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    La sotériologie démocratique et "l'instinct de mort" de l'Europe

     

    Un décryptage de l'inconscient mythologique de l'Histoire

     

    1 - L'idole et ses Narcisse

    La mère de la philosophie s'appelle le questionnement et sa grand-mère l'étonnement. Puis la troisième génération cache la lumière de la question sous le boisseau de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la réponse. Le" w:st="on">la réponse. Le</st1:PersonName> géomètre, dit Aristote, est légitimé de ne plus s'étonner de l'incommensurabilité de l'hypoténuse, puisque le théorème de Pythagore a résolu <st1:PersonName ProductID="la question. Mais" w:st="on">la question. Mais</st1:PersonName> si la stupéfaction du philosophe cessait avec Euclide ou Archimède, la physique moderne ne se serait peut-être pas engagée sur le territoire miné de la relativité générale. L'ébahissement philosophique moderne bénéficie de circonstances politiques favorables à l'ahurissement de cette discipline du fait que la mondialisation de l'Histoire rend universelle la question la plus centrale de la discipline socratique, celle de savoir pourquoi le cerveau humain sécrète des dieux, c'est-à-dire des idoles qui lui ont longtemps servi de guides tour à tour bienveillants et cruels.

    De nos jours, peut-être Freud observerait-il l'humanité réfléchie dans les miroirs que lui tendent ses théologies; et sans doute l'auteur de L'avenir d'une illusion tenterait-il de comprendre la psychophysiologie d'un personnage politique construit en décalque des épreuves sanglantes que les siècles ont infligées à sa créature, de sorte que la science historique deviendra un observateur privilégié de l'enclume sur laquelle l'encéphale d'une humanité scindée entre le réel et le songe s'est forgé. Car enfin, quels que soient sa nature et ses apanages, une divinité se présente toujours et en tous lieux sous les traits d'un souverain plus ou moins intraitable ou accommodant; et, de siècle en siècle, ses sujets tentent de lui rendre <st1:PersonName ProductID="la pareille. Mais" w:st="on">la pareille. Mais</st1:PersonName> jamais une divinité ne se présente sous les traits d'un particulier qui s'adresserait d'égal à égal à l'un de ses semblables aux fins de lui faire valoir ses prérogatives, ses exigences et ses droits. L'idole est donc un personnage collectif par nature ; et c'est à ce titre qu'elle négocie l'étendue de ses pouvoirs avec des interlocuteurs inégalement déterminés à lui céder ou à lui tenir tête.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    Lire l'introduction et l'article en son entier :

    http://pagesperso-orange.fr/aline.dedieguez/tstmagic/1024/tstmagic/laicite/instinct.htm


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    « La diplomatie américaine et la religion ».

     

    A propos de Dieu, l'Amérique et le monde de Mme Madeleine Albright, ex-ministre des affaires étrangères des Etats-Unis.

     

    Au Professeur Emmanuel LOUISE-ALEXANDRINE qui a bien voulu me signaler cet ouvrage.

    Dans mon texte précédent - Les rêves et les chaînes, M. Obama ou la fin de l'illusion - j'ai souligné que l'échec inéluctable du sommet des vingt du 15 novembre à New-York - il a déjà renoncé à l'ambition de détrôner le dollar - ne sera pas définitif en ce sens qu'il fera changer de direction à l'histoire parallèle de la pensée et de la politique ; il est évident, disais-je, que le destin de la politique de la planète passera par l'ascension de la Chine , du Japon, de l'Inde, de la Russie , de l'Indonésie, du Mexique, de l'Argentine, du Brésil, du monde arabe, de la Corée et de l'Afrique du Sud et que la perpétuation du pelotonnement des Etats européens dans le giron de l'OTAN renverrait à l'agonie du Vieux Monde dans le provincialisme des décadences.(...)

    A la lumière de Dieu , l'Amérique et le monde (éditions Salvator 2008), de Mme Madeleine Albright, ancienne ministre des affaires étrangères des Etats-Unis, j'ai tenté d'expliquer les dessous théologiques de l'expansion de l'empire américain. On remarquera que ce titre exprime une hiérarchie. Le "Très Haut" dépasse l'Amérique d'une courte tête, mais "le monde" se place au dernier rang, parce qu'il fait l'objet d'une gestion commune de Dieu et de sa fille.

