetorical full-program magic show; a sporting event. But I can't pretend to be cool toward the hoopla-it was high-quality hoopla-or even necessarily clear-eyed. Like a lot of other people, I have been trying to help get Barack Obama elected president of the United States of America for a long time, since shortly before he officially announced his candidacy (a time when, if I stated my belief that Obama could win the Democratic nomination, I was frequently, I don't mind reminding some of you people now, patronized and patted on the head). I can't claim to be fair, or balanced. But I will try.

    Like so many others, I first took note of Obama at the 2004 DNC, when he delivered what still ranks, for me, as among his top five speeches ever, the one where he said:

    And I stand here today, grateful for the diversity of my heritage, aware that my parents' dreams live on in my two precious daughters. I stand here knowing that my story is part of the larger American story, that I owe a debt to all of those who came before me, and that, in no other country on earth, is my story even possible.

    http://www.nybooks.com/articles/21830

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    St. Paul, Minnesota

    As our communication system speeds up, driven by the power of cable television and the Internet, news cycles take on characteristics of a tropical storm: swirling centripetal winds, sudden shifts of intensity and direction, a tendency to darken the horizon and blot out memory, or awareness of anything else that might be happening. Participants-news purveyors and consumers-are always in the eye of the storm. So there was rough justice in the arrival of Gustav, a real hurricane, to rain on a Republican National Convention taking place under sunny skies 1,300 or so miles up the Mississippi. Real as it was, for news junkies, Gustav was only the fourth media storm in a week.

    First came Media Storms Hillary and Invesco Field, packing plenty of wind and questions momentous-seeming enough to build suspense. (A media storm requires an open-ended question to keep anchors talking and bloggers blogging.) Would Mrs. Clinton's speech for Barack Obama at the Democratic convention be sufficiently tinged with insincerity to alienate her supporters from the candidate? Would his acceptance speech before a crowd of 84,000 on a football field, in front of a set that might have been borrowed from the TV show The West Wing, make him seem less presidential?

    "Not really" was the answer in each case but

    http://www.nybooks.com/articles/21831

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    L'ancien ministre des Affaires étrangères s'interroge sur cette notion de «barbares» souvent utilisée pour qualifier certains acteurs de conflits dans le monde et dont l'essayiste Tzvetan Todorov estime qu'elle est étrangère à la culture européenne.

     

    Tzvetan Todorov voudrait que les Français, les Européens, les Occidentaux cessent d'alimenter ce fameux «choc des civilisations» qu'ils prétendent récuser, s'en libèrent, et voient au-delà. Il met tout son talent qui est grand, sa conviction qui se sent à chaque page, sa culture philosophique qui n'est jamais lourde, à exorciser cette «peur» des «Barbares» (1) qui a envahi les États-Unis, et de là l'Occident tout entier à cause, ou sous le prétexte, du 11 Septembre. Elle a conduit au manichéisme et aux amalgames simplistes de la «guerre contre la terreur», à ne voir les musulmans qu'à travers l'islam, à réduire l'islam à l'islamisme, et l'islamisme au terrorisme, à n'envisager que des réponses en force, à s'interdire toute analyse et riposte politique. Au même moment, l'analyste américain Fareed Zakaria, dans son ouvrage The Post-American World, s'étonne de voir le pays le plus puissant du monde vivre dans la peur de tout et des autres.

    Todorov a beau jeu, auprès de tout lecteur de bonne foi, de démonter l'usage historiquement fantasmatique du mot «barbares» - on est toujours le barbare de quelqu'un - d'expliquer que les «identités collectives» ont certes un cœur, mais qu'elles ont toujours été mobiles et n'ont jamais cessé d'échanger et de s'enrichir mutuellement ; que la guerre des mondes, qui paraît fatale, peut être évitée, surtout si l'on sait, s'agissant de la relation incandescente Islam/Occident, «naviguer entre les écueils».

     

    http://www.lefigaro.fr/debats/2008/09/19/01005-20080919ARTFIG00738-les-barbares-existent-ils-.php


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    "GEORGIE : Une déstabilisation programmée" par Jean Géronimo Université Pierre Mendès France, Grenoble.

    La crise géorgienne est au cœur d'une lutte d'influence entre les puissances russe et américaine, les deux anciens ennemis de la guerre froide. Désormais, chaque acteur cherche à se repositionner sur le grand échiquier eurasien en vue de contrôler le cœur politico-économique du nouveau monde et d'y stabiliser une forme nouvelle de domination. La ‘'guerre tiède'', que nous avions annoncée, il y a peu, est là...

    Mais cette crise est surtout un retour de bâton, s'appuyant sur le précédent du Kossovo. Le processus douteux de l'indépendance du Kosovo - en violation des principes onusiens - peut en effet, à lui seul, justifier l'indépendance autoproclamée des républiques d'Ossétie du sud et d'Abkhazie. Avec une certaine légitimité - et dans le cadre des règles internationales - la Russie a profité de l'agression géorgienne pour renforcer ses positions, montrer sa capacité à défendre ses ‘'nationaux'' (ossètes et abkhazes) et surtout, empêcher un génocide programmé. V. Poutine a ainsi confirmé, le 8/09/2008, que la Russie s'est conduite au cours de cette crise ‘'de façon tout à fait morale, dans le cadre du droit international''. En d'autres temps et d'autres lieux - en ex-Yougoslavie, lors de l'intervention meurtrière de l'Otan en 1999 - on aurait appelé cela le ‘'devoir d'ingérence humanitaire''. Il s'agit donc d'éviter une lecture du droit international à géométrie variable, présentant la Russie comme un agresseur et digne héritier de l'axe (communiste) du mal.

    http://www.palestine-solidarite.org/dossier.Monde.Jean_Geronimo.160908.htm


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    Fondation RES PUBLICA

     

    Où va la société palestinienne ?

     

    Les Actes du colloque sont en ligne ! A LIRE  absolument !

     

    http://www.fondation-res-publica.org/Ou-va-la-societe-palestinienne-_a287.html?PHPSESSID=b879f606d6ef31305d6312a029497fbd


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    Pour freiner le bellicisme israélien, les États-Unis ne livreront pas des matériels militaires suceptibles d'être utilisés contre Téhéran.

     

    Face à la menace atomique iranienne, les responsables israéliens se sentent bridés par Washington. Les Américains ont en effet mis une nouvelle fois leur veto à toutes les demandes d'achat d'armes «offensives» susceptibles de permettre des raids aériens israéliens contre les installations nucléaires iraniennes. En d'autres termes, les États-Unis ne veulent pas être pris par surprise et mis devant un fait accompli, comme cela avait été le cas en 1981 lorsque l'aviation israélienne avait détruit une centrale atomique irakienne sous le régime de Saddam Hussein. À l'époque, l'État hébreu n'avait demandé d'autorisation à personne.

    Mais cette fois-ci, une tactique aussi expéditive pourrait s'avérer beaucoup plus dangereuse pour les États-Unis. Des dizaines de milliers de soldats américains déployés en Irak pourraient en effet être la cible privilégiée de représailles de l'Iran en cas d'attaque israélienne. Résultat : les Américains tentent de refréner les ardeurs de leur allié. L'État hébreu s'est ainsi vu refuser, selon le quotidien Haaretz, la livraison de bombes antibunkers d'un poids de 2,2 tonnes capables de percer des installations en béton renforcé à six mètres de profondeur. Ce type de matériel est indispensable, car les Iraniens ont pris la précaution non seulement de disperser au maximum la vingtaine de sites nucléaires recensés par les experts internationaux, mais aussi de les enfouir sous terre dans des régions montagneuses et reculées.

    Station radio sophistiquée

    Les États-Unis ne veulent pas non plus fournir des Boeing 767 spécialement conçus pour le ravitaillement en vol. Or, sans ces appareils, une bonne partie des chasseurs israéliens ne peuvent pas bombarder des sites situés à la frontière est de l'Iran et disposer de suffisamment de carburant pour retourner à leur base.

    Autre précaution : les États-Unis se sont bien gardés d'accorder un couloir dans l'espace aérien irakien, indispensable aux avions israéliens pour atteindre l'Iran mais aussi pour être clairement identifiés et ainsi ne pas être pris pour cible par les avions et missiles américains déployés en Irak.

     

    http://www.lefigaro.fr/international/2008/09/13/01003-20080913ARTFIG00171-washington-refuse-des-armes-a-israel-pour-attaquer-l-iran-.php 

     

    Photo : Les USA ont refusé de fournir des Boeing 767 conçus pour le ravitaillement en vol, ainsi que des bombes antibunkers capables de percer le béton des centrales iraniennes (ici Busherh dans le golfe Persique).


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    L'état de siège est déclaré dans la région du Pando, où plus de trente personnes ont été tuées.

    Pour l'Unasur, l'union des pays d'Amérique du Sud née il y a quelques mois à peine, c'est le baptême du feu. Les douze chefs d'État qui en sont membres se retrouvent aujourd'hui à Santiago, puisque c'est le Chili qui assure la première présidence tournante de l'Union, afin de discuter de la crise en Bolivie.

    Le pays est secoué par des explosions de violence, provoquées par l'opposition contre le gouvernement d'Evo Morales. À l'origine, ces manifestations, issues de quatre régions de l'est du pays (Santa Cruz, Beni, Tarija et Pando), ont pour objectif d'exiger la fin d'un impôt destiné à financer une allocation pour les personnes âgées les plus pauvres, la «rente dignité». Les préfets et les comités civiques, qui regroupent les entrepreneurs de ces régions, les plus riches de Bolivie, affichent ainsi leur volonté d'autonomie par rapport au pouvoir central. Concentrant la quasi-totalité des réserves d'hydrocarbures, mais aussi les terres les plus fertiles, ils s'opposent au projet d'Evo Morales d'instituer une nouvelle constitution favorable aux populations indiennes des hauts plateaux, dans l'ouest du pays. Premier président à revendiquer son origine indienne de Bolivie, Evo Morales prévoit notamment de lancer une réforme agraire au profit des paysans sans terre.

