• La faim menace plus de 3,5 millions d'enfants de moins de cinq ans. Dans quel pays d'Afrique ? Tout simplement aux USA.

    Le Dr. Ellen Bassuk présidente du National Center on Family Homelessness a ainsi déclaré que 1,5 millions d'enfants étaient SDF aux USA. Source : http://mwcnews.net/content/view/29970 

    En effet, le taux de chômage est désormais là-bas de 8,9%. Il y a donc 13,7 millions de chômeurs (avril 2009). Il faut ajouter à cela 5,5 millions de personnes non comptabilisées (Le Monde du 6 mars 2009) et 9,3 millions de personnes contraintes de travailler à temps partiel.

    Or, avec 650 000 chômeurs par mois en moyenne, les USA auront 19 millions de chômeurs à la fin de l'année (si tout va bien !), soit 11% de chômeurs.

    Si l'on ajoute les 2,3 millions d'Américains en prison, (record du monde puisque la Chine ne détient « que » 1,6 millions de personnes) et 3,5 millions de SDF nous obtenons le chiffre de 40,2 millions de personnes.

    Il faudrait aussi ajouter les retraités qui ont perdu l'essentiel de leur retraites. La Pension Benefit Guarantee Corporation (PBGC) qui a déjà un déficit de 13 milliards de dollars (évaluation de la cour des comptes américaines : GAO) devra garantir les pensions de millions d'Américains, ce qui lui est impossible. Par exemple, General Motors doit verser 12,3 milliards de dollars pour les retraites avant 2014 (source : Moneynews.com du 6 mars 2009). L'état devra là aussi intervenir pour éviter l'effondrement de son système de retraite. Source : rapport GAO du 17 janvier 2008.

    D'ailleurs, comme l'indique Paul Jorion sur son blog le 9 mai, « le nombre des Américains toujours employés bien qu'ayant atteint l'âge de la retraite continue de croître, pour atteindre pour la première fois les 16,9 % ».

    http://feedingamerica.org/newsroom/press-release-archive/child-food-insecurity.aspx

    [Merci à Erik]


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  • ICRC Report on the Treatment of Fourteen "High Value Detainees" in CIA Custody by the International Committee of the Red Cross 43 pp., February 2007

    Download the text of the ICRC Report on the Treatment of Fourteen "High Value Detainees" in CIA Custody by The International Committee of the Red Cross, along with the cover letter that accompanied it when it was transmitted to the US government in February 2007. This version, reset by The New York Review, exactly reproduces the original including typographical errors and some omitted words.

    When we get people who are more concerned about reading the rights to an Al Qaeda terrorist than they are with protecting the United States against people who are absolutely committed to do anything they can to kill Americans, then I worry.... These are evil people. And we're not going to win this fight by turning the other cheek.

    If it hadn't been for what we did-with respect to the...enhanced interrogation techniques for high-value detainees...-then we would have been attacked again. Those policies we put in place, in my opinion, were absolutely crucial to getting us through the last seven-plus years without a major-casualty attack on the US....

    http://www.nybooks.com/articles/22614


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  • ICRC Report on the Treatment of Fourteen "High Value Detainees" in CIA Custody by the International Committee of the Red Cross 43 pp., February 2007

    Press release and contact information

    We need to get to the bottom of what happened-and why-so we make sure it never happens again.

    We think time and elections will cleanse our fallen world but they will not. Since November, George W. Bush and his administration have seemed to be rushing away from us at accelerating speed, a dark comet hurtling toward the ends of the universe. The phrase "War on Terror"-the signal slogan of that administration, so cherished by the man who took pride in proclaiming that he was "a wartime president"-has acquired in its pronouncement a permanent pair of quotation marks, suggesting something questionable, something mildly embarrassing: something past. And yet the decisions that that president made, especially the monumental decisions taken after the attacks of September 11, 2001-decisions about rendition, surveillance, interrogation-lie strewn about us still, unclaimed and unburied, like corpses freshly dead.

