• « Immense texte politique et philosophique - Magnifique ! »  jluc Pujo

    Les "assises de la culture française"

    1 - Epistola prima 

    Le Ministère de la culture et la France de la pensée

    Monsieur le Président,

    L'histoire ne connaît aucun exemple d'un homme d'Etat qui aurait seulement imaginé de convoquer et de présider des "assises de la culture", donc du génie de son pays. Dans le même temps, vous avez tenté de réconcilier la République avec les autels, la raison avec la théologie, les intellectuels français avec le sacré et le siècle des Lumières avec les clergés. Vous avez donc posé une question décisive aux yeux de l'anthropologie critique, celle de savoir si la vérité parle le langage compartimenté des diverses religions ou universel de la terre.

    C'est dire également que votre initiative est révélatrice du "malaise de la civilisation" que Nietzsche avait diagnostiqué un demi-siècle avant Freud. Saisirez-vous l'occasion d'une cérémonie républicaine et démocratique aussi singulière qu'une manière de concile des défenseurs de l'intelligence planétaire ou folklorique de l'humanité pour préciser le sens spirituel ou rationnel qu'il convient de donner au terme vague et flottant de "culture"? La chasse, la pêche et le jeu de boules ont-ils place dans la "culture française" ? Dans ce cas, comment définir leur particularité afin de les distinguer de la peinture, de la statuaire et de la musique, dont la vocation est mondiale ? Et puis, les religions sont représentées par des dépositaires et des propriétaires officiels d'une vérité tenue pour éternelle, infaillible et cernée par des théologies. De quels possesseurs de la "culture" allez-vous légitimer les œuvres sous la tutelle des croyances et des chasubles des prêtrises ?

    Lire la suite :

    http://pagesperso-orange.fr/aline.dedieguez/tstmagic/1024/tstmagic/philosopher/assises


    votre commentaire
  • La presse et la crise, c'est le thème de l'entretien accordé par Michel Rocard à Lyon Capitale (entretien paru dans le numéro d'avril de Lyon Capitale). À l'heure de son départ à la retraite, le très « pédagogique » ancien Premier ministre, qui se décrit pourtant comme un « optimiste congénital et combatif », dresse un tableau bien sombre. Selon lui, la télé a tué la démocratie et la crise en sera d'autant plus longue. 

    Longtemps considéré comme un « chouchou » de la presse écrite, vous semblez ne pas avoir réussi à saisir le virage de la télé... Est-cela qui explique vos échecs dans la course à l'Elysée ?

    Il importe très peu de considérer les jeux personnels, les jeux de carrière. Le drame c'est que la télé est devenue le média dominant pour fixer les opinions. Et la presse écrite n'a pas su résister en faisant un contrepoids suffisant. Or l'image a des caractéristiques qui ne sont pas celles du texte écrit.

    L'image répugne à la complexité, demande du conflictuel, de l'affectif, du dramatique, et sûrement pas du complexe, du sociologique et de l'explicatif. L'image ne sait pas aider une pensée sur le long terme. Il faut de l'événementiel. Du coup, dans notre société, on ne réfléchit jamais à plus de quelques semaines. Et ça c'est tragique. La mort de la démocratie est là ! Mais peu importe qu'ils disent du bien ou du mal de tel ou tel homme politique, c'est un détail.

    Dans ces conditions, un nouveau Rocard aurait du mal à s'imposer...

    Si vous personnalisez, on ne va plus du tout se comprendre. Le champ politique maintenant par choix médiatique est voué aux gens qui présentent un fort avantage de charisme, homme ou femme. On peut appeler ça des qualités d'ordre théâtral. Tout le système est répulsif à l'idée d'examiner et de présenter les compétences, les choses faites.

    C'est un drame absolu. Il est mondial. Il concerne maintenant la totalité des démocraties, et commence à toucher même les dictatures qui voudraient paraître un peu moins brutales. Le professionnalisme est disqualifié, c'est terrible ! Et c'est une des raisons qui font qu'on a du mal à sortir de la crise actuelle.

    http://www.rue89.com/2009/04/27/michel-rocard-la-tele-cest-la-mort-de-la-democratie

    [Merci à Nicolas]


    votre commentaire
  •  

    III - Les Christophe Colomb de l'anthropologie critique

    L'effondrement des élites européennes et la crise politique

    1 - Qu'est-ce qu'une civilisation de la pensée ?

