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    Le vide politique interne ravive le spectre de la guerre civile. Le roi Abdallah d'Arabie saoudite et le président égyptien Hosni Moubarak se réunissent mercredi à Charm el-Cheikh pour discuter de la crise qui sévit au Liban, sans président depuis le 24 novembre. Pendant que les discussions se poursuivent à l'extérieur du pays, les différents clans se livrent à une course à l'armement.

    Appuyés au balcon du premier étage de ce petit immeuble, décoré de l'enseigne «Secure Plus», une dizaine de jeunes Libanais en blue-jeans et tee-shirts scrutent nerveusement du regard les passants. La tension est palpable. «Circulez, y'a rien a voir...», grogne l'un d'eux.

    Les drapeaux bleus du parti de Saad Hariri, leader sunnite de la majorité parlementaire trahissent pourtant l'affiliation politique de cette société de gardiennage, implantée au cœur de Ras al-Nabah, un quartier mixte de Beyrouth, théâtre de récents accrochages entre chiites et sunnites. «On est sur nos gardes. On a renforcé nos effectifs. En cas d'attaque du clan opposé, on ne restera pas les bras croisés...», finit par reconnaître Saad Mansour, un des chefs de Secure Plus, au détour de la cage d'escalier. En février, ce sont ses chebab (ses «jeunes»), dit-il, qui ont bataillé contre des partisans du Amal et du Hezbollah, partis chiites de l'opposition. Jusqu'ici, les différends intercommunautaires se limitaient à des accrochages verbaux. Mais dans un Liban sans président, les coups de feu tirés des deux côtés illustrent un problème profond qui ravive aujourd'hui le spectre de la guerre civile : celui du réarmement des milices et de la multiplication des sociétés de sécurité privées qui servent de paravents à certains partis politiques.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    http://www.lefigaro.fr/international/2008/04/09/01003-20080409ARTFIG00004-au-liban-les-clans-chiites-et-sunnites-se-rearment.php

     


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    La justice turque ouvre la voie à une possible interdiction de l'AKP

     

    L'épreuve de force est engagée au sommet de l'Etat turc. Moins d'un an après la nouvelle victoire triomphale, dans les urnes, du Parti de la justice et du développement (AKP, islamiste modéré et pro-européen), avec 46,6 % des suffrages, c'est devant les tribunaux, bastion de l'idéologie kémaliste, que la légitimité du parti est contestée.

    Lundi 31 mars, les onze juges de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Cour" w:st="on">la Cour</st1:PersonName> constitutionnelle ont décidé, à l'unanimité, d'ouvrir une enquête en vue de l'interdiction de l'AKP, estimant recevable la requête du procureur de <st1:PersonName ProductID="la Cour" w:st="on">la Cour</st1:PersonName> de cassation. Ce dernier, Abdurrahman Yalçinkaya, avait déposé, le 14 mars, une plainte assortie d'un réquisitoire incendiaire de 162 pages contre le parti au pouvoir, accusé de se livrer à des "activités antilaïques" et de remettre en cause les fondements de <st1:PersonName ProductID="la République." w:st="on">la République.</st1:PersonName>

    <st1:PersonName ProductID="la République." w:st="on"></st1:PersonName>Cette décision de la justice, qualifiée de "hara-kiri judiciaire" par l'éditorialiste Cengiz Candar, fragilise le gouvernement. Elle fait aussi craindre une longue période d'instabilité politique et économique en Turquie, car la procédure pourrait durer près d'un an avant d'aboutir à un verdict. L'AKP devra présenter sa défense d'ici un mois.

     

    http://www.lemonde.fr/europe/article/2008/04/01/la-justice-turque-ouvre-la-voie-a-une-possible-interdiction-de-l-akp_1029614_3214.html#ens_id=1023217


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    Arnold Schwarzenegger fait taire Clint Eastwood, trop écolo à son goût...

     

    Arnold Schwarzenegger, gouverneur de Californie, n'aime pas trop qu'on lui tienne tête... Pour preuve, il vient de virer son bon-frère Bobby Shriver ainsi que l'acteur et réalisateur Clint Eastwood de la commission sur les parcs californiens !

    Eastwood tout comme Bobby Shriver, s'opposent à la construction d'une route à péage dans un parc du sud de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Californie">la Californie</st1:PersonName>, du côté de San Diego. Un endroit jusque là assez préservé de toute construction...

    Très attaché à l'environnement - Clint Eastwood vit à Carmel, ville réputée pour vouloir garder son environnement intact -, l'acteur vient donc de s'attirer les foudres de Terminator...

    A moins que Schwarzenegger n'ait une dent contre celui qui, a 77 ans, s'apprête à tourner un nouveau film...


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    "Les Utopies sont les vérités de demain"

    « Et pourquoi l'ONU, qui n'est pas encore tout à fait morte, ne se donnerait-elle pas un coup de fouet en quittant New York pour Jérusalem ? La Charte n'assigne aucune adresse en particulier à l'Organisation. Une résolution de l'Assemblée générale y suffirait. Dans la Ville trois sainte, à mi-chemin de l'Orient et de l'Occident, qu'elle sanctuariserait par sa présence, elle serait à pied d'œuvre, au pied du mur, soustraite à l'emprise exclusive du New York Times sur les délégués et à la tentation des phrases creuses. J'en avais fait la suggestion dans Le Monde - plus réaliste qu'elle n'en a l'air. Jacques Derrida s'en était convaincu. L'emplacement existe déjà : à gauche d'Hebron Road, quand on sort de Jérusalem, dans le quartier Armon Anatzvi, où l'Organisation a déjà une base. Cela assurerait autant la sécurité d'Israël (qui prendrait le  risque de s'attaquer au foyer, au cerveau de la planète tout entière ?) que celle des Palestiniens. » Régis DEBRAY - février 2008

    « On sait que la SDN n'est pas tout à fait morte, Dieu merci ; et que, dans une prochaine session à Genève, sa commission des mandats examinera les projets relatifs au statut de la Palestine. Terre sainte et Société des Nations : comment n'a-t-on pas compris, il y vingt ans, que pour constituer à la SDN une autorité durable parmi les hommes, il fallait situer à sa spiritualité un centre d'élection sur la surface du globe, lui « composer un lieu », comme on fait quand on médite pour se maintenir en présence de Dieu. Car la spiritualité de la SDN ne devrait pas être la simple somme de tous les égoïsmes nationaux admis à y participer ni le simulacre d'un arc-en-ciel syncrétiste, mais se concentrer sur une ville réelle, historique, la Ville sainte, al-Qods, Jérusalem, visio pacis, selon l'étymologie classique.(...) Dominant notre horizon terrestre, si sombre en ce moment, la Ville sainte, Jérusalem, éclaire de plus en plus, comme la Kibla, la direction où doivent converger toutes les prières, se rassembler toutes les bonnes volontés ; car cette ville, aujourd'hui ensanglantée par la haine, est le lieu d'élection d'où aucune race, aucune classe, ne devrait être exclue. » Louis Massignon - Temps présent - Septembre 1938

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    http://www.facebook.com/group.php?gid=22781998560&ref=mf

     


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    « Il faut un vote sur l'Afghanistan » Le Parisien, vendredi 28 mars 2008.

     

    Le Parisien : Etes-vous favorable au renforcement des troupes françaises engagées en Afghanistan ? Jean-Pierre Chevènement. Non. Je suis d'ailleurs surpris car l'annonce du chef de l'Etat est contradictoire avec les déclarations du candidat Sarkozy durant la campagne présidentielle. Le 26 avril 2007, il affirmait sur France 2 : « La présence à long terme des troupes françaises à cet endroit du monde ne me semble pas décisive. » J'ajoute que cette annonce a été faite devant le Parlement britannique, les parlementaires français étant pour le moment frustrés d'un débat tout à fait légitime.

    Craignez-vous un enlisement du conflit ?

    Il est malheureusement avéré. L'invasion de l'Irak, dégénérant en conflit de civilisations, a pollué l'intervention en Afghanistan. Il n'y a aucune solution politique et militaire en vue. L'engagement de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> sur un théâtre d'opérations aussi lointain, alors que le cadre général de la mission, ses objectifs, son calendrier ne sont pas bien fixés, est dangereux. Quatorze soldats français sont déjà morts : on peut doubler les effectifs et doubler le nombre de victimes. Sans compter les risques pour nos intérêts de sécurité en France même.

     

    http://www.chevenement.fr/Entretien-de-Jean-Pierre-Chevenement-au-Parisien-Il-faut-un-vote-sur-l-Afghanistan-_a585.html?preaction=nl&id=3345999&idnl=33303&


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    "Retirer <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> de l'Otan, outil américain d'agression et de guerre"

     

    Répondant aux exigences répétées de Georges Bush, Nicolas Sarkozy a décidé unilatéralement et sans consultation  préalable du Parlement, d'envoyer 1000 militaires français en Afghanistan, lesquels viendraient s'ajouter aux 1900 qui déjà combattent le peuple Afghan dans une guerre américaine illégitime, sous les ordres directs de l'Administration des Etats-Unis qui contrôle l'Otan globalement.

    En s'installant dans cette logique de guerre, Monsieur Sarkozy confirme qu'il n'est que le Président d'une République Française qui, sous son influence, s'enfonce toujours davantage dans  l'engrenage de la souveraineté limitée inhérente au carcan euro-atlantiste. Sous sa pratique d'un pouvoir personnel apparent, la réalité est une fuite en avant dans l'approfondissement de la vassalisation de <st1:PersonName ProductID="la France. L" w:st="on">la France. L</st1:PersonName> 'armée française est en passe de devenir une structure supplétive de la politique d'agression et de guerre de l'impérialisme américain. Face à celle-ci, une politique étrangère conforme à l'intérêt national, nécessiterait au contraire, une volonté d'endiguement de la menace américaine et de défense de la paix mondiale, dans le respect du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes.

     

    www.comite-valmy.org

     


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  • COMMUNIQUE DE PRESSE de Jacques MYARD - Député UMP

     

    Président du Cercle Nation et République

     

    L'annonce du Président de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la R←publique" w:st="on">la République</st1:PersonName> à Londres de renforcer le dispositif militaire en Afghanistan par l'envoi de 1000 hommes supplémentaires ne peut que susciter des doutes sérieux et de fortes interrogations.

    Des doutes sérieux car il n'y a pas de solution militaire en Afghanistan. Plus les forces étrangères se substitueront aux forces afghanes, plus elles renforceront la rébellion talibanique et s'alièneront le soutien des populations. C'est une loi de l'histoire particulièrement avérée en Afghanistan. Si les forces de l'OTAN doivent concourir à mettre sur pied une armée afghane – il est regrettable que l'aide économique internationale se fasse rare – elles ne doivent pas se substituer à leur combat dans ce qui apparaît aujourd'hui comme un véritable guêpier.

    De fortes interrogations : cette décision apparaît à l'évidence comme un alignement atlantiste sur les positions américaines alors même que la politique étrangère de Washington est un échec quasi-total. <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">La France</st1:PersonName> n'a rien à gagner dans un tel alignement. Elle doit plus que jamais conserver son indépendance diplomatique et militaire. Son retour annoncé par certains dans l'organisation intégrée de l'OTAN serait une faute sans appel.

    En tout état de cause, cette réorientation de la politique étrangère française commande impérativement un débat au Parlement, afin que les Français et le Président de <st1:PersonName ProductID="la R←publique" w:st="on">la République</st1:PersonName> lui-même connaisse les réserves du Parlement, voire son opposition à cette inflexion radicale de la politique étrangère française, laquelle n'a pas été débattue lors de la campagne présidentielle.

     


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    Mgr Michel Sabbah, patriarche latin de Jérusalem, devait présenter, mercredi 19 mars, au Vatican, la lettre de démission de ses fonctions, atteint par la limite d'âge. Son coadjuteur depuis deux ans, Mgr Fouad Twal, d'origine jordanienne, lui succédera. Mgr Sabbah aura été le premier Palestinien nommé à cette fonction en 1987.

    Croyez-vous toujours à un accord de paix entre Israéliens et Palestiniens ?

    Il faut trouver un accord pour donner à chacun tout ce qui lui est dû. Israël veut la sécurité et la paix, les Palestiniens veulent leur indépendance et leur sécurité. Pour des raisons idéologiques et politiques, il y a toujours des oppositions, une peur de la paix qui, pour moi, reste le principal obstacle. En Israël, la paix est considérée comme un risque. Ce pays estime que ce n'est pas le moment de le prendre, car cela l'exposera en permettant aux Palestiniens de devenir plus forts et de développer leurs moyens de résister. C'est la raison pour laquelle les Israéliens ont peur de la paix. Mais la peur ne peut pas permettre, ni à une personne ni à un peuple, de vivre sa vie pleinement.

     

    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2008/03/19/mgr-sabbah-israel-considere-encore-la-paix-comme-un-risque_1024933_3218.html#ens_id=891944

     


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    « L'archevêque irakien kidnappé est mort »

     

    Le corps de Mgr Rahou, enlevé le 29 février à Mossoul, a été retrouvé jeudi.

    Le 27 février dernier, à Mossoul en Irak, des hommes armées surgissent à la sortie de la messe, abattent les trois gardes du corps de l'archevêque chaldéen de Mossoul, Faraj Rahou, et kidnappent le prélat. L'archevêque auxiliaire de Bagdad, Mgr Shlemon Warduni, a annoncé jeudi que son corps avait été retrouvé sur des indications fournies par téléphone par les ravisseurs, mais que les raisons de sa mort n'étaient pas encore connues. Selon un médecin de la morgue de Mossoul, le corps de l'archevêque ne présentait pas de traces de balles.

    Né en décembre <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:metricconverter w:st="on" ProductID="1942, l">1942, l</st1:metricconverter>'archevêque était le plus jeune d'une famille de quatre garçons. Il a grandi à Mossoul et a commencé ses études de théologie à Bagdad en 1960. Il a étudié également pendant deux ans au Vatican, avant d'être nommé archevêque de Mossoul en 1976.

     

    http://www.lefigaro.fr/international/2008/03/13/01003-20080313ARTFIG00630-l-archeveque-irakien-kidnappe-est-mort.php

     


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  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 

    « Boycotter Israël ou l'écouter ? » par Salah Guemriche

     

    « Je ne pense pas qu'un Etat qui maintient une occupation, commettant quotidiennement des crimes contre des civils, mérite d'être invité à quelque semaine culturelle que ce soit." Celui qui écrit ces lignes n'est ni l'Algérien Sansal ni le Libanais Maalouf, encore moins l'auteur de cette tribune, mais un Israélien, un juif israélien, grand poète devant l'Eternel : Aharon Shabtaï.

    Ce boycottage, plus éloquent et plus intrépide que celui décrété du fond de leurs palais ou du haut de leurs chaires par nos prescripteurs arabes, est soutenu par des citoyens d'Israël, et non des moindres, à l'exemple de Benny Ziffer, le rédacteur en chef du supplément littéraire de Haaretz... Lesdits prescripteurs, quant à eux, nous assurent que leur appel au boycottage est dicté par la seule volonté de signifier à <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> que la présence d'Israël au Salon du livre de Paris, comme à <st1:PersonName ProductID="la Fiera" w:st="on">la Fiera</st1:PersonName> del libro de Turin, est l'expression d'un déni, pire : de la commémoration d'un déni, celui de l'injustice faite depuis soixante ans au peuple palestinien.

    Pour ne remonter qu'aux dernières décennies, qui a osé traiter les responsables israéliens de "clique sans morale de hors-la-loi corrompus, sourds à la fois à leurs concitoyens et à leurs ennemis" ? Et qui a dit : "Il ne s'agit plus de libérer les territoires occupés, mais de libérer Israël des territoires occupés" ? Ce ne sont ni des historiens arabes ni des antisionistes notoires, mais bel et bien des intellectuels israéliens : feu Yechayahou Leibovitz et Avraham Burg, ancien président de <st1:PersonName ProductID="la Knesset" w:st="on">la Knesset</st1:PersonName> ! Ce sont, entre autres, des hommes de cette trempe que certains ont l'outrecuidance de nous interdire de rencontrer, de découvrir ou simplement d'approcher !

     

    http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/03/13/boycotter-israel-ou-l-ecouter-par-salah-guemriche_1022467_3232.html

     


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    Débat avec cinq écrivains anticolonialistes israéliens :

     

    Amira Hass, Yael Lerer, Amnon Raz Krakotzkine, Michel Warschawski et Jamal Zahalka.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    SAMEDI 15 MARS

     

    DE 14H À 17H à Sciences Po

    27 rue St-Guillaume, 75007 Paris.

     

    Organisé par l'UJFP,<?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la CCIPPP" w:st="on">la CCIPPP</st1:PersonName> et Adala.

     

    Inscription obligatoire : inscription15mars@gmail.com

     

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    Les manifestations de centaines de moines de grands monastères de Lhassa dans les rues de la capitale tibétaine, lundi 10 et mardi 11 mars, représentent un sérieux motif d'inquiétude pour le régime chinois. Pékin redoute en effet par-dessus tout que la période pré-olympique ne fournisse le prétexte à ses adversaires d'attirer l'attention sur le manque de respect des droits de l'homme en République populaire.

    Les incidents de ces derniers jours sont sans précédent depuis 1989, année où fut décrétée la loi martiale dans Lhassa, la capitale de la "Région autonome du Tibet", après plusieurs jours de violentes manifestations. Lundi, de 300 à 400 moines du grand monastère de Drepung, situé à moins d'une dizaine de kilomètres du centre-ville, ont défilé dans les rues pour finir par s'asseoir en un groupe compact dans une artère de la ville.

    Mardi, après l'arrestation de certains d'entre eux, plus d'un demi-millier de moines ont de nouveau organisé une manifestation, demandant la libération de leurs "frères" appréhendés la veille. Cette deuxième journée a été la plus violente, les forces de sécurité dispersant les manifestants en tirant des grenades lacrymogènes.

     

    http://www.lemonde.fr/archives/article/2008/03/13/au-tibet-des-moines-ont-defie-le-regime-chinois-au-coeur-de-lhassa_1022402_0.html

     


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