    Occupation de bâtiments publics

    Le 10 août dernier, un référendum remettant en cause les mandats du président et des préfets a montré que la cause de l'autonomie était populaire dans les régions orientales, mais qu'Evo Morales l'était plus encore. Plus de 67 % des électeurs lui ont renouvelé leur confiance, c'est 13 points de plus qu'en décembre 2005, quand il a été élu dès le premier tour à la tête de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Bolivie. En" w:st="on">la Bolivie. En</st1:PersonName> position de force, le président a appelé les préfets à la négociation, tout en refusant de faire marche arrière sur la «rente dignité». Du coup, ces derniers ont multiplié les actions. Depuis deux semaines, des troupes de choc sèment la terreur en envahissant les bâtiments publics, en occupant les aéroports et les postes-frontières et en tentant d'empêcher les exportations de gaz naturel vers l'Argentine et le Brésil.

     

    http://www.lefigaro.fr/international/2008/09/15/01003-20080915ARTFIG00298-le-conflit-en-bolivie-preoccupe-ses-voisins-.php


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  • Nul ne saurait prétendre sérieusement que les Russes ont eu raison d'envahir la Géorgie sous le prétexte mensonger de défendre les "minorités opprimées" d'Ossétie et d'Abkhazie. En revanche, il y a de sérieuses raisons de penser que les Occidentaux (les Américains suivis, nolens volens, par les Européens) ont eu tort, au cours de ces dernières années, de mener des opérations militaires en dehors du cadre de la légalité internationale et au mépris de la souveraineté des peuples et des Etats ; ce fut le cas notamment en ex-Yougoslavie lors des bombardements de 1999 et, bien sûr, lors de l'invasion de l'Irak en 2003.

    Rétrospectivement, la crise géorgienne jette, en effet, une lumière nouvelle sur les événements politiques internationaux de ces deux dernières décennies. Les Occidentaux (Américains en tête) n'ont-ils pas ouvert la voie à toutes sortes d'aventures politico-militaires dont la crise géorgienne ne constitue, somme toute, que l'un des avatars ? Sous ce jour, le machiavélisme de Vladimir Poutine est à la mesure du machiavélisme de George W. Bush, ni plus ni moins.

    PIÈTRES COMÉDIENS

    Les Russes ont beau jeu d'utiliser une rhétorique du "droit d'ingérence" et de la "protection des minorités" dont les Occidentaux ont plus qu'abusé ces dernières années. Du reste, l'actuel premier ministre (et ex-président) de la Russie avait averti les Occidentaux, en février, que la reconnaissance de l'indépendance du Kosovo serait "un boomerang qui leur reviendrait dans la gueule".

     

    http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/09/15/amerique-et-russie-meme-machiavelisme-par-jean-claude-poizat_1095342_3232.html

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    In May, Hillary Clinton described many of her core supporters as "hard-working Americans, white Americans." Primary voting in Pennsylvania, Ohio, and West Virginia confirmed her surmise. Her remark seemed, without saying so, to claim an advantage over Obama that was due to his race. But there's more we need to know. We can see how being a farmer or a bond trader or a gun collector might influence your vote. And we understand why black Americans would want a person of their race in the Oval Office. But just what is there about being white that might incline someone toward one candidate instead of another?

    Senator Clinton implied that this identity was salient for some voters and that she could appeal to it. Polls showed that some 15 to 20 percent of white voters in those three states said that "race" was a factor in their vote, and we are left to wonder just how much of a factor and how many more would have said the same if they had been frank with the interviewer. People are uneasy talking about the subject of race, but the feeling persists that Obama's half-ancestry could tip the scales on November 4.

     

    http://www.nybooks.com/articles/21772


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    The Russian invasion of Georgia has not changed the balance of power in Eurasia. It has simply announced that the balance of power had already shifted. The United States has been absorbed in its wars in Iraq and Afghanistan, as well as potential conflict with Iran and a destabilizing situation in Pakistan. It has no strategic ground forces in reserve and is in no position to intervene on the Russian periphery. This has opened an opportunity for the Russians to reassert their influence in the former Soviet sphere. Moscow did not have to concern itself with the potential response of the United States or Europe; hence, the balance of power had already shifted, and it was up to the Russians when to make this public. They did that on August 8.

    Let's begin simply by reviewing recent events. On the night of Thursday, August 7, forces of the Republic of Georgia moved across the border of South Ossetia, a secessionist region of Georgia that has functioned as an independent entity since the fall of the Soviet Union (see map).

     

    http://www.nybooks.com/articles/21772


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