    Voyons sur quels chemins nouveaux de la pensée une problématique des problématiques fondée sur une connaissance résolument anthropologique et critique, donc inachevée par définition, de la scission originelle de notre espèce entre le réel et le rêve armera le cerveau simiohumain d'une science de nos masques verbaux et de nos pratiques politiques; et voyons si cette problématique enserrera dans son réseau une interprétation parallèle de la crise économique, d'un côté et de l'effondrement cérébral des élites politiques européennes de l'autre.

    Pour tenter vérifier ce parallélisme, observons le mythe de la Liberté au double titre d'un masque et d'un songe parareligieux. Que la parole vocalise la vérité afin de mieux la cacher est une vieille connaissance de l'humanisme classique : on n'a pas attendu les La Rochefoucauld, les Chamfort, les Vauvenargues pour apprendre que la parole est tartuffique ab ovo et qu'elle a été donnée à l'homme pour lui permettre d'occulter ce qu'il pense. De plus, les mots voilent le réel du seul fait qu'ils sont abstraits. Dissoudre le singulier dans l'universel, c'est le soustraire au regard . A ce titre, le langage fait débarquer le sonore dans un savoir dilué. Le grammairien est le premier Orphée, donc le premier enchanteur du monde. Du coup, le masque et le songe révèlent leur alliance dans le vocabulaire; la flûte d'Orphée endort les fauves. Que sont devenus les arpèges de notre syntaxe? Une orchestration du marché mondial du libre échange que nous chargeons de fasciner la défroque géante et flottante d'un symphoniste en chef de la planète -nous l'appelons désormais le suffrage universel.

    Mais quelle assise branlante de la politique qu'une économie déconnectée des exigences du marché du travail et de la production des entreprises! Et pourtant, le naufrage de l'alliance première de l'homme et de l'outil dans un déchaînement sans frein de la spéculation boursière ne se serait jamais produit sans un lâchage politico-culturel préalable, celui des ex-élites voltairiennes, qui sont descendues du train de l'histoire pour sceller alliance avec les magiciens du verbe démocratique.

    Lire la suite :

    http://pagesperso-orange.fr/aline.dedieguez/tstmagic/1024/tstmagic/philosopher/elite.htm

     


    votre commentaire
  • II - Les Christophe Colomb de l'anthropologie critique

    Comment faire sortir une civilisation de sa vassalisation?

    1 - Un pion chasse l'autre

    Deux mois après l'entrée en fonctions de M. Barack Obama, une nouvelle carte du monde se dessine du fait que les Etats-Unis tentent désespérément de déplacer tout soudainement et in extremis le point de focalisation de leur expansion messianique de l'Irak vers un Afghanistan où leur enlisement pourrait se révéler plus désastreux encore qu'à Bagdad. De même que la Rome antique importait d'Egypte le blé nécessaire à l'alimentation du peuple romain, les Etats-Unis vont chercher le pétrole là où il se trouve et manu militari au besoin, parce qu'ils consomment trente pour cent de la production mondiale et en produisent six pour cent. Or on sait que des contrats avaient été signés entre les Talibans et la firme pétrolière américaine Unocal pour la construction d'un oléoduc destiné à acheminer le pétrole depuis la mer Caspienne jusqu'à l'océan Indien en passant par le Turkménistan, l'Afghanistan et le Pakistan. Le contrat ayant été rompu par les talibans alors au pouvoir, l'OTAN tout entier s'est rué dans une guerre d'agression contre une nation souveraine et reconnue à ce titre par la communauté internationale.

    Telle est la raison pétrolière pour laquelle le monde "civilisé" a accepté la fiction selon laquelle l'art 5 de l'Alliance Atlantique serait censé s'appliquer à l'attentat du 11 septembre 2001 contre les tours du World Trade Center, alors que la Lybie de Khadafi aurait mérité, elle, de se trouver inculpée par un tribunal international, preuves à l'appui, pour l'attentat de Lockerbie - mais non, pour autant, de se voir déclarer la guerre sans plus de façons et par le monde entier.