    How should we begin to talk about this? Perhaps with a story. Stories come to us newborn, announcing their intent: Once upon a time... In the beginning... From such signs we learn how to listen to what will come. Consider:

    I woke up, naked, strapped to a bed, in a very white room. The room measured approximately 4m x 4m [13 feet by 13 feet]. The room had three solid walls, with the fourth wall consisting of metal bars separating it from a larger room. I am not sure how long I remained in the bed....

    http://www.nybooks.com/articles/22530


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    Sans préjuger des chances de succès de la stratégie afghane définie par Obama, Juan Cole s'inquiète de percevoir dans les justifications avancées par le président une réminiscence de la « théorie des dominos », en vogue dans les cercles politiques américains durant les années 1960, qui justifiait l'intervention au Vietnam par le risque de voir tomber les uns après les autres au mains des communistes les Etats de la péninsule asiatique. Dans cette nouvelle version, Al Qaida et ses alliés talibans représenteraient une force capable de conquérir Kaboul, puis de renverser le régime pakistanais à partir de ses bases des zones tribales. Tout cela est fort excessif, juge Cole, qui rappelle que le secrétaire à la défense Gates ne croit pas non plus à ce scénario. Certes, les tribus pachtounes en révolte ont une longue histoire de querelles et de lutte contre le pouvoir central, mais la disproportion des forces est telle qu'ils n'ont aucune chance de parvenir à s'en emparer, estime Cole, qui rappelle que, tant en Afghanistan qu'au Pakistan, si une majorité de la population se déclare opposée aux talibans, ils ne sont qu'une minorité à penser qu'ils représentent une menace réelle. Quel risque y aurait-il à surestimer l'adversaire ? En commettant une erreur d'analyse de ce conflit, Obama risque de s'engager obstinément dans une entreprise inutile et condamnée, juge Juan Cole.

    Que le President Barack Obama agisse ou non correctement en Afghanistan, les raisons qu'il a avancées pour justifier son action ce vendredi sont presque certainement erronées. Obama nous a présenté une version du 21ème siècle de la théorie des dominos. En Afghanistan, les États-Unis ne combattent pas principalement contre « Al Quaida », contrairement à ce que le président a dit. En incriminant Al-Qaida pour tout, Obama a rompu avec sa promesse de campagne de tenir un langage clair et il retombe dans les invraisemblables théories de la conspiration et des croques-mitaines, dans le style de Bush.

    Obama se rend compte qu'après sept ans de conflit en Afghanistan, le peuple américain commence à être lassé. Environ 51 pour cent des Américains s'opposent à cette guerre, et ce nombre atteint 64 pour cent chez les démocrates. Le président se lance donc dans une escalade malgré une importante opposition dans le pays, en particulier dans son propre parti, au moment où les électeurs sont inquiets à l'idée de dépenser des milliards de dollars de plus à l'étranger, alors que l'économie américaine est en grave difficulté.

    http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2622


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  • « (…) Israël est-il un personnage reconnaissable seulement à ses muscles et à ses viscères ou bien l'incarnation d'un destin? D'un côté, il semble qu'il s'agisse seulement d'un personnage aux gants de boxe, d' un Pygmée armé en Hercule, d'un faucon auquel vingt siècles d'absence au monde ont désappris l'Histoire, d'un Cyclope monté sur un bulldozer, d'un nain sous une cuirasse trop lourde à porter, d'un enfant amusé par sa foudre, d'un infirme titubant parmi des éclairs et des fulminations dont il ne sait que faire. Mais, en réalité, Israël est tellement un destin et seulement un destin que ce peuple semble caricaturer l'effigie de la fatalité qu'il incarne. Quelle silhouette digne de la plume d'un Cervantès ou d'un Shakespeare qu'une nation réduite à l'errance, quel symbole en marche qu'un peuple dont le tragique illustre l'orgueil, la solitude et l'irréductible singularité d'un destin!  (…) »

