• « Osons clamer que SARKOZY et sa POLITIQUE SONT ILLEGITIMES ! » APPEL NATIONAL - Octobre 2010

    Lâchement, certains responsables de l'opposition « républicaine » conseillent au peuple français d'« attendre 2012 » pour en finir avec le fascisant régime actuel ; un régime brutalement oligarchique qui salit la France et la République, qui dorlote les milliardaires tout en piétinant les classes populaires et les couches moyennes(1), qui s'acharne sur les conquêtes de la Résistance et de la Libération, qui contourne cyniquement la Constitution(2), qui ignore la séparation laïque de l'Etat et des Eglises(3), qui attise la xénophobie d'Etat, -persécutant les travailleurs étrangers et stigmatisant les Français naturalisés-, qui bâtit un Etat policier pratiquant près de 900 000 gardes à vue par an, qui démonte l'Education nationale, qui renie le principe même d'une défense nationale(4), qui concourt ouvertement à l'américanisation galopante de notre langue, de notre Université et de notre culture(5) et qui a violé le Non populaire à la Constitution européenne en fomentant l'adoption parlementaire du Traité de Lisbonne: telle est la signification antisociale, antinationale et fascisante d'une « rupture », dont la ligne stratégique vise à dissoudre la France dans une « construction européenne » dédiées de A à Z à une oligarchie capitaliste monstrueusement égoïste.

    Pourtant, bien que cyniquement censurée au parlement, l'« opposition » établie feint encore de « dialoguer » avec ce régime dangereux, le plus réactionnaire que la France ait connu depuis 70 ans. Qui s'en étonnera ? Il y a longtemps que Mme Aubry, digne héritière de l'eurocrate Jacques Delors, s'enthousiasme plus pour l'Europe supranationale mâtinée de « care » compassionnel, que pour la survie de la nation laïque et républicaine: comme l'UMP, avec l'UMP, le PS n'a-t-il pas parrainé Maastricht, l'euro-constitution et le Traité de Lisbonne ? Jospin et sa « gauche plurielle » n'ont-ils pas froidement souscrit aux Accords européens de Barcelone (2002) qui prescrivaient de repousser de cinq ans l'âge du départ en retraite dans les pays de l'UE ? La désintégration euro-libérale des acquis sociaux et des nations libres d'Europe n'est-elle pas depuis vingt-cinq ans le programme commun implicite de la droite et de la social-eurocratie(6)? Comment espérer par ailleurs que les « socialistes » français Strauss-Kahn, placé à la tête du FMI par Sarkozy, et Lamy, qui orchestre la « concurrence libre et non faussée » au nom de l'OMC, puissent sérieusement mettre en cause ce régime indigne du peuple qui porta les Lumières, Valmy et la Commune ? La réalité, c'est que l' « opposition » établie préfère hypocritement que Sarkozy parachève le démontage social et national, quitte à ce qu'un DSK porté par les médias états-uniens accède ensuite à l'Elysée pour valider « de gauche » les contre-réformes et aggraver la donne quand Bruxelles l'exigera au nom de l'euro et des « marchés financiers »... Ne parlons pas du Front « national » : relégitimée par l'actuelle xénophobie d'Etat, l'extrême droite attend son heure porter l'estocade à la République et au mouvement populaire indompté de notre pays...

    LIRE LA SUITE :

    http://www.politique-actu.com/debat/sarkozy-politique-illegitimes/193032/


    Tags Tags : , , , , , , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires

    Vous devez être connecté pour commenter