    Lire la suite :

    http://pagesperso-orange.fr/aline.dedieguez/tstmagic/1024/tstmagic/philosopher/vassalisation.htm

     


    votre commentaire
  • Les Christophe Colomb de l'anthropologie critique

    La vassalisation financière et politique de l'Europe

    1 - Pour une formation des chefs d'Etat

    Il aura fallu près de deux ans pour que le chef de l'Etat découvrît les premiers rudiments de la politique internationale, c'est-à-dire les rapports de force qui régissent les relations entre les grandes puissances. Cette initiation au tragique de l'Histoire, que Platon a théorisée il y a vingt cinq siècles dans La République, conduira, le moment venu, à une révision générale des Constitutions démocratiques, parce que si la tournure d'esprit qui permet de conquérir le pouvoir en trompant la candeur d'un suffrage universel incompétent par nature se révèle incompatible avec l'art de piloter une nation parmi les récifs, il faudra imaginer un mode de sélection des candidats à la conduite des navires au milieu des tempêtes.

    Ce constat ne s'applique pas seulement à la France : M. Giscard d'Estaing avoue naïvement qu'en 1974 ses fonctions de Ministre des finances n'avaient pas porté à ses oreilles la rumeur selon laquelle il existerait des Palestiniens au Moyen Orient . De même M. Obama ne découvre la planète qu'après son élection et avec les yeux d'autrui.

    Je n'ai cessé de rappeler sur ce site l'évidence que l'Angleterre est une île et que si la Sicile n'est jamais devenue l'Italie, l'Irlande l'Angleterre, la Corse la France, à plus forte raison les Iles Britanniques demeureront autonomes.

    Mais il se trouve que l'Angleterre et la France présentent les traits qui caractérisent les grandes civilisations, parce que toutes deux ont enfanté une littérature universelle. L'Allemagne n'a débarqué dans la culture qu'au XVIIIe siècle et sa langue se gallicanise jusqu'à perdre son identité, l'Italie post renacentiste n'a pas produit des Horace et des Virgile, l'Espagne ne s'est pas libérée du carcan de la théologie catholique. Il faut s'y résigner : il n'y aura jamais deux langues et deux civilisations rivales en Europe. Laquelle l'emporte sur l'autre ? La France n'a pas son Newton et son Shakespeare et les philosophes anglais sont demeurés de petits mécaniciens de la connaissance. Mais cette nation a repoussé César, Charles Quint, Napoléon et Hitler. Quant à Guillaume le Conquérant, elle en a fait un héros plus british que nature . Ce peuple fera toujours bande à part, parce que la géopolitique ressortit à la psychophysiologie des populations.

    2 - Les vraies cartes de la France

    M. Nicolas Sarkozy sait-il que le G8 a été inventé par M. Giscard d'Estaing, mais que les Etats-Unis s'en sont aussitôt emparés ? Il aurait pu l'apprendre depuis lors, puisque le G20 d'octobre 2008, qu'il avait mis sur les rails à grand bruit et à l'échelle mondiale s'est tenu à Washington, où les Etats-Unis se sont aussitôt présentés en puissance invitante et ont ravi la vedette à la France au point qu'ils se sont donné le luxe de sélectionner leurs invités - ce qui leur a permis d'exclure l'Espagne de cette rencontre internationale.

    http://pagesperso-orange.fr/aline.dedieguez/tstmagic/1024/tstmagic/philosopher/colomb.htm

     


    votre commentaire
  •  

    Comment chasser l'occupant militaire de l'Europe ?

     

    Ferons-nous du drapeau de la France la boule puante d'une satellisation inexorable de l'Europe, paierons-nous, de génération en génération à un empire étranger le tribut d'une gratitude politique contrefaite, laisserons-nous le fanion du Nouveau Monde flotter à jamais sur les quatre cents bases militaires de l'occupant en Allemagne, en Italie, en Espagne, en Grèce, en Belgique, en Hollande, au Portugal, allumerons-nous pour toujours les fumigènes de nos souverainetés confisquées, ferons-nous grésiller à jamais les brûle-parfums de notre reconnaissance à un faux prophète de la démocratie?

