• « PCF : chronique d'une mort annoncée », par Stéphane Courtois

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    Le Parti communiste français vient d'enregistrer le plus mauvais résultat de son histoire dans une élection de caractère national. Avec 691 425 voix et 1,95 % des exprimés en métropole, Marie-George Buffet recule largement par rapport au score de Robert Hue de 2002 (955 030 voix et 3,4 % des voix). En un quart de siècle, le PCF a dilapidé son capital électoral : si l'on retient comme base 100 le score de Georges Marchais en <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:metricconverter ProductID="1981, M" w:st="on">1981, M</st1:metricconverter>. Hue était déjà tombé à 54 en 1995 puis à 19 en 2002. Mme Buffet plonge à 15.

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    Les raisons de ce résultat désastreux sont en partie liées à une campagne menée à la fois sur le thème du rassemblement de la gauche et du rassemblement du mouvement antilibéral : la candidate a perdu sur les deux tableaux. Elle a pâti du vote utile, une part de ses électeurs craignant une réédition de 2002 et se portant dès le premier tour sur Ségolène Royal. Mais elle a aussi souffert d'un phénomène inédit : des dirigeants communistes se sont publiquement et collectivement engagés en faveur d'un candidat non communiste, José Bové, dont le directeur de campagne n'était autre que Jaques Perreux, ex-secrétaire général des Jeunesses communistes et vice-président du conseil général du Val-de-Marne.

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-912819,0.html


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