    « Peut-être la chance d'Israël est-elle d'avoir d'ores et déjà pris rendez-vous avec son destin de martyr de la condition humaine. Quel sera le second rendez-vous de cette nation avec son personnage en chair et en os sur cette terre? Naîtra-t-il un prophète qui demandera à l'Histoire : "Pourquoi ne peux-tu ni t'incarner, ni t'envoler ? Vois, toutes se dandinent sur le sol, toutes agitent leurs ailes inutiles. Ni l'errance ne suffit à leur fourrage, ni le ciel ne leur permet de prendre leur vol. Mais toi seul, Israël, tu perds ton ciel à vagabonder sur la terre ; et quand tu retrouves ta terre, tu n'entends plus la voix de tes prophètes. Pourquoi les as-tu mis à mort ? Serait-ce que ni au ciel, ni sur la terre tu ne peux vivre ?"

    Peut-être est-ce cela, les retrouvailles d'Israël avec son destin : celui de donner à l'errance de tous les peuples et de toutes les nations leur premier témoin de l'exilé universel qu'on appelle l'humanité. »

     

    Lire le texte en son entier :

    http://pagesperso-orange.fr/aline.dedieguez/tstmagic/1024/tstmagic/moyen_orient/gaza.htm


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  • A peine nommé par Obama, le nouveau directeur du National Intelligence Council, Charles Freeman, a dû se retirer. A cause des lobbies pro-israéliens qui avaient lancé une campagne contre lui.

    Quand la Maison Blanche de Barack Obama a exigé de Charles Freeman qu’il se retire le 10 mars de son nouveau poste de Directeur du National Intelligence Council (NIC), les lobbys pro-israéliens ont remporté une importante victoire qui en dit long sur la politique du nouveau président américain au Moyen-Orient.

    Le NIC collecte et analyse pour le président les informations venant de seize agences de renseignement. Il prépare aussi le National Intelligence Estimate (Rapport national du renseignement) et son directeur occupe donc une fonction clé. Mais Charles Freeman représentait un gros problème pour les amis américains de la droite israélienne. Et, dès que sa nomination a été rendue publique, les lobbies pro-israéliens ont commencé à s’agiter.

    http://www.bakchich.info/Obama-ligote-au-Proche-Orient.html

     


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    "De Durban I à Durban II : Empêcher l'antisémitisme venimeux" Alfred H. Moses (Août 2008)

     

    Durban I : Une haine éhontée des Juifs

    Pour comprendre le sinistre présage de ce qu'il est convenu d'appeler Durban II - quoiqu'il soit prévu que la conférence se tienne à Genève - et les possibilités de meilleurs résultats que ceux de Durban I, il est nécessaire de revenir sur cette dernière conférence. Annoncée, il y a sept ans, comme une Conférence Mondiale contre le Racisme, la Discrimination Raciale, la Xénophobie et l'Intolérance y Afférant, elle se transforma rapidement en une nouvelle version du "Mystère de la Passion", avec le peuple palestinien dans le rôle de la victime et Israël dans celui du crucificateur. De retour aux Etats-Unis, le défunt sénateur, Tom Lantos, membre de la délégation américaine à Durban, fit le commentaire suivant, lors d'une rencontre avec l'American Jewish Committee : « Pour moi qui ai eu une expérience directe des horreurs de l'Holocauste, ce fut la manifestation de haine des Juifs, la plus abominable et la plus éhontée que j'aie connue depuis l'époque nazi.

    Les pires moments de haine ont eu lieu au cours d'un Forum des ONG qui dura huit jours dans un grand stade de cricket, et auquel participèrent six mille représentants de près de 2000 ONG. Parallèlement au harcèlement anti-juif, il y eut des attaques contre la mondialisation, décrites plus tard par le président de la conférence - le ministre sud-africain des Affaires étrangères - comme ayant

    « rendu précaires les économies des pays affectés du terrible héritage de l'esclavage et du colonialisme, qui avaient bénéficié aux seuls pays développés... et avait laissé dans son sillage une pauvreté déshumanisante absolue, une marginalisation économique, une exclusion sociale et du sous-développement. ».