    Le 4 avril, nous recevrons somptueusement l'occupant, le 4 avril, nous fêterons les soixante ans de notre subordination institutionnalisée, le 4 avril, nous nous le couvrirons des lauriers de nos dévotions éperdues. Mais nul ne porte longtemps le masque des Tartuffe de la liberté. L'OTAN ne se changera pas aussi aisément qu'on le croit en une exposition de parchemins des démocraties commémoratives. Changeons le triste mémorial de la souveraineté évanouie de l'Europe en instrument de notre résurrection.

    (...)

    3 - Les bévues de la France

    Aujourd'hui, M. Nicolas Sarkozy se trompe de logique du jeu quand, le 11 mars dernier, il s'indigne de ce que les Etats-Unis et la Russie s'entretiennent maintenant "seuls dans leur coin". A qui la faute si, par définition et dans tous les ordres, le génie est une question de droiture d'esprit et si l'instrument de cette droiture-là s'appelle la logique ? Il ne fallait pas rabrouer Moscou pour avoir reconnu la souveraineté de l' Ossétie et de l'Abkhazie, il ne fallait pas faire allégeance à Washington au point d'oublier l'agression de la Géorgie fomentée contre ces microscopiques Etats russophiles par les Etats-Unis, il ne fallait pas que la France de Diderot et de Voltaire se mît en quatre pour aider les moines tibétains à faire vrombir jour et nuit les moulins à prière d'un bouddhisme primaire et aussi honnis de l'Eveillé que les sacrifices de sang aux yeux d'Isaïe, il ne fallait pas livrer le minuscule Kosovo à l'empire américain à seule fin qu'il y construisît la plus gigantesque de ses bases militaires en Europe, il ne fallait pas attendre la riposte russe à Kaliningrad pour s'opposer à l'intrusion rampante de la flotte de guerre américaine dans la Mer Noire, dont l'accès avait été conquis de haute lutte sur l'empire ottoman par Catherine II en 1783, il ne fallait pas dénoncer " le bouclier anti-missiles " conquérant installé en Pologne et en Tchéquie avec moins de vigueur que l'invasion de l'Irak, les tortures de la CIA et les violations des droits de l'homme à Guantanamo, il fallait trouver le courage intellectuel de démontrer que la bombe atomique est seulement une arme de prestige et que la Perse ne sera jamais une menace militaire pour les phalanges macédoniennes d'Israël, il fallait redonner à l'Europe des philosophes les armes d'une raison cinglant toutes voiles dehors vers le troisième millénaire, il fallait oser démontrer la prise en otage de la planète entière par le chantage du peuple de David au " terrorisme " nucléaire iranien ou au fanatisme du Hamas. Sinon, comment le Vieux Continent redeviendrait-il, comme au XVIIIè siècle, le pôle d'attraction de l'intelligence politique?

    Lire le texte :

    http://pagesperso-orange.fr/aline.dedieguez/tstmagic/1024/tstmagic/defis_europe/occupant.htm


    votre commentaire
  •  

    Cheval de Troie ou complice

    L'OTAN, c'est l'occupation militaire de l'Europe par une puissance étrangère

    1 - La France des marmitons

    Il arrive que la courte vue et la superficialité d'esprit des marmitons de l'histoire et de la politique se révèle bienvenue en ce qu'elle présente un contraste fructueux avec le monde des réalités, ce qui permet de mettre en pleine lumière les évidences politiques les plus criantes, mais sur lesquelles la myopie prétend jeter le voile de la componction. Qui eût cru que l'erreur la plus aveuglante pût servir de levier à la lucidité quand elle contraint le savoir le plus ordinaire à quitter des yeux son tricot et à s'esbaudir des tours de passe-passe des démagogues de la mémoire des peuples et des nations? Le discours aux yeux crevés du 11 mars 2009 de M. Nicolas Sarkozy à l'Ecole militaire est de cette facture. Ce magicien de l'OTAN feint-il de croire ou croit-il vraiment que la politique serait le fruit d'un affairement de petits chefs cuisiniers. Est-ce dans cet esprit qu'il déplore l'exiguïté de la place accordée à la France ? Demande-t-il des galons au milieu des fourneaux où lève la pâte de la servitude de l'Europe? Se plaint-il du rang mal proportionnée aux talents gastronomiques des Talleyrand et des Fouché et réclame-t-il l'emploi de pédagogue des petits maîtres queux dont toute l'habilité se réduit à trousser les recettes anglo-saxonnes de l'histoire?

