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    Je suis juif et j'entends ces bruits, ces bombes, ces souffrances qui hurlent. C'est l'histoire qui me revient pour m'éclater à la face. L'histoire que mes parents m'ont légué pour honnir la guerre honteuse. Je suis juif et je vois le sang, le sang qui coule sous les bombes comme à Guernica. Je suis juif et je sais la révolte désespérée contre l'étouffement et la famine du ghetto de Varsovie. Je sais l'indifférence absolue qui précédait, comme à Gaza.

    Je suis juif et je suis frère de racine et d'histoire de ces hommes d'Israël.  Ces fils de victimes adossant aujourd'hui l'armure des bourreaux. Quelle honte, quel désespoir de voir ceux qui ont tant souffert, qui ont été tant terrorisés n'engendrer de leur passé qu'un abomineux dédain pour l'âme humaine !

    C'est à désespérer. Est-ce la victoire posthume d'Hitler que cette sauvagerie distillée ? Est-ce sa victoire que ce reniement de l'humanisme ? Ah ma mère ! Je me souviens lorsqu'enfant tu me fis l'apprentissage de ce gardien d'immeuble qui vous avait averti, il était communiste, puis de ces religieuses vous extrayant d'un Paris devenu trop dangereux. Ah ma mère ! Je me souviens de ce poème d'Aragon où le résistant arménien avait pour derniers mots « vive le peuple allemand » devant les Nazis qui allaient l'achever. Ma mère, où se cache aujourd'hui la dignité de nos frères d'Israël ou de notre famille aveuglée de haine et de conquête ? Ma mère, il était dur de naître en portant les souffrances de vos vies, mais les enfants d'aujourd'hui vont devoir affronter bien pire : la honte !

    Gaza martyr, Liban martyr, Jenine martyr et rien d'autre ne vibre dans leur âme qu'un énervement et une volonté de soumettre ! Que leur demeure t il de sens humain ? N'auraient ils plus qu'un Bush dans les os ?

     

    http://www.aloufok.net/article.php3?id_article=5303

     

    Site de l'UJFP : http://www.ujfp.org/

     


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    "The IAF, bullies of the clear blue skies" GIDEON LEVY

    Our finest young men are attacking Gaza now. Good boys from good homes are doing bad things. Most of them are eloquent, impressive, self-confident, often even highly principled in their own eyes, and on Black Saturday dozens of them set out to bomb some of the targets in our "target bank" for the Gaza Strip.

    They set out to bomb the graduation ceremony for young police officers who had found that rare Gaza commodity, a job, massacring them by the dozen. They bombed a mosque, killing five sisters of the Balousha family, the youngest of whom was 4. They bombed a police station, hitting a doctor nearby; she lies in a vegetative state in Shifa Hospital, which is bursting with wounded and dead. They bombed a university that we in Israel call the Palestinian Rafael, the equivalent of Israel's weapons developer, and destroyed student dormitories. They dropped hundreds of bombs out of blue skies free of all resistance.

    http://www.haaretz.com/hasen/spages/1051317.html 

    Traduction : « Les forces aériennes israéliennes sèment la mort », par Gideon Lévy

    La fine fleur de notre jeunesse est en train de bombarder Gaza actuellement. Garçons de bonnes familles faisant des choses répréhensibles dans les bonnes familles.

    La plupart d'entre eux sont éloquents, impressionnants, sûrs d'eux-mêmes, ayant très souvent une haute opinion d'eux-mêmes et de grands principes et malgré cela, ce samedi noir, des dizaines d'entre eux sont partis larguer leurs bombes sur la bande Gaza en puisant dans notre arsenal de bombes.

    Ils ont bombardé une cérémonie de remise des diplômes pour de jeunes officiers de police qui avaient trouvé ce rare privilège d'avoir un emploi à Gaza, les massacrant par dizaines. Ils ont bombardé une mosquée, tuant cinq soeurs de la famille Balousha, dont la jeune avait 4 ans. Ils ont bombardé un poste de police touchant un médecin se trouvant à proximité et qui est actuellement dans un état végétatif à l'hôpital Shifa, qui est plein de blessés et de morts. Ils ont bombardé une université que nous appelons en Israël, le Rafael palestinien ... et détruit les dortoirs universitaires. Ils ont largué des centaines de bombes du ciel bleu sans connaître la moindre riposte ou résistance.

    http://www.europalestine.com/spip.php?article3575


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    Entretien au Parisien, propos recueillis par Philippe Martinat, lundi 5 janvier 2008.

    Le Parisien : Cette nouvelle guerre entre Israéliens et Palestiniens était-elle prévisible ?

    Jean-Pierre Chevènement : Elle était en tout cas évitable.  On ne peut comprendre ce qui se passe à Gaza -territoire transformé par le blocus israélien en véritable prison à ciel ouvert- que si on revient aux élections de 2006 remportées par le Hamas. Israël et la communauté internationale ont refusé que cette victoire se traduise au niveau du gouvernement de l'Autorité palestinienne. Comme si on préférait voir se désintégrer ce qui lui reste d'autorité et la société palestinienne elle-même.

    Le Hamas est-il, comme l'affirme Israël, un mouvement terroriste ?

    Il faut éviter les amalgames. Le Hamas est un mouvement très complexe qui a une aile religieuse fondamentaliste et une autre aile nationaliste, souvent composée de jeunes militants venus du Fatah (NDLR : le parti de Yasser Arafat et de Mahmoud Abbas). Lorsqu'on a refusé le verdict des urnes en 2006, cette attitude d'Israël et de la communauté internationale a été contre-productive. Je suis très attaché à la sécurité à long terme d'Israël et je pense qu'elle est indissociable de la modernisation des sociétés musulmanes. Quand on parle de terrorisme, il faut distinguer d'un côté Al-Qaïda, les partisans d'une sorte d'empire musulman à l'échelle mondiale et, d'autre part, des mouvements nationalistes qui combattent pour des objectifs limités, en l'occurrence la création d'un Etat palestinien libre et indépendant.

    http://www.chevenement.fr/Entretien-de-Jean-Pierre-Chevenement-au-Parisien-Une-offensive-vouee-a-l-echec-_a740.html?preaction=nl&id=3345999&idnl=43816&


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    « La violence n'est pas une fatalité » Patrick Baudouin et Michel Tubiana

     

    Les morts qui se comptent par centaines, les blessés peuplent les hôpitaux de Gaza et les mots encombrent les ondes et les images. Qu'elles maudissent, s'indignent, justifient, condamnent, appellent à la vengeance ou à la raison, ces pauvres paroles s'envolent au vent mauvais de l'inertie qui règne depuis des décennies.

    La trêve est rompue, dit-on. Interruption momentanée d'une guerre chaude, voici ce que furent ces six mois où Gaza n'a cessé de survivre, l'existence de ses habitants étant enfouie dans ces tunnels qui charroient les biens nécessaires à la vie ou à la mort. Retour aux réalités les plus crues. On peut détester le Hamas et son refus affiché de l'existence de l'Etat d'Israël, on peut et on doit aussi rejeter cette violation assumée par tous de s'en prendre aux civils. Bref, on peut dénoncer une nouvelle fois l'engrenage de la violence et se livrer à la comptabilité minutieuse des responsabilités ou jeter l'anathème sur l'interlocuteur de demain.

    En attendant les violences se poursuivent, ouvertes comme ces derniers jours, sournoises quand elles asphyxient tout un peuple déjà embastillé. Nous sommes envahis par la honte car rien n'était imprévisible et nous connaissons les remèdes à cette maladie qui ronge cette région du monde et déchaîne les passions partout ailleurs. Sommes-nous si irrésolus, si dénués de sens commun pour laisser faire ainsi ?

     

    http://www.lemonde.fr/archives/article/2008/12/30/la-violence-n-est-pas-une-fatalite-par-patrick-baudouin-et-michel-tubiana_1136336_0.html


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  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 

    Intervention du sénateur Jean-Pierre Chevènement sur le budget du Ministère des Affaires étrangères, vendredi 5 décembre 2008.

    <o:p> </o:p>

    L'examen des crédits de la mission « Action extérieure de l'Etat » est l'occasion de nous interroger sur la capacité de notre pays à exister en dehors de ses frontières, c'est-à-dire pour les autres, mais aussi pour lui-même, tant il est vrai qu'on ne peut séparer les affaires étrangères de la politique intérieure.

    Etrangères, ces affaires le sont si peu qu'elles se répercutent souvent très vite sur les équilibres de la société française et sur nos choix politiques : crises au Moyen-Orient, crise financière, montée irréversible de la Chine au rang des très grandes puissances et qui fait déjà sentir son poids, élection américaine qui rebat les cartes en maints domaines, en Irak, mais aussi en Afghanistan où nous risquons d'être entraînés dans une guerre qu'on ne peut pas gagner. La multipolarité du monde est d'ores et déjà un fait. Encore peut-on se demander si elle n'est pas elle-même dépassée par un mouvement brownien de nations qui, à côté de pays continents, aspirent à s'affirmer, hier le Vietnam, aujourd'hui l'Iran, le Venezuela, la Bolivie, la Serbie, demain sans doute <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Cor←e. Bref">la Corée. Bref</st1:PersonName>, le monde reste fait de nations et la France, puissance ancienne mais encore respectable, membre permanent du Conseil de Sécurité, disposant d'une capacité nucléaire dissuasive, tête de la francophonie, qui rassemble, à travers une langue partagée, de très nombreux peuples sur tous les continents, peut encore influer.

     

    http://www.chevenement.fr/La-politique-etrangere-de-la-France-dans-un-monde-multipolaire_a731.html?preaction=nl&id=3345999&idnl=42711&


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    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    Parce que rien ne peut justifier l'organisation d'une catastrophe humaine !

     

    Un peuple se bat pour sa survie (Israéliens)

    Un peuple souffre horriblement contre une invraisemblable injustice (Palestiniens).

     

    Dans ce face à face, l'insupportable est maintenant atteint.

     

    Qui donc fera le point troisième, permettra l'équilibre ?

     

     


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    La plus grave crise économique de l'histoire moderne

     

    L'effritement financier d'octobre 2008 n'est pas l'effet d'un phénomène économique cyclique. C'est un aboutissant calculé de la politique du gouvernement des États-Unis, orchestré par le Trésor américain et le Federal Reserve Board. C'est la plus grave crise économique de l'histoire. Le « plan de sauvetage » («The Bailout») proposé par le Trésor américain ne constitue pas une « solution » à <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la crise. C" w:st="on">la crise. C</st1:PersonName>'est en fait tout le contraire : il provoque davantage de débâcle. Il crée une concentration de richesses sans précédent, qui à son tour contribue à creuser les inégalités économiques et sociales, au sein des nations et entre les nations. Le niveau d'endettement est monté en flèche. Poussées à la faillite, les corporations industrielles sont rachetées par les institutions financières mondiales. Le crédit, c'est-à-dire, l'offre de prêts de financement, qui constitue la bouée de sauvetage de la production et de l'investissement, est contrôlé par une poignée de conglomérats financiers.

    Avec le «plan de sauvetage» la dette publique a dérapé. Les États-Unis sont le pays le plus endetté de <st1:PersonName ProductID="la planète. Avant" w:st="on">la planète. Avant</st1:PersonName> le « renflouage », leur dette publique était de l'ordre de 10 billions de dollars. Cette dette libellée en dollars US se compose de bons du Trésor et d'obligations en souffrance, détenues par des particuliers, des gouvernements étrangers, des entreprises et des institutions financières.

     

    http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=10982


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    Pour l'historien Emmanuel Todd, l'élection de Barack Obama «redonnera quelques années de vie supplémentaires à l'empire». Elle ne suffira pas cependant à restaurer l'autorité d'une puissance en voie de déclassement.

     

    L'élection annoncée de Barack Obama sera interprétée comme une régénération de la démocratie américaine, affirme Emmanuel Todd. Suffira-t-elle pourtant à opérer les ruptures espérées? Historien, démographe, auteur en 2002 d'«un «essai sur la décomposition du système américain», Todd ne cache pas sa perplexité. S'il accueille avec enthousiasme l'accession d'un président noir à la Maison-Blanche, il craint, dit-il, que l'événement ne s'inscrive dans un «processus de dislocation».

     

    - Voilà six ans, vous dressiez le tableau d'un pays devenu «un facteur de désordre international». Une élection de Barack Obama pourrait-elle modifier ce constat?

    - Elle donnera dans un premier temps l'image d'une Amérique qui rebondit. Avec Bush, on a eu le pire des présidents - une sorte de Rantanplan, qui fait la guerre, qui par sa maladresse accélère la destruction de l'empire américain. Avec Obama, resurgit le visage d'une Amérique optimiste et dynamique. Une Amérique civilisée, à la politique étrangère plus raisonnable, qui aspire à se retirer d'Irak, qui ne veut pas déclarer la guerre à l'Iran. Une Amérique qui pourrait néanmoins rester aussi anti-russe que la précédente, les démocrates ciblant la Russie comme le seul véritable adversaire stratégique des Etats-Unis.

    Dans le climat actuel de débâcle, de déroute financière et morale, et compte-tenu de la responsabilité inouie de l'Amérique dans le désordre du monde, la victoire d'Obama va permettre aux pro-Américains des pays occidentaux de dire que l'Amérique est redevenue merveilleuse. Elle redonnera quelques années de vie supplémentaires à l'empire.

     

    http://www.tdg.ch/actu/monde/empire-sursis-democratie-voie-dislocation-hyperpuissance-demeure-chine-russie-2008-10-31


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    « Obama est séduisant, mais n'allons pas réinventer l'atlantisme s'il était élu! L'Amérique n'est plus le centre de l'Occident qui n'est plus le centre du monde. Obama, comme McCain, défendra les intérêts de son pays, qui ne seront pas exactement les nôtres. Il développe des thèmes sociaux qui renvoient à Roosevelt. Mais il est aussi choisi par des lobbies financiers: la moitié du financement d'Obama vient des grands groupes, de dollars venus de Goldman Sachs... » Dominique de Villepin

     

    http://www.lejdd.fr/cmc/elections-americaines-2008/200844/villepin-obama-ressemble-au-monde-nouveau_161781.html


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    Volume 55, Number 17 · November 6, 2008

    A Fateful Election

    By Russell Baker, David Bromwich, Mark Danner, Andrew Delbanco, Joan Didion, Ronald Dworkin et al.

    For an election in which so much is at stake, we asked some of our contributors for their views.

    http://www.nybooks.com/articles/22017


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    C'était plus fort que lui. Il ne pouvait pas se taire. C'est en répondant à un journaliste et en affirmant son amitié constante envers le Canada que le président français a affirmé que, "franchement, s'il y a quelqu'un qui vient me dire que le monde aujourd'hui a besoin d'une division supplémentaire, c'est qu'on n'a pas la même lecture du monde". Une division supplémentaire, donc l'indépendance du Québec. Lâchant le morceau, se libérant du carcan diplomatique que lui avaient imposé ses conseillers et son aile gaulliste, il a précisé que la France "est un pays qui rassemble et non pas qui divise". Avant d'ajouter : "Je ne dois pas être le seul à penser ce que je viens de vous dire."

    Pourquoi faire ce commentaire ? Le gouvernement québécois du libéral Jean Charest, seul habilité à déclencher un référendum, est procanadien et en début de mandat. La question de l'indépendance n'est donc pas d'actualité. Malgré les agitations de son entourage, visiblement embarrassé par la controverse, et le tact de la chef des indépendantistes, l'ex-vice-premier ministre, Pauline Marois, qui a voulu lui donner le bénéfice du doute, le président est en colère. En colère contre la presse québécoise plutôt que contre son propre écart, nous rapporte-t-on. Il aurait pourtant pu clore le débat en affirmant lui-même, avant de quitter le sol québécois, avoir été mal compris. Il aurait fallu qu'il jette du lest en reprenant la formule de ses prédécesseurs voulant qu'évidemment, la France accompagnerait le Québec dans ses choix.

    A la décharge de ses conseillers, il faut dire qu'il n'était nullement question que le président aille aussi loin. Dans le texte qui lui avait été savamment préparé par Henri Guaino pour son allocution devant l'Assemblée nationale québécoise, il allait multiplier les déclarations d'amour pour le Québec, affirmant la nature "fraternelle" des rapports entre les peuples français et québécois, plus liants donc que la nature "amicale" de la relation franco-canadienne. La formule satisfaisait à l'avance les indépendantistes, qui savaient qu'on atteignait probablement avec cette riche nuance la limite de ce qu'ils pouvaient espérer.

     

    http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/10/24/quand-sarkozy-enterre-de-gaulle-par-jean-francois-lisee_1110721_3232.html


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