    Cet inconscient théologique de la politique est-il analysable? Qu'est-ce que le "coup de l'ange" qui arme une démocratie messianisée à l'école de ses idéalités sacralisées?

     

    http://pagesperso-orange.fr/aline.dedieguez/tstmagic/1024/tstmagic/laicite/albright.htm

     


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    A lire absolument : Texte très important  !

     

    Les rêves et les chaînes

    M. Obama ou la fin de l'illusion

     

    Quel prodige que l'histoire veuille bien s'asseoir un instant au chevet de la pensée : Clio a donné rendez-vous à la philosophie, les Etats démocratiques à la dialectique, l'Europe au "Connais-toi" et Socrate à la simianthropologie ! Depuis huit ans, je lutte pour une renaissance cérébrale des classes dirigeantes du Vieux Continent, depuis huit ans, je me heurte à une problématique politique privée de recul anthropologique, depuis huit ans, j'appelle la raison occidentale à ouvrir les yeux sur l'animal scindé entre ses rêves et ses chaînes - et voici que l'histoire redécouvre le réel (.)

    Non, M. Obama ne demandera pas à l'Europe de réapprendre à voler de ses propres ailes, non, M. Obama ne retirera pas gentiment de l'Irak ses séraphins de la Démocratie, non, M. Obama n'expliquera pas au monde que l'arme nucléaire est seulement de prestige et que cette mythologie ne menace en rien la terre d'Israël, mais seulement son hégémonie politique dans la région.

    Oui, comme partout sur la terre, M. Obama installera des bases américaines en Irak, oui, M. Obama tentera de porter le glaive de l'empire jusqu'en Ukraine et en Géorgie sous la sainte tunique de l'Otan, oui, M. Obama défendra l'unité politique de la ville de Jérusalem, oui, M. Obama réarmera son pays au profit de la sainte ambition de l'Amérique de diriger le monde sous la cotte de mailles d'un mythe de la délivrance sur lequel la croix des chrétiens aura été épinglée.

    Mais s'il n'avait pas joué à l'ange Gabriel, s'il n'avait pas feint de croire qu'un prophète proclamé empereur renoncerait à commander les légions, s'il n'avait pas replongé le monde dans le délire universel qui le scinde entre le cynisme et l'utopie, jamais le genre humain n'aurait pris rendez-vous avec lui-même. (.)

     

    Lire la suite :

     http://pagesperso-orange.fr/aline.dedieguez/tstmagic/1024/tstmagic/decodage/Obama.htm


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    Fondation de recherche reconnue d'utilité publique - République, mondialisation, dialogue des civilisations et des nations

     

    La Fondation de recherches Res Publica, reconnue d'utilité publique, mène depuis sa création à la fin de 2005, une intense activité de recherche et de proposition. Elle s'emploie à approfondir les concepts clés de la citoyenneté, leur possible universalisation, à penser aux conséquences des bouleversements en cours, dans le monde comme dans la société française. Le trente-sixième colloque de notre Fondation vient de se tenir, consacré à la politique européenne de l'énergie. D'ores et déjà se prépare une série de trois rencontres consacrées à la crise mondiale et aux profondes réorientations qu'elle exige. Nous remplissons notre rôle de réflexion hors des chemins battus et de proposition, bannissant tout sectarisme.

     

    Soutenez financièrement les travaux de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Fondation Res Publica">la Fondation Res Publica</st1:PersonName> ! Donner à la Fondation ouvre droit à un avantage fiscal équivalent à 66% du montant du don pour les particuliers.

     

    http://www.fondation-res-publica.org/Soutenez-financierement-les-travaux-de-la-Fondation-Res-Publica_a314.html?preaction=nl&id=1547296&idnl=41413&


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    « Qu'est-ce que le génie littéraire? »

     

    1 - La balance à peser le génie littéraire

     

    En <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:metricconverter ProductID="1985, L" w:st="on">1985, L</st1:metricconverter> 'Express publiait un article selon lequel Claude Simon, prix Nobel de littérature, faisait honte aux lettres françaises ; le 20 octobre 2008, Le Monde publiait sous la plume d'un professeur de lycée une analyse de l'écriture de J.M.G. Le Clézio pour conclure à la pauvreté stylistique de cet auteur et pour juger, en conséquence, foncièrement imméritée la distinction suprême dont les académiciens de Stockholm avaient eu le grand tort de l'honorer. Il faut admirer la perfection du moule professoral républicain . Son excellence dans la pesée des copies des élèves dont il garantit la formation lui permet d'appliquer sans frémir des critères scolaires infaillibles à la pesée du génie de Sophocle ou de Shakespeare . A ce titre, Balzac était-il le premier de sa classe? Quant à Ionesco et à Beckett , le critique littéraire irréfutable de l'époque avait jugé sans intérêt Les Chaises et Rhinocéros du premier, En attendant Godot du second.

    Comment juger un grand écrivain sans s'interroger sur la nature et sur la spécificité du génie d'Homère ou de Cervantès, de Sophocle ou de Shakespeare, de Molière ou de Balzac ? Mais s'il n'existe aucun champ de la réflexion plus déserté que celui de la pesée du génie humain en général et du génie littéraire en particulier, sans doute faut-il en attribuer la cause à la difficulté de fabriquer dans nos écoles les plateaux et le fléau de la balance qui pèserait la densité et le poids d'Eschyle, de Molière ou de Swift.

     

    http://pagesperso-orange.fr/aline.dedieguez/tstmagic/1024/tstmagic/actualite/leclezio.htm


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    « La politique est-elle un emploi ou un appel ? »

     

    Helmut Schmidt, Ausser Dienst, eine Bilanz (éd. Siedler, Stuttgart 2008)

     

    Les lecteurs de mon site connaissent ma réflexion sur les fondements éthiques du politique. Dès le 14 septembre 2001, je mettais dans la bouche du Président des Etats-Unis un discours sur la morale des grands Etats, afin de tenter de démontrer que le destin de l'empire américain allait dépendre de l'éthique politique dont témoignerait sa réponse à l'attentat du 11 septembre 2001 contre le World Trade Center de New-York.

    Puis la ruée aveugle du monde entier sur l'Afghanistan, suivie, en 2003, de l'invasion de l'Irak en violation du droit international et sans consultation de l'Assemblée générale des Nations Unies a démontré qu'il ne suffit pas d'armer Lucifer d'une ubiquité moderne du marché du Mal et de lui forger le mythe d'un Terrorisme mondial pour se changer en croisé crédible du commerce planétaire de la sainteté démocratique.
    En ce mois d'octobre 2008, l'immoralité de la politique militaire et monétaire américaine a révélé l'extension de la contamination originelle à la planète . Dans un contexte aussi cancéreux, la parution, à l'âge de quatre-vingt dix ans, de Hors service, un bilan, de M. Helmut Schmidt, ex-Chancelier d'Allemagne, vient à point nommé replacer la réflexion sur l'éthique au cœur de la science politique mondiale. Comme cet ouvrage testamentaire ne ménage pas l'univers fictionnel des Etats-Unis et son emprise sur l'encéphale actuel de l'humanité, il ne semble pas avoir trouvé de Maison d'édition parisienne pour en publier une traduction. Mais il s'agit d'un texte fondateur en ce qu'il démontre qu'une réflexion politique sur l'éthique qui ne s'enracinerait pas dans l'anthropologie critique ne répondrait pas à la situation actuelle du monde. C'est pourquoi M. Helmut Schmidt s'interroge, en politologue moderne, sur le statut de la conscience au titre de la " plus haute instance " . Quelle est la philosophie qui servirait d'assise à cette autorité-là de la conscience?

    Il est rare qu'un grand homme d'Etat du siècle dernier achève sa vie par une réflexion de cette envergure sur l'éthique de demain. Je crois lui rendre hommage à souligner que les progrès des sciences humaines qu'attend le XXIe siècle s'inscriront dans le prolongement de la réflexion encore corsertée par la morale kantienne de M. Helmut Schmidt .

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p><o:p> </o:p>

    http://pagesperso-orange.fr/aline.dedieguez/tstmagic/1024/tstmagic/defis_europe/schmidt.htm


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    Durant cette intense panique boursière dont nul augure économiste ne saurait, à ce jour, prévoir l'issue, on voit se répéter un curieux spectacle : ceux qui étaient, hier encore, les plus ardents défenseurs du libéralisme financier dérégulé ne cessent de faire acte de contrition et de promettre l'entrée dans un cycle vertueux. Mieux vaut tard que jamais, certes.