    Lire la suite :

    http://pagesperso-orange.fr/aline.dedieguez/tstmagic/1024/tstmagic/defis_europe/troie.htm


    votre commentaire
  • « La démocratie mondiale malade du camp de concentration de Gaza »

    A quel moment faut-il annoncer que la démocratie mondiale se trouve en danger de mort ? Quand un Président des Etats-Unis ne parvient pas à nommer les collaborateurs qui lui permettraient d'appliquer au Moyen Orient la politique voulue par la majorité de son électorat, la maladie est-elle devenue incurable ? On sait que M. Freeman, ancien Ambassadeur des Etats-Unis en Arabie saoudite et ancien Secrétaire adjoint au Ministère de la défense a démissionné de la présidence du Conseil national du renseignement à laquelle il venait d'être nommé par M. Obama, au motif que le lobby sioniste AIPAC lui a reproché d'avoir écrit : "La brutale oppression des Palestiniens par l'occupation militaire israélienne ne montre aucun signe de répit."

    Si le Président des Etats-Unis échoue à choisir à son gré ses collaborateurs de haut rang face à l'omnipotence d'un groupe de pression devenu le maître de la politique étrangère de la nation, ce chancre est-il plus guérissable qu'un cancer qui rongerait l'encéphale même de la démocratie et la conduirait à une incohérence sans remède, parce que les médicaments qu'il convient d'appliquer au chaos cérébral du monde requièrent une thérapie philosophique, c'est-à-dire un traitement de choc dont seuls les Hippocrate de la logique connaissent les ingrédients?

    Cherchons le dialecticien du sens commun qui rédigerait l'ordonnance salvatrice et dont le diagnostic serait rédigé en ces termes. Primo : Mme Clinton a osé déclarer publiquement et avant même de rencontrer M. Netanyahou, Premier Ministre potentiel d'Israël, qu'aucune chance de paix ne sera possible au Moyen Orient aussi longtemps qu'Israël n'aura pas cessé d'étendre son territoire par la construction inlassable de nouvelles colonies, ce qui ramène M. Obama à une évidence énoncée par M. Bush père et par son Ministre des affaires étrangères en 1993. Secundo, M. Netanyahou n'a en rien validé cette prise de position logicienne, puisqu'il l'a purement et simplement passée sous silence. Tertio, Mme Clinton est allée torpiller les négociations entre le Hamas et le Fatah au Caire en déclarant que le Hamas devait, au préalable, reconnaître à Israël le statut d'Etat légitimé par le droit international.

    Mais comment demander au Hamas de reconnaître un Etat aux frontières spongieuses et dont le territoire n'a pas été mesuré par les topographes et les arpenteurs assermentés de l'élasticité des Etats-nébuleuses?

     

    Lire la suite :

    http://pagesperso-orange.fr/aline.dedieguez/tstmagic/1024/tstmagic/moyen_orient/gaza.htm


    votre commentaire
  •  

    SUITE - III - L'Alliance atlantique, c'est le vichysme de l'Europe

    Prolégomènes à une anthropologie de la duperie politique

    Dans les deux analyses précédentes, j'ai tenté de démontrer que l'histoire et la politique se déroulent sur l'écran de l'inconscient théologique de l'humanité et que l'on ne saurait comprendre l'ascension et le déclin des civilisations sans une anthropologie de radiographes des mythes sacrés. Dans les réflexions qui suivent, j'achève cette brève trilogie par un scannage rapide de la vassalisation parareligieuse de l'Europe sous l'égide de l'OTAN. A l'heure où la France est sur le point de se replacer sous le joug qu'elle avait quitté en 1966, il m'a paru utile de souligner que les empires sont soutenus dans les airs par leur mythologie politique et que l'Europe se place sous le sceptre de l'univers onirique que la démocratie a sécrété à l'échelle planétaire sous le sceptre de Washington.