    Le jour de l'ouverture de la conférence, le secrétaire de l'ONU à l'époque, Kofi Annan, s'adressa à une table ronde de quatorze chefs d'Etats et de gouvernements, dont dix originaires d'Afrique, deux de petits pays anciennement communistes, originaires d'Europe - Lettonie et Bosnie-Herzégovine - et ceux de Cuba et de Palestine, Fidel Castro et Yasser Arafat. Outre Annan, la seule autre personnalité qui s'adressa à la table ronde fut le président de l'Union Sud-Africaine, Thabo Mbeki. Cette constellation de hauts dirigeants donna presque exclusivement le ton à la conférence. Elle montrait qui était là, c'est-à-dire, l'Afrique, Castro et Arafat, et - plus important - qui n'y était pas, c'est-à-dire, la majeure partie des dirigeants du monde.

     

    http://www.debriefing.org/26902.html

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    "The Case for Big Government" by Jeff Madrick - Princeton University Press, 205 pp., $22.95

     

    Jeff Madrick's The Case for Big Government arrives when one might imagine that Wall Street has made the case quite persuasively on its own. By mid-February, the Federal Reserve's once-gargantuan $29 billion rescue of Bear Stearns had been dwarfed not just by the government's hotly debated $700 billion "bailout bill" last fall, or even President Obama's nearly $800 billion stimulus package, but far more stunningly by the $7.6 trillion the Fed and Treasury had by the beginning of 2009 already pledged to contain the ever-widening collapse of the economy, and the additional sum of up to $2 trillion that the new administration said it would raise from public and private sources to rescue banks. Governments from London to Beijing have meanwhile rushed to provide vast sums to their own capital markets.

    These figures are mind-numbing to voters-and to sophisticated investors and economists as well, and for good reason: fifty years ago the United States spent what in today's dollars would amount to only $115 billion on the Marshall Plan to reconstruct all of Western Europe; the 1980s savings and loans bailout-at the time the largest financial rescue operation since the Great Depression-cost taxpayers a mere $130 billion. But while bailing out the financial system should urgently concern us, Madrick argues, what is fundamentally needed is a different conception of the role of government.

     

    http://www.nybooks.com/articles/22390


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    De nombreux analystes et observateurs avertis de la conjoncture géopolitique mondiale actuelle s'accordent pour penser que la crise financière qui secoue les économies des pays riches risque de dégénérer en violentes explosions sociales. C'est du moins le résultat des travaux d'un groupe d'experts européens du LEAP/Europe 2020. Ceux-ci pensent que «la crise entrera, au quatrième trimestre 2009, dans une phase de "dislocation géopolitique mondiale" et prévoient un "sauve-qui-peut généralisé" dans les pays frappés par la crise. Cette débandade se conclurait ensuite par des logiques d'affrontements, autrement dit, par des semi-guerres civiles». Selon ces chercheurs les pays dans lesquels circulent librement de grandes quantités d'armes à feu tels que les États-Unis et les pays latino-américains se présenteraient comme étant les plus vulnérables.

     

    D'autres estiment que la récession va affaiblir considérablement les États-Unis et les rendre encore plus dépendants des économies émergentes et en transition comme celles de la Chine , de l'Inde et du Brésil.

     

    Compte tenu de ce contexte difficile il est vraisemblable de penser que la seule façon pour l'Empire américain de maintenir sa puissance hégémonique planétaire est de préparer un plan de guerre propre à mobiliser toute l'économie mondiale. Les guerres «irrégulières» de l'Afghanistan et de l'Irak n'ont pas apporté tous les dividendes espérés. L'unanimité qui a entouré leur déclenchement en Occident commence à se fracturer et des dates butoirs pour la mise en opération de plans de retrait des troupes sont déjà fixées. Il faut maintenant envisager sérieusement un conflit de grande ampleur et une guerre conventionnelle opposant le monde occidental et le monde musulman semble, pour les stratèges aguerris, une option prometteuse dans la mesure où elle est bien justifiée et préparée selon les règles de l'art. C'est ce qui explique peut-être le fait que les USA n'aient pas encore décidé de lancer la guerre atomique contre l'Iran qu'ils ont soigneusement préparée au cours des dernières années.

     

    http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=12533


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    La tourmente financière et économique mondiale actuelle aura certainement de graves conséquences dans d'autres domaines. En effet, ses retombées géopolitiques pourraient être bien plus graves que ce qui communément reconnu, et c'est un élément qui ne peut être négligé, ni par les hommes d'État, ni par les analystes.

    Certains chercheurs estiment souvent que la politique et l'économie sont en quelque sorte séparées. Cette vision est profondément erronée, car la politique et l'économie sont étroitement liées. En réalité, le pouvoir politique et la prospérité économique se développent mutuellement. De même, les difficultés économiques tendent le plus souvent à amener des problèmes politiques, et l'inverse est aussi vrai.

    Par conséquent, il est passablement raisonnable de soutenir que cette crise financière aura un impact majeur sur l'équilibre des forces du système international. Certains pays (dont les grandes puissances) pourraient redéfinir leurs priorités. D'autres pays sont dans une situation si désespérée qu'ils pourraient avoir à réajuster considérablement leurs politiques.

    Prenons le cas des États-Unis. Après la fin de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Guerre Froide">la Guerre Froide</st1:PersonName>, les États-Unis avaient l'intention d'établir une ère unipolaire, dans laquelle leur position hégémonique resterait sans rival (le fameux « Project for a New American Century »). Washington a cependant dû faire face à plusieurs mésaventures et défis, comme la montée des autres grandes puissances (Chine et Russie), la prolifération des régimes opposés aux États-Unis (Iran, Venezuela) ainsi que les bourbiers militaires (Irak et Afghanistan). Ainsi, la position des États-Unis pourrait être affaiblie à la suite de la crise financière.

     

    Lire la suite :

    http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=12415


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    Three of the most pressing national security issues facing the Obama administration-nuclear proliferation, the war in Iraq , and the deteriorating situation in Afghanistan —have one element in common: Iran .[1] The Islamic Republic has made startling progress over the past few years in its nuclear program. Setting aside recent, misleading reports that Iran already has enough nuclear fuel to build a weapon, the reality is that Tehran now has five thousand centrifuges for enriching uranium and is steadily moving toward achieving the capability to build nuclear bombs.[2] Having the capacity to build a nuclear weapon is not the same thing as having one, and having a large stock of low-enriched uranium is not the same as having the highly enriched uranium necessary for a bomb. But the Obama administration cannot postpone dealing with the nuclear situation in Iran , as President Bush did.

    Iran is closely implicated in the conflicts in Iraq and Afghanistan as well. Iran 's influence in Iraq is well known. As Michael Massing has reported in these pages:

    The SIIC [Supreme Islamic Iraqi Council], the main government party, was founded in Iran and remains so close to Tehran that many Iraqis shun it for having a "Persian taint." Iran is erecting mosques and power plants in the Shiite south and investing heavily in construction and communications in the Kurdish north.[3]

    But Iran also has critical interests in Afghanistan , its neighbor to the east, where it has long opposed the Taliban and is concerned to avoid the chaos that would result from the fall of the increasingly threatened Karzai government. The Iranian government places a high priority on defeating al-Qaeda and the Taliban - extremist Sunni groups which it views as direct threats to Iran's Shiites- as well as on reducing Afghanistan's rampant drug trade.

     

    http://www.nybooks.com/articles/22271


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