    Mais la question qui se pose est de savoir si l'on peut vraiment s'en remettre, pour sortir de cette crise, à ceux qui ont conduit notre civilisation, avec tant d'efficacité, de cynisme et de suffisance, droit dans le mur. C'est une question importante, car, si elle n'est pas résolue, les opinions publiques risqueraient fort, sitôt le désenchantement et la récession installés et, comme toujours en pareil cas, de se mettre en recherche d'hommes providentiels. Il ne faut jamais oublier qu'après la crise boursière de 1929 sont venus 1933 et la tragique ascension d'un Hitler. Chacun sait qu'en Europe même, certains s'essaient déjà aux gestes expéditifs qui pourraient rassembler les foules déboussolées.

    Pour éviter la répétition d'un tel drame, il faut prendre conscience de l'ampleur des dégâts et des diverses tâches de reconstruction qui s'imposent. Car le libéralisme financier dérégulé n'a pas fait que saper les bases de la finance et de l'économie marchande mondiale. Loin s'en faut : ce sont toutes les grandes économies humaines qui sont atteintes.

     

    http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/10/17/mutation-du-psychisme-en-vue-par-dany-robert-dufour_1108115_3232.html


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    Du jour au lendemain, l'économie de marché, principe dont l'Occident s'est fait le missionnaire, et qui a entraîné une aversion pour le communisme, ainsi qu'une mise à distance critique du système chinois actuel, est devenue fiction. C'est avec le zèle des néophytes que les banquiers (devenus des "banksters" dans l'opinion publique) exigent la nationalisation de leurs pertes. Le modèle chinois d'économie socialiste de marché, jusqu'ici raillé, diabolisé mais aussi redouté, est-il en train de faire irruption dans les cercles anglo-saxons du "laisser-faire" ? Comment la globalisation des risques financiers peut-elle provoquer un tel bouleversement de la politique mondiale ?

    La distinction suivante, fondamentale, nous livre une réponse à cette question : le risque ne signifie pas catastrophe, mais perception de la catastrophe future dans le présent. La généralisation des risques (variations climatiques, crise financière, terrorisme) instaure un état d'urgence illimité, qui transcende la sphère nationale pour devenir universel.

    Au premier abord, l'on pourrait penser que le philosophe Carl Schmitt (1888-1985) avait prévu le potentiel politique que recèle l'état d'urgence instauré par la globalisation des risques. Or, dans sa théorie de la souveraineté, Carl Schmitt pense l'état d'urgence dans les limites de l'Etat nation. Le signe le plus visible de la globalisation des risques est peut-être l'instauration d'une situation exceptionnelle qui abolit les frontières entre les Etats nations, et brouille les repères sociaux, spatiaux et temporels. Sur le plan de la socialisation, l'état d'urgence transcende les frontières, dans la mesure où le nouveau chapitre financier qui s'ouvre relève de la "politique intérieure mondiale". On le voit dans la bataille que se livrent les gouvernements pour trouver le meilleur plan de sauvetage (voir l'exemple du premier ministre Gordon Brown). Un jeu de pouvoir, relevant à la fois du coup de poker et de la roulette russe, vient transformer les règles d'une politique internationale apparemment révolue.

     

    http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/10/23/penser-la-societe-du-risque-global-par-ulrich-beck_1110251_3232.html


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    Philosophie de l'abolition de la peine de mort

    1 - Une interprétation de l'abolition de la peine de mort

    Qu'adviendra-t-il de la conjonction entre deux disciplines encore en cours d'élaboration théorique, mais d'ores et déjà prospectives et appelées à se féconder l'une l'autre par l'élaboration de la méthode qui rendra leur collaboration aussi nécessaire que prometteuse : la spectrographie politique de l'inconscient des théologies d'une part et l'interprétation simiantropologique de l'évolutionnisme, d'autre part ? La symbiose entre ces deux champs d'un savoir encore entièrement inexploré exigera une distanciation critique étroitement partagée, la première à l'égard de " Dieu ", la seconde à l'égard d'une espèce qui se réfléchit inconsciemment dans une figure démiurgique d'elle-même tour à tour cataclysmique, pateline et caricaturale. Les apories anthropologiques insurmontables auxquelles se heurtent les Etats se trouveront illustrées par l'examen spectral des contradictions politiques que l'idole rencontre sur son chemin, puisqu'elle se trouve nécessairement construite en miroir de ses adorateurs.

    http://pagesperso-orange.fr/aline.dedieguez/tstmagic/1024/tstmagic/philosopher/abolition.htm


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    "On ne refera pas la France par les élites, on la refera par la base. "

     

    Les Grands Cimetières sous la lune (1938) - BERNANOS


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    La liberté de circulation des capitaux et les libertés démocratiques sont en relation inverse, affirme Chomsky. Le « droit de vote » accordé aux investisseurs, qui peuvent désormais faire tomber une économie en retirant leurs capitaux, équivaut à une interdiction de fait des politiques qui pourraient leur nuire. Keynes, qui fut le négociateur Britannique à Bretton Woods, considérait que le plus grand succès de la conférence avait été la possibilité donnée aux états de restreindre la circulation des capitaux. Le temps est sans doute venu de l'entendre à nouveau.

     

    Le déroulement simultané de la campagne présidentielle aux Etats-Unis et de la crise des marchés financiers présente l'une de ces occasions où les systèmes politiques et économiques révèlent clairement leur nature.

    Les passions soulevées par cette campagne peuvent ne pas être universellement partagées, mais presque tous ressentent une angoisse lorsqu'un million de familles perdent leur domicile, et tous s'inquiètent des risques qui pèsent sur l'emploi, l'épargne et l'assurance maladie.

    Les premières propositions de Bush pour faire face à la crise étaient tellement empreintes d'autoritarisme qu'elles ont du être rapidement modifiées. En raison des intenses pressions exercées par les lobbyistes, elles ont été reformulées et présentées comme « un net succès pour les plus grands établissements du secteur... Un moyen de se débarrasser de leurs actifs sans être acculés à la faillite ou la fermeture », ainsi que l'a écrit James Rickards, qui avait négocié le compte du gouvernement fédéral le renflouement du fonds d'investissement Long Term Capital Management en 1998. Tout ceci nous rappelle que nous sommes en terrain connu. Les origines immédiates de la crise sont à rechercher dans l'effondrement de la bulle immobilière née sous le mandat d'Alan Greenspan, le gouverneur de la Réserve fédérale. Greenspan avait soutenu l'économie défaillante des années Bush en relançant la consommation des ménages à crédit en même temps que par des emprunts à l'étranger. Mais les racines sont plus profondes. Elles tiennent en partie au triomphe de la libéralisation financière au cours des 30 dernières années - qui a libéré autant que possible les marchés de la réglementation gouvernementale.

     

    http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2246


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    "(...) l'effondrement corporel du rêve marxiste en 1989 , suivi, deux décennies plus tard, de la chute morale et cérébrale du capitalisme mondial ont démontré l'évidence que le genre simiohumain est ingouvernable à titre chromosomique et qu'il le restera. (...)"

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    "Une espèce ingouvernable"

     

    1 - La cage aux fauves

     

    Rares sont les heures où notre espèce semble prendre rendez-vous avec la fatalité historique gravée dans ses chromosomes, rares sont les heures où la politique illustre à l'échelle mondiale les contradictions internes les plus spectaculaires dont souffrent les descendants diversifiés du chimpanzé, rares sont les heures où le simianthrope en vient à caricaturer son statut psychogénétique sous les traits du destin dont il se rend l'otage . Mais le spectacle de ce naufrage millénaire est le pain bénit de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la pensée. Pourquoi" w:st="on">la pensée. Pourquoi</st1:PersonName> la raison fait-elle de ce théâtre son gibier naturel ? Parce que si le soleil de la connaissance ne prêtait pas ses feux à la mort, le taureau périrait sans noblesse dans l'arène où l'acier d'une épée salue sa vaillance.

    Le matador doit s'armer d'une dramaturgie de l'histoire qui mette en scène la migration constante du simianthrope de l'utopie à la jungle et de la jungle à l'utopie; car sans cesse le zoo des idéalités artificielles de la démocratie échoue à apprivoiser la bête, et sans relâche la cage aux fauves succède aux Eden de confection de <st1:PersonName ProductID="la Liberté. Mais" w:st="on">la Liberté. Mais</st1:PersonName> quand la piste du cirque se rétrécit, les fauves se ruent les uns sur les autres et se dévorent entre eux. Aujourd'hui, Clio s'apprête à exposer une fois de plus les entrailles de l'Histoire à tous les regards, une fois de plus les autels et les étals alternés du genre simiohumain vont illustrer le basculement de cette espèce entre ses paradis et ses jougs.

     

    http://pagesperso-orange.fr/aline.dedieguez/tstmagic/1024/tstmagic/decodage/espece.htm


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