    Si l'humanisme occidental n'approfondissait pas sa connaissance des secrets psychobiologiques de notre espèce, le monde de demain ne disposera pas des instruments intellectuels qui seuls redonneraient à l'Europe l'avance que la Renaissance avait prise sur la scolastique du Moyen Age.

    1 - La querelle du tabouret au sein de l'Otan

    Puisque la politique de l'OTAN est onirique par nature, son fondement planétaire est tout mental. Quelle est la nature de la matière grise dont l'ivresse a façonné une Europe oublieuse de ce que ses circonvolutions cérébrales demeurent calquées sur le modèle psychique qui a assuré le succès du trafic des indulgences de la Renaissance à nos jours ? (Voir II - L'alliance Atlantique, c'est le vichysme de l'Europe, Prolégomènes à une anthropologie de la duperie politique ). Au XVIe siècle, il s'agissait de trouver la somme nécessaire à la construction de la basilique Saint Pierre ; il s'agit aujourd'hui de trouver les fonds imaginaires indispensables au soutien d'une économie libérale placée sous la surveillance de la flotte de guerre la plus titanesque de tous les temps.

    C'est pourquoi la boîte osseuse de l'homo europeensis actuel se trouve livrée à l'opium d'un mythe de la Liberté aussi omnipotent que celui de feu le salut par la potence des chrétiens et dont la fonction religieuse dans l'inconscient de la laïcité est la même que dans la foi, puisqu'aucun Etat ne songe seulement à demander poliment aux troupes étrangères présentes en chair et en os sur son territoire de hisser les voiles et de cingler vers le grand large. Au spectacle de la décomposition politique de l'Europe, on comprend que le peloton des vassaux supplie seulement le souverain de leur dégénérescence de leur concéder une grâce, celle de leur donner à absorber une dose encore plus forte du narcotique de l'OTAN.

    Lire la suite :

    http://pagesperso-orange.fr/aline.dedieguez/tstmagic/1024/tstmagic/defis_europe/vichy3.htm


    votre commentaire
  •  

    SUITE - II - L'Alliance atlantique, c'est le vichysme de l'Europe

     

    Prolégomènes à une anthropologie de la duperie politique

     

    En raison de la portée historique du débat de fond qu'appelle le retour programmé de la France dans l'OTAN, et avec l'espoir de contribuer modestement à poser les vraies questions, je consacrerai à ce sujet trois analyses d'anthropologie critique . Voici donc le second.

    Il serait suicidaire, pour les défenseurs de la souveraineté de la France, de se tromper d'échiquier politique et de défendre l'indépendance nationale comme s'il s'agissait d'une guerre des tranchées, alors que c'est le gouvernement qui se barricade dans la forteresse d'une Europe repliée sur son enceinte et qui s'enferme d'avance dans l'enclos fleuri des servitudes jardinières.

    La France joue sa vision de l'avenir du monde dans une partie qui dépasse l'horizon de sa classe politique. Mais pour que l'histoire s'ouvre par delà l'horticulture des civilisations finissantes, il faut qu'une nouvelle Renaissance prenne la relève de celle qui avait fait, des retrouvailles de l'Europe avec la pensée antique, la condition de l'élan de notre espèce vers l'avenir de son intelligence. Si l' humanisme épuisé du Vieux Continent n'approfondissait plus la connaissance post-darwinienne et post-freudienne de la politique qui permettra de scanner la vassalité, le leurre et la duperie dont l'OTAN est l'instrument, si l'Europe de la raison ne fondait pas une science moins superficielle du genre humain, afin de mettre à nu les racines de la sotériologie pseudo démocratique américaine, notre civilisation perdrait toute chance d'échapper au piège de son enfermement définitif dans un occidentalisme intellectuellement asséché. Mais pour cela, il faut qu'un nouveau siècle des Lumières radiographie l'encéphale schizoïde du singe parlant et féconde un regard critique sur les mythes religieux.

    Dans un premier temps , les réflexions qui suivent paraîtront déserter sans profit politique immédiat les allées bien tracées de la science machiavélienne des Etats ; mais sans une radiographie de la prison culturelle dans laquelle l'animal au cerveau biphasé s'est enfermé, l'Occident ne forgera pas les armes intellectuelles qui seules lui permettront de scanner le messianisme de l'occupant américain, donc de démonter pièce par pièce le moteur de l'évangélisation démocratique de la terre qui métamorphose l'envahisseur en rédempteur de sa victime.

     

    http://pagesperso-orange.fr/aline.dedieguez/tstmagic/1024/tstmagic/defis_europe/vichy2.htm


    votre commentaire
  •  

    « L'Alliance atlantique, c'est le vichysme de l'Europe »

     

    Prolégomènes à une anthropologie de la duperie politique

     

    De nombreux hommes politiques de droite et de gauche qualifient de "marché de dupes" le projet de M. Nicolas Sarkozy d'aliéner la souveraineté de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France">la France</st1:PersonName>, donc de trahir son âme et son esprit. M. Laurent Fabius souligne que le Président de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la R←publique">la République</st1:PersonName> n'est pas le propriétaire du destin de la nation. Mais l'essentiel n'est-il pas de connaître les secrets anthropologiques de la tentation de la vassalité politique? Pourquoi le genre simiohumain se cherche-t-il un maître sur la terre ou dans le ciel? L'esprit d'obéissance serait-il l'ultime secret théologique d'une espèce épouvantée de naissance par un encéphale qui la désarrime du monde?

    Si notre civilisation ne renouvelait pas la connaissance en rase-mottes du genre simiohumain qu'elle a héritée d'une Renaissance superficielle, si elle ne conquérait pas de spéléologie du cerveau effaré du simianthrope, si elle ne saisissait pas la chance, si je puis dire, de la vassalisation rampante dont elle se trouve menacée pour retrouver le secret du "miracle grec" dont elle est née, elle aura trahi sa vocation originelle de servir, de génération en génération, de "siècle des Lumières" à tout le genre humain. Mes lecteurs savent que ce site n'est qu'un microscopique écouteur aux gages d'un espion de l'avenir de la pensée critique et que mes services secrets sont des guetteurs attentifs à débroussailler modestement les chemins des grands esprits que retarderaient un instant les ronces que leur génie perdrait son temps à écarter.

     

    Lire la suite :

    http://pagesperso-orange.fr/aline.dedieguez/tstmagic/1024/tstmagic/defis_europe/vichy.htm


    votre commentaire
  •  

    Gaza et la réflexion mondiale sur l'éthique

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    1 - Un baromètre de l'éthique actuelle du singe nu

     

    Seul l'approfondissement d'une psychanalyse des fondements anthropologiques inconscients des mentalités politiques fécondera le martyre de Gaza à l'échelle de la pensée rationnelle mondiale; car deux siècles après la révolution de 1789, qui était censée conduire à la refondation de la politique et de l'histoire à partir d' un culte nouveau - celui des droits de l'homme - qu'en est-il de la substitution planétaire d'un catéchisme de la "Liberté" à celui des droits d'un Dieu omnipotent face à une créature microscopique? Deux siècles après l'avènement d'une politique démocratique aussi messianique, salvatrice et rédemptrice que la précédente, mais appelée à remplacer les casemates déconfites des théologies régaliennes d'autrefois, deux siècles après la rupture de la chaîne en or massif qui rattachait le trône des rois à celui d'un géronte du ciel, c'est dans l'indifférence, les bras croisés et souvent hilares que les Etats démocratiques réputés changés en apôtres de la dignité humaine en tous lieux ont assisté à l'encerclement, à l'enfermement et au bombardement d'un million et demi de musulmans parqués dans un camp de concentration à ciel ouvert.

    La portée de l'événement ne tient pas à son atrocité - des massacres mieux cachés ont dépassé l'ampleur de celui-là - mais à sa signification anthropologique. Car jamais encore les démocraties victorieuses des Olympes épuisés n'avaient assisté en direct au déroulement cinématographique du naufrage de l'éthique d'une civilisation évangélisatrice. (...)

     

    Lire la suite : http://pagesperso-orange.fr/aline.dedieguez/tstmagic/1024/tstmagic/moyen_orient/ethique.htm


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique